Hommage à Virtuose

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Mesnil-elevage

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Hommage à Virtuose
Posté le 12/01/2008 à 09h24

VIRTUOSE DU MESNIL, 12/06/1987 - 12/01/2003

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Je souhaite rendre un hommage à mon premier cheval, Virtuose du Mesnil, décédé il y a 5 ans jour pour jour… Je vais donc lui rendre hommage à travers ce forum en racontant notre histoire, texte et images à l’appui. Attention c’est long, mais j’ai envie d’écrire à son sujet…

Pour commencer toute histoire, il y a une rencontre… Et quelle rencontre ! Mes parents souhaitaient que je trouve une demi-pension sur un cheval de propriétaire. On discute en ce jour d’août 1998 et c’était presque chose faite pour un poney (dont on avait fixé rendez-vous avec la propriétaire pour essai) lorsque le patron du centre équestre évoque un petit cheval super sympa, un cheval prof, parfait pour moi, etc. Mais à vendre ! On ne parlait donc plus d’une demi-pension… Et cela en une heure à peine !

Tout s’accélère ! Je vois très bien de qui on parle (même si je suis un peu ailleurs, je regarde les autres monter, et laisse mes parents discuter avec le patron). Ce petit cheval, je l’avais vu lors d’un camp équestre que j’avais fait avec les chevaux de club ; sa propriétaire était là pour encadrer le camp et l’avait pris avec. Je me rappelle bien qu’il avait eu des problèmes de ferrage à cause de l’humidité qu’il y avait dans les prés à ce moment-là ; faut dire qu’il drachait non stop et que le cheval était en prairie tout le temps alors qu’il était en box le reste du temps…

Bref, le patron du centre nous envoie vers sa propriétaire qui rentrait justement dans la carrière sur sa nouvelle juju à ce moment-là. Rendez-vous est pris pour un essai 45 minutes plus tard. Bref, juste le temps pour moi d’effectuer une première prise de contact avec LE cheval autour d’un bon pansage…

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Premier essai, premières sensations… A ce moment-là, je crois que je ne réalise pas encore ! Je suis même certaine que je ne réalise pas. Peut-être n’ai-je d’ailleurs jamais réalisé… Je pense qu’à ce moment-là, j’ai juste l’impression d’avoir le privilège de monter Virtutu, véritable mascotte, adulé de tous, et adoré de la fille du patron.

Une première petite leçon donc avec sa propriétaire qui me donne des conseils. J’adore ! Ca change des chevaux de club. Que du bonheur ! Il fait chaud alors il est calme. J’ai beaucoup de mal à le faire tourner, et je suis un peu perdue car c’est la première fois que je monte seule, hors reprise, sans mes repères habituels. Mais je profite ! Je profite à fond de ces instants sans savoir si ça se reproduira…

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Moi qui n’avais jamais passé que des cavalettis en club ou à peu près, elle me fait sauter une petite barre. Un petit vertical, pas gros. Mais très sympa le cheval qui va sur la barre. Moi je suis là, je me laisse bercer… Je profite !

Vient le tour de mon p’tit frère. Il essaie. Moins franc que moi. Moins à l’aise. Plus jeune aussi. Pas. Trot. Galop. Puis galop. Galop. Galop. Y’avait plus les autres boutons ! Le cheval galopait, tout doucement, à 4 temps, pépère, mais mon frère, passager clandestin, n’exigeant rien (bon, c’est vrai que c’est un cheval de proprio, il est impressionné, a peur de mal faire), le cheval continue. La reprise qui se donnait est finie, l’oxer est libre, et l’envie soudaine pour Virtutu d’aller sauter ce petit oxer tentant. Hop ! Changement de main. Et hop on saute l’oxer… à l’envers ! Toujours aucune réaction de mon frère qui passe là sa toute première barre… sans étriers s’il vous plait ! Puis de nouveau, galop sur la piste. Un tour. Deux tours. Trois. Quatre. La propriétaire s’approche alors du bord de la carrière quand arrive le cheval, lui parle, tend la main comme pour attraper la rêne, le cheval ralentit et repasse enfin au trot. Soulagement du frérot ! Et fierté de Virtutu qui manifestement pense avoir bien fait ! Bref, je m’attarde sur cet événement, mais il faut dire que ça nous a tous marqué et que c’était bien drôle.

Quoi qu’il en soit, mon frère, mes parents et moi-même sommes enchantés ! Et je continue donc à le monter et l’essayer régulièrement pendant une dizaine de jours... Ici, ma première séance de saut (faut bien commencer un jour par quelque part) :

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C’est décidé ! On l’achète. Le 3 septembre 1998 exactement. Cela fait alors 7-8 mois que je monte en club. S’en suivent les premiers cours particuliers, les premières sensations sur des séances en solitaire, les premières séances de soin sur son cheval à soi, etc. Mais je kiffe ! J’en suis folle et je passe toutes les heures que je peux à ses côtés, à le chouchouter.

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Je comprends aussi très vite que ce cheval a probablement fait la malheureuse rencontre avec des gens pas très corrects et aux méthodes peu recommandables au cours de sa vie. Méfiant (surtout vis-à-vis des hommes), peu confiant en l’homme et très sensible, je le trouve ainsi d’autant plus attachant et suis bien décidée à ce qu’il ne me quitte jamais et vive une vie heureuse à mes côtés…

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Mais malheureusement, tout ne va pas rouler ainsi éternellement… Le cheval se fait un claquage sur un tendon antérieur gauche quelques semaines après son acquisition, quelques jours après la Saint-Hubert où je fais mon premier concours (non officiel) d’obstacle avec lui sur 80 cm ; moi un peu paumée, un peu emmenée, et lui qui en redemande toujours plus (parcours correct à la clé) ! Comment ce claquage est-il arrivé ? Personne ne sait ! Pas de folie ni de sa part ni de la mienne… Au box peut-être ?

Bref, c’était parti pour plusieurs mois de repos… Les soins vétérinaires bien entendu, mais aussi les soins annexes comme d’abord marcher dix minutes au pas sur le dur. Pendant trois semaines… Et là je découvre que le petit peut se réveiller franchement ! Il bondit dans tous les sens et ne supporte manifestement pas le repos forcé. Puis je peux le remonter au pas dans le mou ½ heure… Et je crois naïvement qu’il ne va pas bouger. Il est trop gentil pour faire quoi que ce soit avec quelqu’un sur son dos bien sûr… Je suis aveugle face à lui. Et il m’envoie évidemment au tapis… Tous les jours ! Plusieurs fois par jour ! Mais je persévère.

Un jour, il m’y envoie violemment puis se met à bondir dans le manège ; on aurait dit qu’il sautait des obstacles imaginaires. Et ce pendant plusieurs minutes… Il pousse des p’tits cris ! Waouw ! Je suis bouche bée. Et les autres cavaliers qui essaient de gérer leurs chevaux également. Quand il termine son cirque, je vais le rechercher (ou plutôt mon père puisque moi j’étais en train de soigner ma bouche en sang aux toilettes). Et je me rappelle très bien de la réaction de mon père qui me dit : « écoute, après ce qu’il vient de faire, si demain il n’a rien, c’est que c’est bon, tu peux le rebosser ; et sinon ça aura relâché demain ». Le lendemain, nickel ! Je recommence donc à le travailler gentiment aux trois allures…

Il retrouve ainsi les terrains de concours en fin d’hiver, avec son ancienne propriétaire. Peps et motivation au programme, les terrains de concours sont son moteur, son adrénaline (j’en ai eu la confirmation lorsqu’il a fallu l’arrêter et qu’il s’est laissé mourir…) :

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Mais le coco a compris : la petite là-haut, c’est vraiment une petite rigolote, elle n’est pas difficile à jeter du tout, on va pouvoir s’amuser. Et il continue. Il a compris, il a la technique (faut dire que c’était un pro) ! Se profile alors une sérieuse période de doute… Surtout pour mon père qui commence à voir les manières du coco d’un mauvais œil et à trouver ça dangereux (il faut dire qu’il a monté le cheval un jour où il faisait encore des siennes en se disant que même s’il était débutant, le cheval n’avait jamais bougé avec lui vu qu ses 90 kgs et 1m95, mais il s’est retrouvé par terre et à l’hôpital). Il me dit donc qu’il songe à revendre le cheval. Je suis effondrée ! En pleurs ! Sur ce, il me dit qu’il faut que je trouve le truc pour tenir dessus et que je ne tombe plus pendant une semaine. Pendant 1 semaine, mon cœur bat vite, je prends des précautions, et je m’accroche. La chute m’est interdite (comme je suis incapable de mentir, je ne pourrai pas lui cacher) ! Il essaie, essaie encore, mais je refuse de tomber. Ses conneries, je m’y attends toute la semaine, chaque seconde. Interdiction de lui laisser partir le nez dans le sable. Je suis ferme… et je gagne mon pari ! Ouf sauvé ! On n’est pas passé loin…

La suite c’est que du bonheur… Virtutu a la santé relativement fragile et un petit bobo superficiel se transforme vite en drame du siècle, mais ces moments sont tellement insignifiants à côté de tout le bonheur qu’il m’apporte… Je ne me souviens d’ailleurs plus exactement des petits pépins qu’il a eus par la suite, ni de la période à laquelle ils sont arrivés.

Voilà donc que l’on commence nos premiers concours au début de la saison 1999. Je l’adore. Je suis classée sans m’y attendre dès ma première sortie. Moi je n’y connais rien alors je commence seulement à prendre mes repères. Lui connaît très bien ça. Il connaît son job ! Manifestement, il s’y sent bien. Très bien. Mais seulement quand il y a des obstacles. L’attente aux entrées de piste est un calvaire pour lui qui semble stresser, comme pour moi qui ne suis pas à l’aise sur ce cheval qui ne rentre en piste que de façon très particulière (je vous rassure, ça s’améliorera par la suite… jusqu’à devenir extra !). Mais une fois dedans, il semble à nouveau serein et détendu. Il sait ce qu’il a à faire… Mes premières expériences en concours seront donc terriblement enivrantes et indélébiles.

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La technique n'est pas au point, mais il saute et aime ça; juste ce qu'il me faut...

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Bon, je ne dis pas… Il a eu un passage à vide, comme tous je pense. Il a eu sa période à « paddocker », à vouloir sortir de piste (à parfois même sortir de piste sans qu’on ne lui demande rien en explosant tout sur son passage), mais cette période passa assez vite et il se trouva à nouveau en confiance… De plus en plus.

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S'enchaînent les nombreux classements:

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Et avec cela les premières victoires (ne vous méprenez pas, j'étais très heureuse):

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J’ai quelques principes quant à la gestion de ses efforts. Même si ma première saison de concours se déroule sur 80 cm et que c’est pour lui du jeu, je refuse qu’il saute toutes les semaines. Il ne sautera jamais deux semaines consécutives. Lorsqu’il y a deux semaines de suite possibilité de sortir en concours sur deux très belles pistes, je le fais mais il a ensuite plusieurs semaines de repos. Je fais des choix… pour son bien ! Je veux le préserver. On bosse beaucoup sur le plat. Et je préserve aussi son mental en sautant peu : une fois par semaine maximum, et jamais dans les 5 jours précédant le concours, ni dans la semaine qui suit le concours… Quand par hasard (et ça n’est arrivé que rarement) je suis en concours deux semaines de suite, je ne saute pas entre les deux. La veille, c’est repos (paddock, pré, promenade en main au pas), et le lendemain aussi. L’hiver, hors de question de se déplacer pour aller sauter ; c’est entretien du travail, et petite épreuve à l’occasion lors des concours hivernaux organisés au club. Principes auxquels tout le monde autour de moi n’adhérait pas, mais principes auxquels je tenais, et je reste aujourd’hui convaincue que c’était une formule qui lui convenait à merveille !

En ce printemps 1999, je me rends dans son élevage d'origine et rencontre son naisseur. Ce dernier convie la première propriétaire de Virtuose, une amie à lui, à venir me rencontrer. C'est ainsi que je reçois des photos de lui étant jeune (elle l'avait acheté à 1 an, l'avait gardé étalon en troupeau avec les juments jusqu'à ses 5 ans). Ici en photo avec sa demi-soeur, Université du Mesnil:

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Puis les étés et les hivers se suivent… Il progresse sur le plat. Enormément. Je n’ai pas de photos de lui en dressage malheureusement, si ce n’est celles-ci à la sortie d’un concours, mais c’était encore au début que je l’avais.

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Mon père ne me photographiait qu’à l’obstacle… Faut dire que pour les parents, c’est plus palpitant. Et pourtant je tourne beaucoup en dressage aussi… Et de plus en plus d’ailleurs !

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Nous nous essayons également au horse-ball (petite équipe d’entraînement que montent différents cavaliers… de dressage ! Hé oui !) mais il s’avère que, traumatisé de la vie qu’il est, il est très difficile à désensibiliser, et malgré la confiance grandissante, rechute très vite dans la peur au moindre événement plus surprenant. Là non plus, pas de photos malheureusement…

Puis, en juillet 2000, c'est l'arrivée d'Istambul. Un compagnon un peu "casse-bonbons" à qui il va devoir remettre les idées en place en prairie. C'est pas parce qu'il a encore tous ses attributs qu'il doit se croire plus fort le jeunot:

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On commence tout doucement, au fil des saisons, à voir une amélioration de la technique dans le saut dès la deuxième saison et monsieur est désormais monté systématiquement en filet...

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Et les classements qui vont avec, encore et toujours:

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Et en fin de deuxième saison, nous réalisons un concours sur le mètre avec résultats à la clé dès le premier essai:

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Je suis toujours autant en admiration devant ce petit cheval qui me fait rêver et me donne tant de satisfactions! Ici, photo lors de la finale du challenge de la saison dans le cadre du Jumping International de Liège:

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De saison en saison, la complicité grandit, nous progressons, et les classements se font toujours plus nombreux. Je ne cours pas le chrono, je veux juste monter propre, et ça paie!

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Ici, l'une de mes photos préférées:

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Mais les moments avec Virtuose, c'est aussi ça (rassurez-vous, pour les mains façon moto, j'étais à l'arrêt!):

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Et puis comme il le mérite bien, c'est aussi ça:

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Et en cette fin de troisième saison, nous entamons les épreuves junior (1m10-1m15):

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Et nous continuons sur notre lancée lors de cette saison qui sera notre dernière saison de conours. Nous tournons donc en épreuves junior:

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Ici, lors de son tout dernier concours:

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Et c'est là que je sens que rien ne va plus! Je le sens sous moi, quelque chose ne va pas. Il me le dit... Malgré une technique alors parfaite, un respect hors du commun, des sensations exceptionnelles, de vraies qualités de sauteur et une vraie volonté de bien faire de sa part, Virtutu a du mal... a mal tout simplement! Il veut me le cacher, mais a désormais du mal à le dissimuler. Et il ne faudra pas longtemps après ça avant de se rendre compte qu'il déclare des problèmes naviculaires...

Je m'en veux de n'avoir rien vu. Mais je pense qu'il ne voulait aps que je voie. Il sera allé jusqu'au bout!

C'est juste après ce concours qu'il prend la direction de ma nouvelle maison et quitte donc le centre pour venir s'installer à mes côtés, en bas de mes fenêtres:

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C'est donc désormais la retraite forcée et anticipée pour lui. Et les traitements qui vont avec pour le soulager...

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Je veux lui offrir la plus belle retraite. Mais Virtuose ne supporte pas la retraite. Il ne veut pas d'une retraite. Sa vie elle doit être active. Il veut se sentir vivant... Et il dépérit alors à vue d'oeil malgré tous mes efforts pour lui garder le moral et malgré toutes mes attentions.

Il décédera 6 mois plus tard en ayant souffert de coliques chroniques. Sa mort fut douloureuse pour moi-même bien sûr, mais également pour toute ma famille...

J'ai passé 4 années et demi merveilleuses à ses côtés, et j'espère qu'elles l'ont été pour lui également.

Voilà, je tenais vraiment à lui rendre hommage ici, en ce 12/01/2008, 5 ans jour pour jour après sa mort.

Merci à ceux qui auront tout lu... C'était long mais nécessaire!

Atrevida

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Posté le 18/08/2008 à 00h23

C est une tres belle histoire merci de l avoir partager c est un bel hommage pour ce jolie petit cheval.

Caroline031

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Posté le 18/08/2008 à 00h38

Vraiment superbe votre histoire à tous les deux
Il était magnifique

Espiegle

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Posté le 18/08/2008 à 01h01

trés jolie histoire, meme si la fin est triste, vous avez vecu de belles choses ensemble, et tu l'as rendu plus heureux que ces proprietaires peu scrupuleux qu'il a eu auparavant.
pensée pour lui..

Saranou

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Posté le 18/08/2008 à 01h33

Histoire très émouvante!!!
Il était vraiment magnifique et avais l'air vraiment exemplaire!
Tu as bien fait de t'accrocher à lui (dans les deux sens^^)!!!
Ne regrette rien je suis sûre qu'il a été heureux avec toi et qu'il a eu une belle vie!!!

Jojo54

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Posté le 18/08/2008 à 11h44

Je viens de lire ton histoire, elle est tout simplement magnifique, une telle complicité avec son cheval, une évolution foudroyante,et tellement émouvante! C'était vraiment un cheval en or!

Jetaimeuh

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Posté le 18/08/2008 à 12h22

Dommage que tous est allée si vite 4 ans demi c'est pas mal mais ça passe vite malheureusement. Si j'ai bien compris tu as un autre cheval ? Si oui je te souhaite beaucoup de bonheur avec .Petit c'est quoi un problème naviculaire ? c'est du à quoi ?

Edité par jetaimeuh le 18-08-2008 à 12h23



Estelledu13

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Posté le 18/08/2008 à 12h32

c'était un cheval magnifique... vous formiez un magnifique couple. quelle histoire vous avez partagée. tu lui as donné surement plein d'amour, et lui, t'a rendu tout ce qu'il pouvait.

je pense à lui... et à toi bien sûr...

Mesnil-elevage

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Posté le 18/08/2008 à 12h52

Oh merciiiii. Merci à tous C'est adorable!

Je n'avais pas vu que mon post était remonté... Il date un peu. Vos commentaires sont adorables. Merci pour lui.

S'il savait, je suis sûre que ça lui ferait vraiment plaisir à mon p'tit schtroumpf!

Pour répondre à Jetaimeuh, le syndrome naviculaire est une maladie qui est assez énigmatique; bien qu'elle soit fréquente. C'est une maladie dégénérative (ce qui signifie qu'on ne peut la guérir et qu'elle est évolutive... on peut juste essayer de faire en sorte que le cheval souffre moins). Pour faire simple, le problème se situe au niveau de la région de l'os naviculaire qui bien souvent devient "poreux", strié et cela provoque fréquemment une inflammation de la gaine tendineuse qui frotte contre cet os abîmé.

Quant aux causes, plusieurs origines sont évoquées comme causes possibles mais rien n'est certain. On parle d'origine génétique, de mauvais ferrages (il y a même tendance à dire que ce serait une maladie du ferrage), etc. En particulier, un cheval qui n'a que peu (ou plus) de talons est plus susceptible de déclencher une boiterie car la gaine vient plus au contact de l'os (j'espère que je ne dis pas de bêtises). Tous les chevaux dits naviculaires ne déclenchent pas forcément une boiterie.

Les symptômes sont souvent discrets au départ: raccourcissement des foulées, hésitations dans les virages ("comme sur des oeufs"), cheval qui a tendance à montrer des difficultés à sauter en sortie de tournants, gêne intermittente comme si le cheval boitait "de l'épaule", etc.

Quant aux "solutions", elles sont multiples. Il y a pas mal de posts sur les naviculaires...

J'espère que ça aura répondu un peu à tes questions...

Et encore merci à tous!

Edité par mesnil-elevage le 18-08-2008 à 12h53



Jetaimeuh

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Posté le 18/08/2008 à 13h26

oui ça m'a beaucoup aider merci beaucoup d'avoir répondu par mp aussi gros bisous bonne continuation.

Mesnil-elevage

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Posté le 18/08/2008 à 13h30

Avec plaisir

Fanny031

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Posté le 18/08/2008 à 14h19


mesnil-elevage a écrit le 12/01/2008 à 09h24:
VIRTUOSE DU MESNIL, 12/06/1987 - 12/01/2003




Magniifique..

Mesnil-elevage

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Posté le 18/08/2008 à 19h04

Merci. C'est vrai que j'aime aussi énormément cette photo!
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