Des jeunes tanguy parmi vous ?

Je suis partie de chez ma mère au tout début de mes 22 ans et c'est vrai que c'est plus agréable pour tout le monde.
Chacun retrouve son intimité car arrivé à un certain âge la cohabitation devient moins facile.
Cela dit 24 ans j'appelle pas ça Tanguy, 30 ok mais pas 24.
Chacun doit faire comme il le sent.

pikaa a écrit le 04/04/2014 à 16h13: Je gagne 1100 par mois, 360 e par/mois de pension (le prix comprend la pension pré + l'entrainement) je compte pas les concours et les stages, si je loue un appartement/studio ce que que tu veux pour 600 e par mois, il me reste 180 e par mois pour vivre. C'est juste pas possible pour moi. Alors peut être que oui toi ou les autres vous y arriver, oui surement. Mais la plus part d'entre vous, vous êtes en couples, moi non... Juste que pour moi c'est pas possible , mais parents en son conscient, pour rien au monde ils me mettraient dehors, leurs portes est grandes ouvertes.

sans compter les assurances (voiture, cheval, mutuelles, habitation), l'essence, la bouffe, l'électricité, l'internet, le forfait du portable, l'eau enfin des charges obligatoires quoi

je suis assez d'accord avec toi, pour se lancer il vaut mieux être deux, par contre je sais que tu peut bénéficier d'aide pour ton loyer, nous on paye 73e au lieu de 400e (au final moins cher que la pension du dada )

Je voudrais juste rebondir sur une remarque, avec 1300/1400 euros tu peux largement trouver un appart seul et vivre tout en faisait des economies! J'ai un SMIC, je paye appart et cheval, et je met des sous de cotés ( peu d'economie chaque moi : environ 150 euros) alors si demain j'ai 1300/1400 euros je vis comme une princesse^^

Avec 1400, je suis d'accord avec toi mais avec 1000 juste quoi. Cela m'empêche pas de mettre des petits sous de côté.
Quand je le sentirais, je quitterais mes parents, ça peut être demain, mais aujourd'hui non. Cela fais 5 mois que je suis en CDI, faut le temps que sa mette en place et ensuite sa ira pour avoir mon chez moi. Sa fera trop bizarre de se retrouver seule XD.

En tout cas, merci de vos réponses

Je n'ai pas encore lu les autres réponses, je le ferai lorsque j'aurais un peu plus de temps.

Sans me choquer, je sais que cette situation me pèserait personnellement.

L'an passé, juste après la Terminale, je suis allée vivre la semaine sur Paris, seule. Si j'ai détesté Paris, j'ai adoré habiter seule ! Pas d'horaire, personne à prévenir, ta vie quoi !
Cette année, je suis en alternance : en gros deux semaines chez moi à Sens et deux semaines chez mes parents à Fontainebleau + les we à Fontainebleau (mon cheval est à Fontainebleau).
Je suis contente de cet arrangement car la campagne Ycaunaise me tape clairement sur le système et rien ne remplacera jamais ma forêt de Fontainebleau.
En revanche, et ce bien que je m'entende parfaitement avec mes parents et mon frère de 17 ans, je regrette souvent la plus grande liberté que j'avais à Paris (relativisons, j'étais plus libre à 12 ans que beaucoup de jeunes adultes encore chez leurs parents donc bon ^^).

Je reste dans cette situation encore un an, c'est sur, pour terminer mon BTS. Ensuite je souhaiter continuer en Master, mais j'espère bien ne plus faire la navette et avoir clairement mon chez-moi !

Quand je vois ma cousine de 26 ans (elle travaille et tout, je l'adore ma cousine en plus), je crois, vivre encore chez ses parents, oui ça me fait bizarre ... Perso', je ne pourrai pas, mais alors pas du tout !!


Mon frère se barre normalement dès Septembre à Compiègne, il rentrera certainement un week-end par mois seulement. Et je trouve ça très, très bien, de partir de chez soi à 17 ou 18 ans !
Bien sur, nous avons pu faire cela grâce à nos parents qui nous payent le loyer, je suis consciente de cette chance.

myrific a écrit le 04/04/2014 à 18h07: Je suis contente de cet arrangement car la campagne Ycaunaise me tape clairement sur le système et rien ne remplacera jamais ma forêt de Fontainebleau. .

Rhooo vilaine qu'est ce que t'as à critiquer la campagne Icaunaise non mais ??

Je trouve ton post très interessant et je l'ai lu attentivement.

Etant passé de l'autre côté de la barrière en tant que parent mais ayant aussi pris mon indépendance il y a quelques lustres, je pense qu'actuellement la vie n'est plus du tout facile pour les jeunes (ni pour certains parents du reste).

Certains comme moi et ceux de ma génération, avons eu la chance d'avoir open bar pour le boulot, de pouvoir changer de taf quand bon nous semblait, de ne pas à avoir à présenter des milliers d'années d'études universitaires pour toucher un maigre smic, d'avoir toutes les aides que fournissait un état de droits et de meilleures conditions des vie que ce qui vous est proposé actuellement.

Je me vois mal montrer la porte de sortie à mes enfants si une certaine qualité de vie ne les attend pas ailleurs. Pourtant, chaque jour, je leur explique le coût de la vie, les invite à économiser pour leur futur et les pousse à étudier pour une profession qui leur permettra de subvenir à leurs besoins.

Mais... mais j'ai aussi une autre vision des choses dûe à mon lieu de vie: des jeunes qui retournent vivre chez leurs parents et sont obligés de se séparer de leur couple car les deux ont perdus leur travail, des familles qui retournent au village chez leurs vieux parents car plus de boulot ni maison, des retraités qui subviennent avec leur maigre retraite aux nécessités de leurs enfants et petits-enfants...

Je fais tout pour prévenir un avenir sombre et éviter que la situation Tanguy se pose à eux: actuellement à la recherche d'un nouveau chez moi, je prévois une hypothétique situation dans laquelle mes enfants se verraient cohabiter ensemble...

Evidemment, celui qui pourra s'en aller dignement de la maison le fera, et sinon, il participera aux frais du foyer. En attendant, ils participent aux tâches ménagères: courses, repas, vaisselle etc...

Les vrais Tanguy sont ceux qui pourraient partir mais ne le font pas par pure facilité de vie et commodité que leur offre la maison des parents. Les autres, c'est la crise qui les oblige à rester, arrivés à un certain âge, tous les petits désirent s'envoler du nid.