Faire de la mauvaise pub sur fb contre un magasin

Ce n'est pas de la "prévention". La prévention c'est "mets des préservatif" ou "pas d'alcool au volant"... Là c'est carrément "eux c'est des enfoirés"...
Je ne sais quel est la nature du litige et qui est en tort, mais je peux comprendre la sellerie ( bien que la menace direct soit une manière "brute). C'est déjà pas des métiers faciles avec une clientèle assurée donc avoir un mauvais coup de pub c'est pas bon du tout.
A la limite, elle aurait pu demander à voir un responsable et en parler avec ses amis ailleurs que sur FB... Si ses droits n'ont pas été respectés, qu'ils l'ont arnaqués, nous avons un système judiciaire pour éviter que chacun se fasse justice sois même .

De toute façon Facebook nous aura tous, un jours une guerre mondiale va être déclenché sur la base d'un statut

klavel a écrit le 19/10/2014 à 21h54: Ce n'est pas de la "prévention". La prévention c'est "mets des préservatif" ou "pas d'alcool au volant"... Là c'est carrément "eux c'est des enfoirés"... Je ne sais quel est la nature du litige et qui est en tort, mais je peux comprendre la sellerie ( bien que la menace direct soit une manière "brute). C'est déjà pas des métiers faciles avec une clientèle assurée donc avoir un mauvais coup de pub c'est pas bon du tout. A la limite, elle aurait pu demander à voir un responsable et en parler avec ses amis ailleurs que sur FB... Si ses droits n'ont pas été respectés, qu'ils l'ont arnaqués, nous avons un système judiciaire pour éviter que chacun se fasse justice sois même . De toute façon Facebook nous aura tous, un jours une guerre mondiale va être déclenché sur la base d'un statut

Je t'envois le msg de la fille par mp.

Je suis d'accord que ca fait du mal au petit commerçant mais après tout une réputation se fait avec le bouche à oreille... Et là d'après les réponses bcp de gens se plaignent

Dans tous les cas la sellerie n'a pas très bien réagit pour son image de marque.
Elle aurait pu se servir de ce statut comme une force, en demandant ce qui n'allait pas à cette fille et lui proposer une solution alternative. Ca aurait montré à tout le monde que la sellerie était digne de confiance et prenait soin de ses clients.
Au lieu de quoi elle ne fait que renforcer la mauvaise image en menaçant la cliente.

Par contre, oui, je suis d'accord que c'est un métier difficile et que ça doit l'être d'autant plus de voir des gens critiquer le travail que l'on fait. Malheureusement c'est le risque en étant commerçant. Ca fait parti du métier.

C'est elle qui est en tord: la sellerie peut l'attaquer pour diffamation et nuisance à l'image de marque.
Les dommages et intérêts peuvent être violents.

Rappelez-vous juste que Internet n'est pas (que) un far west. Si elle s'estime lésée, qu'elle entame des procédures judiciaires, mais qu'elle ne fasse pas justice elle-même!!!

(oui, le risque est réel quelque furent les agissements supposés de la sellerie à son égard)

Pareil, je pense qu'internet tout le monde n'en connais pas les limites et écrire des propos diffamatoires, parce que oui en l'état c'est bien de cela dont il s'agit, c'est passible de fortes représailles

inextenza a écrit le 20/10/2014 à 00h59: C'est elle qui est en tord: la sellerie peut l'attaquer pour diffamation et nuisance à l'image de marque. Les dommages et intérêts peuvent être violents. Rappelez-vous juste que Internet n'est pas (que) un far west. Si elle s'estime lésée, qu'elle entame des procédures judiciaires, mais qu'elle ne fasse pas justice elle-même!!! (oui, le risque est réel quelque furent les agissements supposés de la sellerie à son égard)

Euh certes internet n'est pas le farwest mais on a encore le droit de critiquer un commerçant quand on estime que son travail est mal fait. C'est le principe même de la liberté d'expression qui est un droit fondamental garantie dans notre pays.

Mais toute liberté implique certaines limites quand on juge l'usage de cette liberté abusif.

Ainsi, on ne peut pas injurier ni diffamer quelqu'un en public. L'injure je n'explique pas c'est assez clair. La diffamation vise les atteintes à l'honneur et à la considération. Pour cela il faut dire quelque chose en public qu'on sait faux ou qu'on devrait savoir fausse ou qui n'a pas de motif valable.

Pour faire court, quand vous critiquez mais que ce que vous dites est fondé et prouvé alors ce n'est pas de la diffamation (enfin si mais c'est couvert par l'excuse de vérité).

Un journaliste peut écrire un article disant que telle personne est un escroc, démontrer qu'elle s'est mal comporté, utilisé même des mots dures (tant qu'ils ne constituent pas une injure) et ne pas être condamné pour diffamation parce qu'il démontrera que ses propos sont étayés et issus d'une recherche journalistique rigoureuse.

En l'espèce, elle peut dire sur sa page FB que cette sellerie fait des produits de très mauvaise qualité, qu'elle a un service après vente déplorable, que la selle qu'elle a reçu n'est ni faite ni à faire, que c'est scandaleux, et qu'elle conseille d'éviter.

Si tout cela est vrai, en son sens évidemment, alors il n'y a pas diffamation.

J'ajouterais que quand on est commerçant on s'expose à la critique publique et privée. Et que mal réagir sur les réseaux sociaux à une critique est un comportement tout sauf commerçant qui ne donne pas du tout envie d'utiliser leurs services. D'ailleurs la grande majorité des entreprises font désormais appel à des community manager pour gérer leur contact avec la clientèle sur les réseaux sociaux. Question d'image de marques.

lanamour a écrit le 20/10/2014 à 09h37: Euh certes internet n'est pas le farwest mais on a encore le droit de critiquer un commerçant quand on estime que son travail est mal fait. C'est le principe même de la liberté d'expression qui est un droit fondamental garantie dans notre pays. Mais toute liberté implique certaines limites quand on juge l'usage de cette liberté abusif. Ainsi, on ne peut pas injurier ni diffamer quelqu'un en public. L'injure je n'explique pas c'est assez clair. La diffamation vise les atteintes à l'honneur et à la considération. Pour cela il faut dire quelque chose en public qu'on sait faux ou qu'on devrait savoir fausse ou qui n'a pas de motif valable. Pour faire court, quand vous critiquez mais que ce que vous dites est fondé et prouvé alors ce n'est pas de la diffamation (enfin si mais c'est couvert par l'excuse de vérité). Un journaliste peut écrire un article disant que telle personne est un escroc, démontrer qu'elle s'est mal comporté, utilisé même des mots dures (tant qu'ils ne constituent pas une injure) et ne pas être condamné pour diffamation parce qu'il démontrera que ses propos sont étayés et issus d'une recherche journalistique rigoureuse. En l'espèce, elle peut dire sur sa page FB que cette sellerie fait des produits de très mauvaise qualité, qu'elle a un service après vente déplorable, que la selle qu'elle a reçu n'est ni faite ni à faire, que c'est scandaleux, et qu'elle conseille d'éviter. Si tout cela est vrai, en son sens évidemment, alors il n'y a pas diffamation. J'ajouterais que quand on est commerçant on s'expose à la critique publique et privée. Et que mal réagir sur les réseaux sociaux à une critique est un comportement tout sauf commerçant qui ne donne pas du tout envie d'utiliser leurs services. D'ailleurs la grande majorité des entreprises font désormais appel à des community manager pour gérer leur contact avec la clientèle sur les réseaux sociaux. Question d'image de marques.

Tout ce qui est dit est vrai, j'ai moi même vécut des "mauvais comportements" de cette sellerie (du genre les prix sont à la tête du client)
De plus il y a de nombreuses personnes qui ont commenté comme quoi ils ont eu le droit aux même choses. Perso je ne mets rien sur fb donc ^^

Le problème, et Lanamour normalement, tu le sais mieux que quiquonque, c'est qu'il faudra prouver la véracité des propos attaqués. Et comme aujourd'hui, la mode est à l'emphase, il est très vite utilisé un mot trop fort, comme escroquerie. Et là… bah… si il n'est pas possible de prouver que la définition légale du mot escroquerie est étayée par des faits établis, c'est à dire ayant entrainé des procédures, bah… outch.

Il y a hélas une jurisprudence dense à ce sujet, qu'on peut dater depuis les affaires liés au site pere-noel.fr (site reconnu d'escroquerie et autres faits d'inculpations, mais, avant que son gérant ait été mis derrière les barreaux, il n'a pas hésité à attaquer ses détracteurs… et a gagné de nombreuses fois!)
Et les journalistes aussi sont de plus en plus attaqués, parfois juste pour faire pression