En France on ne parle plus de Pur sang arabe mais de chevaux arabes, c'est d'ailleurs un abus de langage car 98% des chevaux inscrits dans les Stud Book occidentaux comportent des apports non déclarés d'autres races. Pour nous qui travaillons sur les chevaux dits asils (en gros les 2% restants), c'est du travail de fourmi en terme de recherche, notamment pour renouveler notre génétique.
On retrouve du sang arabe dans la très grande majorité des races actuellement, que ce soit dans les races de sport ou dans les races de chevaux de trait par exemple.
On dit d'ailleurs que le cheval arabe est le père de toutes les races, et qu'il n'a qu'une seule qualité, celle de les avoir toutes.
Au sein même de la race arabe, il y a une grande diversité de modèles, ne serait-ce que parce que les différents pays ayant élevé cette race avaient des visions différentes de celle-ci, aussi parce que les climats et les modes de vie différaient, mais aussi parce que les disciplines auxquelles étaient destinées les chevaux n'étaient pas les mêmes.
Certains pays ont élevés pour la course sur hippodrome, d'autres pour leur beauté, d'autres pour l'endurance. Certains pays ont aussi vu l'élevage de chevaux arabes géré par l'armée, avec comme objectif l'élevage de chevaux polyvalents, c'est pour ça que les lignées espagnoles et les vieilles souches françaises (et d'Afrique du Nord) montrent aussi un talent certain pour l'obstacle.
Bref, la race arabe ne se résume pas aux posters dans Cheval Mag, bien au contraire.
Pour exemple, Djaipour, "poney" arabe champion d'Europe par équipe en CCE et 7e en individuel (avec une grande partie de son ascendance sur les lignées françaises d'Afrique du Nord)