Cette discipline:l'equitation western

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Manueti

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Cette discipline:l'equitation western
Posté le 14/12/2014 à 16h54

Les origines


De nombreuses personnes se demandent encore ce qu’est l’équitation western exactement. Qu’elles viennent d’autres styles d’équitation ou qu’elles ne soient même pas cavalières, leurs interrogations se heurtent encore à de trop forts clichés.

L'équitation western est née au 19éme siècle d'une nécessité économique : convoyer et surveiller le bétail dans les immenses pâturage sans clôture de l'Amérique du Nord. Les cow-boys, qui passaient des journées entières à cheval ont ainsi développé une équitation de travail leur apportant confort et sécurité. Leurs montures devaient parcourir de longues distances sans fatigue, être assez petites pour monter et descendre facilement de cheval et très calme, pouvant même rester non attachées le temps de prodiguer des soins au bétail.

De ce travail est né un dressage propre qui recherche l’économie physique et psychique optimal du cheval afin de le rendre disponible pour des actions rapides et précises dans la durée la plus grande possible.

C’est donc dans le but d’affiner ce dressage, qu’ont été instaurées plusieurs classes (épreuves), régies selon des lois bien précises et dont l’ensemble définit ce qu’est de nos jours l’équitation western « académique », aussi bien aux Etats-Unis, qu’au Canada et en Europe.

L'équitation western, avec toute la technicité que nous lui connaissons aujourd'hui, se développe plus tard et devient réglementée grâce à la création de grandes associations comme la NRHA (National Reining Horse Association).

En France, elle se fait connaître dans les années 70 grâce à quelques passionnés qui créent l'Association Française d'Equitation Américaine qui devient l'Association Française d'Equitation Western (AFEW) en 1990. En 1997, elle obtient la reconnaissance de la Fédération Française d'Equitation et s'affilie à la Délégation Nationale aux Sports Equestres en 1998.


Les classifications :
Selon le cavalier :

- NOVICE AMATEUR : pour cavaliers adultes débutants.
- LIMITED AMATEUR : cavaliers adultes qui ne sont plus débutants (novices), mais qui n’ont pas encore assez de points pour passer en Amateur. C’est une sorte de classe intermédiaire créée pour "décharger" les listes de départ des novices !
- AMATEUR : cavaliers adultes ayant une expérience en concours, et ayant obtenus les points nécessaires pour passer dans cette classe.
- NOVICE YOUTH : jeunes cavaliers débutants, de moins de 19 ans.
- YOUTH : jeunes cavaliers ayant une expérience en concours (et le nombre de points nécessaire).
- OPEN : catégorie réservée aux professionnels du cheval. Dans certaines associations elle veut dire "classe ouverte à tous" (tous niveaux).

Selon l’âge du cheval :

- Weanling (Halter) : poulains de moins d’1 année.
- Yearling (Halter) : poulains d’1 année.
- 2 YEAR OLD : chevaux de 2 ans.
- 3 YEAR OLD : chevaux de 3 ans.
- JUNIOR : chevaux de 6 ans et moins.
- SENIOR : chevaux de 7 ans et plus.

Ainsi, on peut avoir une épreuve de Open Junior Trail, ou de Amateur Senior Reining, par exemple !

Deux écoles en France .

-Depuis peu la FFE http://www.ffe.com/Disciplines/General/Western/Presentation avec eux on passe les galops .

-L'AFEW http://afew.fr/avec eux on passe des niveaux .

Le matériel

Tout comme les autres disciplines, nous avons notre propre matériel selon l’épreuve choisit.

-Pour la selle tout est dit sur ce post https://www.chevalannonce.com/forums-674259-selle-western-comment-la-choisir

-Pour les mors :
Pour l'éducation un mors très simple qu'on appel le snaffle ,la monte ceux fait à deux main.

Le shank bit c’est un mors à branche , un mors de travail. Il est utile dans la mesure où il rend la main plus précise et permet des choses que le mors classique ne permet pas (par exemple le placé est plus simple a assimilé avec un mors à branche qu'avec un mors classique),monte à une main .Attention au réglage de celui çi ,il n'est pas le même qu'un mors classique .

Le hackamore naturel, également appelé bosal, est l’une des plus vieilles ennasures qui existe. Le bosal a proprement parlé ne concerne que la muserolle, laquelle est faite de lanières de cuir cru tressées. Ces lanières, aussi appelés plaits, peuvent varier en nombre, influençant ainsi la surface de la muserolle. Un bosal comportant 60 plaits sera beaucoup plus lisse et doux qu’un bosal de 8 plaits. Bien que le bosal puisse s’adapter à n’importe quel bride, il est traditionnellement utilisé avec un hanger, une lanière de cuir passant derrière les oreilles du cheval. La mécate, une grande longe tressée à base de crins, est nouée sous l’auge et fait office de rênes. De nos jours, il est également possible de trouver des mécates en drisse marine ou en coton..

La gourmette est obligatoire lorsqu’on utilise un mors à levier, que ce soit dans des examens de cavaliers ou en concours.
Le mors à levier en concours western est obligatoire pour les chevaux de 6 ans et plus. Le bosal et mors à filet peuvent être utilisés pour des chevaux de 5 ans et moins, ainsi que les deux 2 mains.

-Les sangles
Tout comme les padd ,il existe plusieurs types de sangle ,néoprène ,feutre, en coton ......


-Les padd
Il existe plusieurs type de padd en feutre ,en mouton , microfibre , anatomique …………et des différentes épaisseurs .Il faut bien le choisir en fonction de la selle et du dos .

La tenue du cavalier :

- LE CHAPEAU Le chapeau doit être de paille ou de feutre et formé de façon à ce que les rebords latéraux soient retroussés vers le haut et non pliés horizontalement ou encore moins, rabaissés vers le bas. Le chapeau de cuir n’est pas accepté.
-LES BOTTES La botte doit être de style western, à bout rond ou pointu surtout pas carré.
-LA CHEMISE La chemise manches longues et col boutonné, couleur au choix.
-LA VESTE pour le showmanship
-LE PANTALON Le pantalon doit être de type western « boot cut » et seul le jeans de style western sans revers est accepté. Une ceinture appropriée doit être portée. Le pantalon peut se porter à l’intérieur ou à l’extérieur des bottes.
-EPERONS Comme pour le mors de bride, c'est un outil de précision de la jambe. L'usage par trop excessif de cette aide est condamné par les juges.
-AUTRES Le port de chaps et d'éperons est facultatif.

Les disciplines

Il faut savoir qu’en EW tout comme en classique il y a plusieurs disciplines : les catégories proches du dressage (Showmanship, Horsemanship, Pleasure, Trail et Reining), les catégories de vitesse (Barrel racing et Pole bending), et les catégories mettant en valeur la polyvalence du cheval (le Versatile Horse, et le travail de ranch comportant plusieurs disciplines autour du bétail, dans lesquelles peut entrer le Ranch Trail). Il existe aussi des épreuves appelées Extrême Cow-Boy Race, Extrême Trail, French Cow-Boy Cup.

-Le Team penning est une discipline de tri de bétail en un temps chronométré , trois cavaliers doivent trier trois bêtes désignées et les amener dans un petit enclos.

-Le Cattle penning est aussi une épreuve de tri, similaire au team penning, un cavalier doit trier une bête.

-LE TEAM SORTING :Cette discipline se pratique à trois cavaliers et dans une carrière où figure simplement une ligne avec un troupeau de 12 veaux, dont 10 numérotés de 0 à 9.
Les cavaliers trient 10 bêtes les unes après les autre, en leur faisant passer la ligne et en les gardant derrière.

-Le Cutting est une discipline de tri de bétail au cours de laquelle le cavalier doit garder un veau qu'il à trié et l'empêcher de retourner dans le troupeau pendant un temps donné.

-Le Roping, lasso est très populaire aux Etats-Unis et fait partie des épreuves du rodéo. Il comprend plusieurs disciplines.

-Le Team roping est une épreuve en équipe, deux cavaliers attrapent un veau au lasso, un à la tête, l'autre aux pattes.

-Le Calf roping est une épreuve également chronométrée, un cavalier attrape un veau au galop à la tête puis descend de cheval et lui lie les pattes.

-Le Breakaway roping est similaire au Calf roping mais le cavalier ne descend pas immobiliser le veau : il attrape un veau à la tête en utilisant un lasso qui se détache tout seul quand le veau tire.

-HALTER :Cette discipline consiste à juger et évaluer la conformation du cheval et ses qualités physiques.
Le cheval est montré en main et les juges notent :
- sa beauté,
- son style,
- sa musculature,
-son équilibre.

-SHOWMANSHIP: Le concurrent est jugé sur sa capacité à présenter le cheval tout au long d’un parcours défini à l'avance par les juges et délimité par des cônes. Le concurrent doit pouvoir faire aller son cheval au pas et au trot, le faire arrêter, reculer et pivoter selon les instructions du juge. Il s'agit d'enchaîner les figures demandées de façon à la fois précise et fluide.
Le concurrent doit avoir une tenue soignée, il doit être attentif et courtois, son cheval doit être bien préparé, toiletté.

-TRAIL IN HAND :Epreuve spécifique au concours de "race", en général réservée aux yearlings, mais quelque fois ouverte aux chevaux de 2 ans.

-TRAIL: Les chevaux doivent passer des obstacles (enchainement de barres au sol, porte, reculer, slalom, pont etc.) et ils sont jugés sur leur habilité à les franchir et sur leurs réponses aux ordres donnés par leurs cavaliers.

Les chevaux doivent montrer aisance et rapidité.

Le parcours peut être composé d'obstacles :
- 1 porte : il s’agit de l’ouvrir, de la franchir et de la refermer sans la lâcher et sans changer de rênes de main ;
- 4 barres au sol que le cheval devra franchir aux allures demandées par les juges ............

- WESTERN PLEASURE :Il s’agit d'évaluer la qualité du mouvement du cheval, de son comportement et de son attitude lors de ses déplacements, aux différentes allure.

-WESTERN RIDING: Le Western Riding permet d’apprécier l’aisance, l’intelligence et la souplesse du cheval qui doit être sensible, maniable et libre dans ses mouvements. En effet, le cheval doit donner une impression agréable, confortable et calme, lorsqu’il franchit les obstacles.

Les chevaux sont jugés sur leurs allures (trot et galop), les changements de pieds, leur réponse au cavalier, leur style et leurs dispositions du cheval. Le Western Riding doit être effectué à vitesse modérée.

Le parcours unique imposé comprend plusieurs obstacles dont une porte à franchir, une petite barre posée au sol, puis 8 cônes entre lesquels le cheval doit slalomer, en effectuant des changements de pieds très précis.

-POLE BENDING: Ceci est une épreuve de vitesse chronométrée qui démontre la maniabilité du cheval et sa puissance au galop. Le cheval doit effectuer deux slaloms successifs autours de 6 cônes placés en ligne droite. Seul le temps mis pour effectuer ce parcours entre en ligne de compte pour le classement des concurrents. Toute erreur de parcours est éliminatoire. La perte du chapeau ou la chute d’un des cônes entraîne 5 secondes de pénalité.

-BARREL RACE: Le Barrel Race est une épreuve de vitesse chronométrée très appréciée aux Etats Unis.

Il s’agit d’effectuer une course en trèfle autour de 3 tonneaux disposés en triangle. Les pénalités sont les mêmes que pour le Pole Bending. Cette épreuve de maniabilité met en valeur la rapidité, l’agilité et l’équilibre du cheval.
-REINING: Le Reining est une épreuve également très populaire aux USA. Le cavalier doit être parfaitement maître de sa monture.

Le cheval est noté sur la précision, la facilité, le calme et la vitesse avec lesquels il exécute le parcours choisi par le juge parmi les 6 parcours homologués par l’Association organisatrice. Le parcours s’effectue au galop et comprend des figures très spectaculaires telles que les spins (pivots sur arrière main), les sliding stops (arrêts glissés), les grands cercles à grande vitesse ou les petits cercles à petite vitesse avec changements de pieds, ...

-HORSEMANSHIP: Les cavaliers seront jugés sur leur main, leur assiette et leurs jambes, ainsi que sur leur capacité à monter et diriger le cheval. Les résultats obtenus par le travail du cheval ne doivent pas être considérés comme plus importants que les méthodes utilisées par le cavalier pour les obtenir.

L’épreuve se déroule en 2 parties : la première consiste à exécuter un parcours imposé par le juge avec différentes manœuvres, la deuxième est une épreuve de pleasure.

-Ranch trail ou extrême trail :Contrairement au Trail, qui est plutôt une épreuve en carrière et demande un niveau de dressage élevé avec de nombreux contrats de foulées et un pattern très précis, le Ranch Trail se déroule en principe en milieu naturel, avec des difficultés très proches de ce que le cow-boy ou le randonneur peuvent trouver lors d’une journée à cheval. Même si un organisateur déroule son pattern dans un espace réduit, il aura à cœur d’éviter les barres d’obstacles de couleur et de travailler avec des matériaux le plus naturels possibles…

C’est une épreuve très proche du PTV de TREC, cependant le parcours ne comporte pas de sauts, les troncs étant franchis au pas ; on y rencontre en revanche des difficultés propres au travail de ranch comme tracter une poutre, franchir un enchevêtrement de branches, effectuer des reculer et manœuvres en espace réduit, mener un cheval de bât, sortir une vache d’un corral (plus rare, car il faut trouver les vaches ( !) mais fréquent en Versatile Horse, où il y a une épreuve de Trail ranch).

Je tiens à dire que toutes les races peuvent pratiquer cette discipline à condition que la morphologie soit adapter à l'épreuve .


Les races de prédilection

Le quater horse
http://www.afqh.org/
http://www.aqha.com/
Le Quarter Horse est une race américaine qui doit son nom à ses performances de course sur courte distance. Mais ce cheval a surtout été utilisé dans les ranch par les cow-boys qui devaient manipuler et mener de grandes quantité de bétail.

Avant 1600, les conquistadors qui "découvrent" les Amériques auraient apportés et réintroduits les chevaux sur le nouveau continent. A partir de ces quelques chevaux (ayant des origines hispaniques, barbes et arabes) laissés en liberté serait né une "race" autochtone. Pour ma part, je pense que les habitants de ce continent avaient déjà des chevaux, mais pour les conquérants, le fait de dire que tous les chevaux étaient des descendants de chevaux espagnols leur a certainement permis d'économiser des taxes importantes (20% pour le Roi d'Espagne, et 10% pour le clergé!). Quoi qu'il en soit, après 1600, les colons installés en Amérique importent des purs-sang anglais pour les croiser avec les races présentes sur place (comme les chevaux des Chickasaw, ayant des origines hispanique, barbes et arabes, suite aux apports des conquistadors).

L'un des premier et plus fameux étalon pur-sang anglais importé était le petit-fils de Godolphin Arabian, Janus, né en 1746 et importé en Virginie en 1756. L'influence génétique de Pur-Sang Anglais comme Janus a été primordiale pour le développement de cette race coloniale nommée "Quarter Miler" ou "Quarter Mile Horse". Ce cheval était petit, robuste etrapide. Il était utilisé comme cheval de travail la semaine et cheval de course durant les week-ends. Comme la course de sprint sur plat devint de plus en plus populaire parmi les colons qui pouvaient parier sur les chevaux, le Sprinter Miler a gagné en popularité sur des champs de courses, réduits à une ligne droite dans la grande rue du village ou dans un prés, bien loin des infrastructures de courses anglaises. Contre un Pur-Sang Anglais (meilleur sur 2400m), bien souvent le sprinter local gagnait. Ces croisements avec le Pur-Sang Anglais ont été pris en compte dans le stud-book américain original qui a définit officiellement le Quarter-Horse, dont le nom provient donc de la distance dans laquelle il excelle (le mile, soit env. 440m) que certains ont parcourus avec des vitesses de plus de 88 km/h!

Dans les années 1800, les pionniers partis à la conquête de l'Ouest, on eu besoin d'un cheval robuste et volontaire. Dans la région des grandes plaines, les colons auraient trouvé les chevaux apportés d'Espagne par les conquistadors comme Cortès. Mais parmi ces chevaux de l'Ouest, il y avait aussi des troupeaux de chevaux sauvages, les Mustangs, ainsi que des chevaux domestiqués par les indiens de divers tribus comme les Comanches, Shoshonis ou Nez Percés. Lorsque les pionniers ont croisé le Colonial Quarter Mile Horse avec ces chevaux de l'Ouest, ils ont obtenus un cheval avec un "sens inné du bétail" (cow sense), un instinct naturel pour travailler avec les vaches, le rendant très populaire auprès des éleveurs des ranchs.Pendant de longues années, le cheval est resté essentiel pour les cow-boys dans leur travail quotidien avec le bétail. Les plus grands ranchs ont ainsi fortement contribué au développement du Quarter Horse actuel. Des confrontations entre cow-boys sont nés les disciplines western comme les rodéos, les épreuves de lasso, le tri de bétail ou la maniabilité des chevaux de ranch. Dans le même temps, les courses de sprint restent une attraction importante qui permettent aux éleveurs des bénéfices supplémentaires durant les week-end. C'est pourquoi les croisements avec le Pur-Sang Anglais continuèrent, ainsi que l'apport génétique d'autres races comme l'Arabe, le Morgan, ou le cheval de course nord américain (Standardbread).
En 1940, l'American Quarter Horse Association (AQHA) a été constitué par un groupe de cavaliers et d'éleveurs du Sud-Ouest des Etats-Unis pour préserver les pédigrées de leurs chevaux de ranch. Le Stud-Book du Quarter Horse reste ouvert aux Pur-Sang Anglais; lors de ces croisements, les chevaux sont toutefois enregistrés en annexe du Stud-Book et du coup on les nommes souvent "Appendix" (annexe en anglais). Mais dans le même temps, certains éleveurs, qui affirment que l'apport continu de lignées de Pur-Sang Anglais commence à compromettre l'intégrité du standard de la race par rapport à l'ancien style du cheval, ont créé plusieurs organisations distinctes, afin de promouvoir et d'enregistrer lesQuarter Horses "Fondation ": Foundation Quarter Horse Association (FQHA), Foundation Bred Quarter Horses, National Foundation Quarter Horse Association (NFQHA).

Le paint horse
http://www.fpha.fr/
http://www.apha.com/
Un peu d'histoire

L’histoire du Paint Horse débute au XVIe siècle !

Les origines du Paint Horse en Amérique du nord remontent aux deux chevaux importés par les explorateurs espagnols, descendants des chevaux d'Afrique du nord et d'Asie mineure. L'explorateur espagnol Hernando Cortes en particulier partit à la conquête du nouveau monde en emportant dans ses cales quelques chevaux, dont quelques chevaux dits « pintos » c’est-à-dire avec des taches blanches.

Au début des années 1800, on retrouve dans les troupeaux de chevaux sauvages des plaines américaines plusieurs chevaux tachés.
Capturés et apprivoisés, ces montures parcoururent des milliers de km aux cotés des troupeaux de bisons aussi bien que du bétail.

De part leurs couleurs et leur capacités, ces chevaux deviennent alors rapidement la monture préférée des Indiens d'Amérique, dont les Comanches, réputés fins cavaliers. On a en effet retrouvé de nombreuses peintures rupestres montrant cet engouement pour les ancêtres des Paint Horses.
Les Indiens comme les cowboys selectionnèrent des chevaux robustes, éclaboussés de couleurs.

Avec le temps, les éleveurs ont amélioré progressivement la conformation et les capacités sportives de ses descendants rustiques des mustangs et des poneys colorés.

Chaque génération a transmis ses couleurs particulières et uniques, créant le Paint Horse Américain.

Aujourd'hui, la conformation, l'intelligence naturelle et d'habiles dispositions font du Paint Horse un partenaire idéal pour l'équitation de concours anglaise ou americaine, l'attelage, le travail du ranch, les courses, le rodéo, l'équitation d'extérieur, ou simplement un doux compagnon pour les enfants.

Couleurs et conformation
En terme d’effectif de chevaux, l’American Paint Paint Horse Association (APHA) est la 2eme association de race aux Etats-Unis sur le nombre total de chevaux enregistrés annuellement.
Bien que la couleur de la robe soit essentielle à l'identité de la race, la reconnaissance du Paint Horse américain passe par une identification génétique stricte et une morphologie caractéristique.
Pour être enregistré dans le livre de la race Paint Horse, le père et la mère d’un poulain Paint Horse doivent être eux-mêmes inscrits à l’APHA, à la AQHA (Association Américaine de Quarter Horse), ou au Jockey-Club (Pur Sang) et au moins un des parent doit être un Paint Horse.
L’enregistrement standard du Paint Horse ou « Regular Registry », nécessite que la robe comporte un minimum de poils blancs sur une peau dépigmentée (rose).
Couleur

Chaque Paint Horse révèle une combinaison particulière de blanc avec n'importe quelle couleur de robe : noir, bai, brun, alezan, grullo, crème, palomino, gris ou rouan … Les taches peuvent être de n'importe quelle forme mais d’une taille minimum d’une pièce de 1 dollar.

Les marques blanches sont bien définies sur le plan visuel mais également sur le plan génétique.

Bien que les variétés de couleurs et de taches du Paint Horse soient multiples, les robes sont regroupées en 3 classes bien définies : overo, tobiano et tovero, plus une catégorie de Paint dont le blanc n’est pas suffisamment présent, on dit alors de lui que sa robe est « solid ».

Ses couleurs, taches, associées à une conformation spécifique, ses capacités sportives et une nature agréable, font du Paint Horse un cheval de qualité très apprécié à travers le monde.

La morphologie
Le Quarter Horse et le Paint Horse actuels sont caractérisés par une tête petite, courte et raffinée avec un profil rectiligne; un corps bien musclé, avec une poitrine large et puissante ; une croupe arrondie et une arrière main puissante. Ils mesurent généralement de 145 à 155 cm, même si quelques modèles de Halter ou Hunter peuvent atteindre les 170 cm.
A l'intérieur de ces deux races, il existe quelques morphologies typiques, liées à leurs disciplines de prédilection :


•Le type cheval de travail (du bétail): Ce sont les chevaux que l'on retrouve dans les disciplines du Reining ou du Cutting. Ils sont de plus petites tailles, avec une capacité de mouvements rapides et agiles, ainsi qu'une très puissante arrière main
Le type western pleasure (loisir): Ces chevaux sont souvent un peu plus grand que les chevaux de travail, avec des mouvements plus lents, des allures plus lisse, et une ligne de dos un peu plus longue et droite, bien que disposant encore d'une arrière-main puissante caractéristique de ces races.
-Le type halter (présentation au licol): Les chevaux de présentation en main (au licol ou "halter") sont encore plus grands, avec une musculature impressionnante (de type "body building"), tout en conservant une petite tête avec des ganaches larges. Les avis parmi les propriétaires, éleveurs et vétérinaires sont controversés vis-à-vis des effets sur la santé du cheval de cette extrême masse musculaire à la mode chez les chevaux actuellement spécialisés en Halter. Généralement, ils mesurent de 155 à 163 cm pour un poids dépassant les 550 kg. Il existe non seulement des inquiétudes concernant le ratio poids/squelette du cheval, mais aussi sur le lien qu'il pourrait y avoir entre le développement de la masse musculaire et la maladie génétique HYPP (Hyperkalemic periodic paralysis).

-Le type course et hunter (chasse/obstacle): Les chevaux de course Quarter-Horse et Paint-Horse sont spécialisés dans les courses de sprint couvrant de courtes distances, allant de 200 à 800 m. Aussi ont-ils des jambes plus longues et sont plus fins que les chevaux de travail, mais restent caractérisés par une arrière main musclée et des jambes puissantes. Les chevaux de Hunter qui concourent en obstacle sont plus fins, ressemblant d'avantage au Pur-Sang Anglais, avec en principe un fort pourcentage d'appendix dans leur lignée.

L’appaloosa
HISTOIRE
Le berceau de cette race de chevaux se retrouve sur le vieux continent, à cette époque des chevaux tachetés existaient déjà. Des dessins rupestres de chevaux tachetés furent découverts en France dans les grottes de Lascaux et Pech-Merle, ils datent de 18.000 Av. JC. Nous savons avec certitude qu'aux environs de 1000 Av. JC, des cavaliers asiatiques possédaient des chevaux tachetés quand ils ont conquis l'Autriche actuelle. Le char de combat d'un roi Perse qui attaqua la Grèce était tiré par des chevaux tachetés.

Depuis 1600, des chevaux tachetés firent leur apparition dans toute l'Europe et en 1685, ils furent importés en Angleterre, où naquit un élevage qui existe toujours à l'heure actuelle.

L'Autriche joue un rôle prépondérant pour les chevaux tachetés parce que l'Empire d'Allemagne de Charles Quint englobait également l'Espagne et l'Autriche. Ainsi des chevaux Andalous arrivèrent à Kladrud et plus tard aussi à Lipizza. À Kladrud, de Lourds chevaux qui n'allaient pas à Lipizza furent croisés avec d'autres chevaux lourds donnant ainsi naissance à la race Pinzgauer.
Les origines du cheval Appaloosa se retrouvent exclusivement dans l'élevage des indiens NEZ PERCE.

Parlons maintenant du développement de la race dans le Nouveau Monde. Aux environs de 1500, les premiers Espagnols s'établirent au Mexique pour y élever des moutons et des chevaux. Des Indiens travaillaient chez ces colonisateurs mais ne pouvaient monter leurs chevaux.

Mais, petit à petit, ils volèrent des chevaux aux Espagnols et apprirent à s'en servir. En 1621, un transport maritime partit de Triester jusqu'à Veracruz, des chevaux tachetés se trouvaient à bord. Pourtant de nombreuses années passèrent avant l'arrivée des chevaux dans le nord. C'est probablement vers 1700 que des chevaux tachetés arrivèrent dans les environs de la tribu des NEZ PERCES grâce aux indiens Navajo. Les NEZ PERCES s'établirent vers cette époque dans la région frontalière de l'Oregon, l'Idaho et Washington, où ils vivaient de la pêche. Durant l'été, ils quittèrent la vallée pour s'établir dans la montagne. Là, ils firent du commerce avec les Shoshones. Lors de ces échanges, ils virent pour la première fois un animal de la taille d'un cerf, qui mangeait de l'herbe et qui servait comme animal de bât.

Ils ont bien sûr troqué un de ces animaux, puis deux et ainsi de suite. Quand les NEZ PERCES en possédèrent plusieurs, ils ne les échangèrent plus mais les dérobèrent. Après environ 15 à 20 ans, tous les indiens NEZ PERCES possédaient des chevaux et savaient s'en servir. En moins d'un siècle, un changement radical s'accomplit au sein de cette tribu: d'un peuple de pêcheurs et fermiers, ils passèrent à un peuple de chasseurs nomades. Cette tribu était la seule à élever des chevaux. Cela ne signifiait pas uniquement les multiplier mais bien choisir les chevaux pour l'élevage. Les chevaux les plus lourds ne servaient pas à l'élevage, mais étaient employés comme animaux de bât. Les juments et étalons les plus forts, rapides et agiles étaient destinés à accroître l'élevage de chevaux excellents pour la chasse au bison ou pour la guerre.

Le plus impressionnant est que personne n'avait appris aux NEZ PERCES comment démarrer un élevage. En 1806 parut un article de Lewis dans lequel il décrivait son étonnement face à l'élégance, la qualité et l'endurance des chevaux des NEZ PERCES. Il écrivit aussi que les étalons de moindre qualité furent castrés et que l'élevage fut réservé uniquement aux meilleurs. Ce n'est certainement pas aux NEZ PERCES que l'on doit l'existence des chevaux tachetés, mais c'est certainement grâce à eux que l'Appaloosa brille par ses exploits à travers le monde. Le nom APPALOOSA ne fit son apparition que bien plus tard, aux environs de 1870. A cette époque, des cultivateurs de blé s'établirent le long de la rivière Palouse. Les indiens NEZ PERCES y vivaient également et possédaient un grand troupeau de chevaux tachetés. Les fermiers les appelèrent d'abord "Palouse", ensuite "Palousey Horses" qui devint " A Palousey". Au fil du temps, "A Palousey" fut raccourci en "Apalousey" et de là naquit le mot "Appaloosa".
Le plus triste épisode de l'histoire de l'Appaloosa débuta le 15 mai 1877. Le Général HOWARD ordonna au Chef Joseph et à son peuple de se rendre à la réserve de Lapwai avec tous leurs biens.
Les indiens acceptèrent mais par manque de temps, ils durent traverser la rivière Snake. D'une largeur de 400 m., celle-ci était à cette époque gonflée par la fonte des neiges et constituait un torrent au courant très fort. Les NEZ PERCES gagnèrent l'autre rive poussés par leurs chevaux qu'ils avaient attachés aux radeaux en peau de bison. Mais le courant était si fort que de nombreux chevaux furent emportés. Après ce passage, auquel tous les indiens survécurent, 900 Appaloosa furent noyés.
Les NEZ PERCES avançaient en direction de la réserve de Lapwai. Sur le chemin, plusieurs incidents se produisent entre Indiens et Colons. La situation atteignit son comble lorsque 3 jeunes guerriers tuèrent 4 colons à la rivière Salmon. Une guerre éclata et transforma la caravane de déménagement en une caravane de guerre. A l'aube du 17 juin, les Indiens furent attaqués par le capitaine Perry, mais ses 112 soldats n'avaient aucune chance contre les 65 guerriers NEZ PERCE. Ce fut le début d'une rafle de 3 mois et de 1300 miles ( environ 2080 Km). A Clearwater, le général Howard avec l'aide de 580 soldats attaqua par surprise 100 indiens NEZ PERCE qui ignoraient comment arrêter l'assaut. Les indiens NEZ PERCE continuaient à fuir vers le Lolo Pas pour quitter les Etats-Unis et atteindre Sitting Bull au Canada.
Malheureusement, à cause du télégraphe, l'armée américaine parvint à surprendre les indiens sur leur route. Ainsi, à l'aube du 29 septembre 1877, une autre attaque contre les indiens eut lieu. Six cents soldats se retrouvent face à 120 NEZ PERCES. Ceux-ci parvinrent à endiguer l'attaque, mais furent assaillis pendant 6 jours par les soldats jusqu'à ce que le général Howard les rejoigne avec ses troupes. Le 5 octobre 1877, les indiens se rendirent. Tous les Appaloosa restant furent saisis et vendus à Fort Keogh. Les NEZ PERCES furent amenés à la réserve.
Cependant, quelques personnes avaient toujours une grande passion pour l'Appaloosa. Parmi ceux-ci, notons: Claude Thompson et le Dr. Francis Haines, rassemblèrent toutes les données possibles sur la race et établirent des normes d'élevage, qui existent pour la plupart aujourd'hui .
Ils créèrent ainsi l'Appaloosa Horse Club USA, le 30 décembre 1938 dans l'Etat de l'Oregon.
Durant les premières années, le club comptait 55 membres et 113 chevaux enregistrés.
Tout ceci nous amène à nos jours : l'Appaloosa Horse Club a enregistré plus de 600 000 chevaux.

A savoir qu’il est bien de passer un test génétique et un test nommé les 5 panel pour ses races .

L'équitation


L’Equitation Western est directement issue du travail du bétail dans les ranchs des Etats Unis au 19eme siècle, qui consistait à convoyer, surveiller et trier le bétail d’une manière rationnelle et rapide.
De ce travail est né un dressage propre à mettre en valeur les qualités de disponibilité, d’aisance et de maniabilité du cheval. C’est dans le but d’affiner ce dressage qu’ont été instaurées plusieurs épreuves régies selon des lois bien précises et dont l’ensemble définit ce qu’est de nos jours l’Equitation Western aussi bien aux Etats Unis qu’en Europe.
L'Equitation Western permet une domination et un contrôle total du cheval avec des aides minimums, à condition que le cavalier ait fait de son cheval un partenaire obéissant, ceci à travers un travail effectué avec beaucoup d'amour et de respect. La base essentielle est la confiance réciproque entre le cavalier et le cheval.
Les différences fondamentales essentielles entre l'équitation anglaise et western sont les aides, l'assiette et le tempo.
Le cheval de monte western ne doit pas constamment être soutenu ; l'utilisation traditionnelle du mors, propre aux cavaliers de monte anglaise, n'est pas employée. Le cheval marche d'une manière souple et avec une tenue naturelle, le cavalier lui, est assis d'une manière passive et épouse les mouvements du cheval avec ses hanches. Le cavalier n'emploie les aides du dos, des cuisses ou de la bride que lorsqu'il veut obtenir quelque chose du cheval.
L'Equitation Western prend de plus en plus d'ampleur en Europe et prouvera à la longue qu'elle est idéale comme équitation de loisirs car elle est souple, décontractée, d'une élégance nonchalante correspondant aujourd'hui à la conception des amis du cheval.

Une grande majorité de cavaliers venus à l’équitation western pratique rarement la compétition. Leur plaisir est de monter des chevaux calmes et bien éduqués sur des selles particulièrement confortables dans la campagne. Pourquoi pas ? C’est vrai que tout dans le travail du jeune cheval western prédispose à être une monture sûre, répondant à des aides légère, et attentif aux sollicitation de son cavalier. Mais la diversité des épreuves qui existe dans l’équitation western offre à chacun, quels que soient ses préférences, son niveau ou les capacités de son cheval, la possibilité d’aller plus loin. Les heures consacrées à l’entraînement ne font qu’approfondir la complicité du couple cavalier/cheval. Il y en a pour tous les goûts, amateurs de sensations fortes comme amoureux de la perfection des gestes. Pour tous les âges et pour tous les niveaux. Sans distinction de races.
Le fameux calme du cheval western, capable de rester à l’arrêt, de longs moments sans bouger une oreille vient de lui-même si toutes les étapes du travail ont été abordées avec l’état d’esprit que nous venons de décrire. Parce que, comme nous l’avons vu, tous les chevaux préfèrent rester tranquilles que s’agiter et transpirer. Mais pour cela, il ne faut qu’il ait été habitué à obéir par seule peur des punitions. Dans ce cas, il reste un cheval stressé et c’est logique qu’il ait le plus grand mal à être calme.
Si on regarde de près les épreuves d’équitation western que sont le pleasure, le trail, le reining, le western riding ou encore le western horsemanship, toutes les transitions, les changement de directions, les arrêts ou les recules doivent être le plus précis possibles. Mais que ce soit pour les terrains de concours ou pour les promenades en forêt, le travail est le même.

Voici un post pour le travail .https://www.chevalannonce.com/forums-1868609-seances-de-travail-western

Edité par manueti le 14-12-2014 à 18h57

Manueti

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Posté le 14/12/2014 à 17h46

Voici quelques disciplines .

Reining



Cutting



Trail



Trail extrême



Showmanship



Pleasure




Klarabigona

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Posté le 14/12/2014 à 17h58

Très beau post ( que j'ajoute à mes favoris ) merci d'avoir pris le temps de le faire.
J'ai depuis quelques années l'envie d'essayer l'équitation western, malheureusement c'est encore difficile de trouver près de chez moi. En tout cas ça reste dans un coin de ma tête pour un peu plus tard!

Du coup j'aimerai en profiter pour poser une question,
concilier équitation dite "classique" et équitation "western" sur le même cheval à un bon niveau ( ça peut vouloir tout dire on est d'accord ) c'est possible ? Enfin je veux dire aux niveaux des aides et apprentissages, peuvent-ils être complémentaires et/ou source de contre-sens?

Edit : on ne voit pas les photos
re-edit : pour l'auteur, pour ne pas polluer le post je peux peut-être en ouvrir un autre ..

Edité par klarabigona le 14-12-2014 à 18h00



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Posté le 14/12/2014 à 18h13

Je vais commencer par me présenter .

Donc Manueti ,la trentaines bien tassé .

J'ai découvert l'équitation western il y a une dizaine d'années .

J'ai débuté en barrel mais je me suis vite tournée vers le travail de bétail .

J'ai un galop 7 classique "obtenu en 98 "et j'attend avec impatience qu'une structure s'ouvre par chez moi "chose faite depuis peu " pour pouvoir continuer mon apprentissage .

Actuellement proprio de 2 Paint horse de lignée bétail dont mes objectifs sont le trail "j'espère pouvoir faire du trail extrême " ,pleasure et le travail du bétail en loisir "surtout le cutting " J'ai la chance de pouvoir être encadré par des pros qui viennent de plusieurs horizon "cutting ,barrel , reining...."



Edité par manueti le 14-12-2014 à 18h34



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Posté le 14/12/2014 à 18h17

Génialissime ce post !

Ayant eu la chance d'avoir essayer l'équitation western une fois (en Normandie) je n'ai qu'une envie : recommencer ! C'est une mentalité tellement différente du classique ...


Edit : moi je les vois les vidéos

Edité par tysha09 le 14-12-2014 à 18h26



Manueti

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Posté le 14/12/2014 à 18h20


klarabigona a écrit le 14/12/2014 à 17h58:
Très beau post ( que j'ajoute à mes favoris ) merci d'avoir pris le temps de le faire.
J'ai depuis quelques années l'envie d'essayer l'équitation western, malheureusement c'est encore difficile de trouver près de chez moi. En tout cas ça reste dans un coin de ma tête pour un peu plus tard!

Du coup j'aimerai en profiter pour poser une question,
concilier équitation dite "classique" et équitation "western" sur le même cheval à un bon niveau ( ça peut vouloir tout dire on est d'accord ) c'est possible ? Enfin je veux dire aux niveaux des aides et apprentissages, peuvent-ils être complémentaires et/ou source de contre-sens?

Edit : on ne voit pas les photos
re-edit : pour l'auteur, pour ne pas polluer le post je peux peut-être en ouvrir un autre ..


Le but de mon post est le partage .

Mince je vais voir pour les vidéos .


Concilier le classique et le western est plutôt difficile .On peut le pratiquer pour loisir mais de là à avoir un bon niveau des deux disciplines sur le même chevaux est un peu utopique .
D'une part l'éducation faite aux poulains depuis leur naissance est différente.

Pour le travail que je le dis plus haut il y a une grande différences entre l'équitation anglaise et western qui sont les aides, l'assiette et le tempo.


Edité par manueti le 14-12-2014 à 18h31



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Posté le 14/12/2014 à 18h29


manueti a écrit le 14/12/2014 à 18h20:


Pas du tout , le post est là pour ça .

Mince je vais voir pour les vidéos .


Concilier le classique et le western est plutôt difficile .On peut le pratiquer pour loisir mais de là à avoir un bon niveau des deux disciplines sur le même chevaux est un peu utopique .
D'une part l'éducation faite aux poulains depuis leur naissance est différente.

Pour le travail que je le dis plus haut il y a une grande différences entre l'équitation anglaise et western qui sont les aides, l'assiette et le tempo.



D'accord merci de m'éclairer
Ton cas est super intéressant en tant que cavalière des deux horizons!
Tu pourrais expliquer un peu tes deux visions "classique" et "western"? Ce que t'apporte les deux, les différences, les + et les -, et si tu les trouve complémentaires?

( hum hum quand tu auras le temps bien-sûr je bombarde pas de questions non non.. ).

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Posté le 14/12/2014 à 18h31


tysha09 a écrit le 14/12/2014 à 18h17:
Génialissime ce post !

Ayant eu la chance d'avoir essayer l'équitation western une fois (en Normandie) je n'ai qu'une envie : recommencer ! C'est une mentalité tellement différente du classique ...


Edit : moi je les vois les vidéos


Ah bah zut c'est mon ordi alors au temps pour moi

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Posté le 14/12/2014 à 18h33

C'est clair que j'ajoute ce sujet à mes favoris ! =)
Ayant fait de l'équitation western dans un ranch tout près de chez moi, je n'ai qu'une envie : c'est de me remettre en monte western, juste pour le plaisir !
C'est vrai qu'on n'a pas les mêmes sensations que lorsqu'on monte en classique...

Manueti

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Posté le 14/12/2014 à 18h46


klarabigona a écrit le 14/12/2014 à 18h29:


D'accord merci de m'éclairer
Ton cas est super intéressant en tant que cavalière des deux horizons!
Tu pourrais expliquer un peu tes deux visions "classique" et "western"? Ce que t'apporte les deux, les différences, les + et les -, et si tu les trouve complémentaires?

( hum hum quand tu auras le temps bien-sûr je bombarde pas de questions non non.. ).



Pour être honnête à mes débuts je me suis senti handicapé ,car ceux que j'ai appris en classique m'ont beaucoup ralenti dans mon apprentissage .

J'ai dût tout reprendre à zéro .

Il y a pleins de choses qui les distingues ,les mentalités "parfois brut de pomme mais très familiale " ,les tenues ,la différence entre les chevaux ......

Pour moi ,elles ne sont pas complémentaire ."cela reste mon avis"

Zaza1303

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Posté le 14/12/2014 à 18h56

Merci pour toutes ces infos très enrichissantes

Je me pose une question :

Pourquoi les allures en western, sont "petites", comme dans la vidéo de Trail par exemple, c'est du petit trot ou petit galop, même le pas est très lent, pourquoi ?

Si on compare au "classique", un cheval qui n'est pas dans ses traces, on dit qu'il n'engage pas, que c'est mauvais pour lui ect ... Alors que là en monte western, c'est normal, et les chevaux s'en portent très bien, ils sont même beaucoup mieux physiquement je trouve (ce n'est que mon avis, ça n'engage que moi ). Mais voilà cette question je me la pose depuis longtemps, pourquoi en classique ce n'est "pas" bien et que ça l'est en "western" ?

Clarasaurbock

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Posté le 14/12/2014 à 19h33

Très beau post ! Je l'ajoute à mes favoris et merci d'avoir pris le temps de le faire !

Manueti

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Posté le 14/12/2014 à 21h09

Le cheval de monte western est travaillé avec des allures en général plus lentes que le cheval de monte anglaise. Le jog est un trot lent, et le lope un galop raccourci, avec les rênes détendues. La tenue du cavalier est relaxée, et il peut ainsi parcourir de longues distances sans fatigue.

En western on demande des allures lentes et rasantes ,malgré cela il ne faut pas croire il y a de d'engagement sinon on aurait souvent des chevaux sur les épaules .


Alma

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Posté le 14/12/2014 à 21h19

je ne connais pas du tout la monte "dite" western.. mais je vais suivre ..

je jour où je me décide à "remonter", pourquoi ne pas changer de discipline ... carrément ...

mais pour la monte à la cool hein ...balade,.. je prends de l'âge quand même .. j'approche de la retraite ..

Manueti

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Posté le 14/12/2014 à 21h43

Merci Alma


Manueti

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Posté le 14/12/2014 à 22h08

Tout comme dans les autres disciplines ,on peut trouver un nombre important de type de mors western .

Malgré le coté esthétique de certain , il faut bien faire attention à leur utilisation "je pense en particulier les mors à levier avec gourmette ".






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