Orientation : completement perdue

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Rockisbakk

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Orientation : completement perdue
Posté le 19/01/2015 à 20h07

Bonjour à toutes et à tous.

Je préviens d’avance, gros pavé en vue.

D’habitude, je suis pas vraiment du genre à venir pleurer sur un forum, ou même ailleurs, mais là, j’ai vraiment besoin d’extérioriser. Habituée de C.A, je suis là sous un autre compte, que je fermerais plus tard.


Quand j’étais au collège, qu’on me demandait ce que je voulais faire plus tard, je ne savais pas trop, je répondais vétérinaire, un peu pour faire plaisir à mes parents et aux profs, parce que j’avais rien d’autre, que je ne concevais pas ma vie sans animaux dans mon quotidiens. J’ai fais mon stage de troisième en Centre Equestre (je ne montais pas à cette époque) auprès d’un palefrenier. Malgré le froid et un maitre de stage absent (j’ai passé la plupart de mon temps avec les autres stagiaires) ça a été une des meilleures semaines de ma vie. Néanmoins, avec mon « niveau » il est hors de question pour mes parents que je fasse palefrenière.
Après un brevet obtenu haut la main, je m’oriente « automatiquement » vers une seconde générale, qui se passe plutôt bien. Entre temps, je commence l’équitation dans un petit club de campagne qui ne me conviens pas toujours mais qui au fond est pas mal.
Vient l’heure de choisir ma première : S, ES ou L.
Etant plutôt allergique à l’économie, je laisse ES de côté. Je vais en S, qui « ouvre plus de portes ». L, ça me plaisait moyennement, j’adore lire, écrire, mais je ne me passionne pas pour les autres langues, ni pour tout ce qui est philo ou analyses de texte.


La première S se passe relativement bien, toujours des bonnes notes, toujours première de la classe. Je ne sais toujours pas quoi faire plus tard, je réponds toujours véto, tout en sachant parfaitement au fond de moi que ce n’est pas ce que je veux faire. Mais bon, « j’ai le temps », après tout, j’ai encore un an pour me décider….
Pendant les vacances d’été, je me fais une belle entorse au genou qui m’empêche de reprendre l’équitation.
De retour au lycée pour l’Année avec un grand A, celle du Bac, cette année dont on nous parle depuis des années. Cette année se passe bien niveau scolarité, mais Janvier arrive, et avec lui le fameux site APB (Admission Post-Bac) et l’heure fatidique du choix : je fais quoi l’année prochaine ? Plus question de répondre véto juste pour faire plaisir. Oui, mais quoi alors ?
Cette année là, je tente le concours infirmière. Ce n’est absolument pas une vocation, j’en ai conscience, mais juste une voie qui m’a plu à l’époque. Ca m’arrangeait bien d’avoir quelque chose à faire. N’étant pas sûre d’être prise (c’est un concours), je dois trouver une voie de secours. Comme me débrouille bien en bio, je m’inscris en Licence de bio sur APB, dans l’espoir que peut-être, ça me plaira.
Je réussis à ma grande surprise l’épreuve d’admissibilité du concours. Je bosse donc comme une malade l’oral. Entre la préparation de l’oral, celle du Code, celle du Bac, et d’un concours de bio, pas trop le temps de respirer, et c’est parfait, c’est ce qu’il me faut : pas le temps de penser à autre chose. Le Bac arrive très vite, peu après l’oral d’infirmière qui s’était plutôt bien passé malgré le fait qu’elles aient longuement insisté sur mon jeune âge. Le Bac s’est pas trop mal passé, je vise à peine la mention AB.
Les résultats tombent : TB au bac, mais échec au concours : note éliminatoire.
Ca sera donc la fac de bio pour moi. J’angoisse tout l’été. En plus de ne pas du tout avoir envie d’y aller, ça ne me mène à rien d’intéressant, une année de perdue donc.


Septembre. Entrée en fac, nouvelle ville (grosse ville qui me change de ma campagne), cité universitaire. Dès la première semaine je perds pied. Ca ne me plait pas du tout. Je m’aperçois que je ne veux surtout pas continuer dans les sciences. Ce n’est pas que je n’y arrive pas, mais ça ne me plait pas. Je veux arrêter, trouver autre chose, dès mi-septembre, mais je ne sais pas quoi, et mes parents mettent ça sur le changement de lieu, de cours, de méthodes et veulent que je reste à la fac. « C’est le début, tu va t’y habituer, ça va te plaire, tu verras ».

Les mois passent, c’est toujours autant l’horreur à la fac, les cours ne m’intéressent pas du tout, mais je bosse quand même pour mes parents. Chez moi (famille nombreuse on est 4 enfants) c’est la galère en ce moment : mon père à des soucis de santé, il doit se reconvertir. Mon petit frère devient imbuvable et énerve tout le monde à la maison, une sœur qui entre en 3ème, l’autre en 6ème, bref pas mal de soucis à la maison, alors inutile d’en rajouter. Je ramène quelques bonnes notes, fait mine de rien les week-ends. Mais la semaine je n’en peux plus, je passe tout mon temps dans ma petite chambre, je sèche certains cours. Je n’aurai jamais autant pleuré que ces derniers mois. En tout cas, je sais une chose, il faut que je trouve autre chose pour l’année prochaine, je ne veux pas revivre ça une autre année, déjà que je ne sais pas comment tenir jusqu’à la fin du premier semestre. Mais voilà, je ne trouve rien. Je sais que je ne repasserais pas le concours. Le métier n’est pas pour moi. La pilule est dure à avaler pour mes parents, qui pensaient que c’était vraiment ce que je voulais faire.
Me voilà de retour à la case départ, j’ai jusqu’à Janvier pour trouver une formation. Je fais des dizaines de tests d’orientation, qui donnent des métiers qui ne m’intéressent pas.
Oui, mais voilà, rien ne m’intéresse. Dès que je me mets à penser à un métier, je trouve quelque chose qui fait que non, ça ne marchera pas. Je n’arrive pas à m’imaginer dans 5, 10 ou 20 ans. Je ne me vois aucun avenir.
J’ai eu 1 mois de vacances à Noël. Je suis restée chez moi tout ce mois, sans rien faire, à part « geeker », écouter ma musique, lire et chercher un métier, une formation. Pour mes parents, je ne me bouge pas assez, ce n’est pas normal de ne pas avoir d’envie à mon âge, qu’il faut que j’arrête de chercher, que je trouve. Mais je ne trouve pas.
J’ai envoyé ma candidature aux 10 écoles de chiens guides d’aveugles pour devenir éducateur, mais les places sont rares, souvent pour les adultes. Donc sans beaucoup de chance d’avoir quelque chose au final.
Comme je ne trouve rien qui me plait, je me résous à continuer à la fac, tout en sachant que ça ne m’emmène nulle part. La formation d’auxiliaire véto peut-être, mais il se trouve qu’à niveau bac, la formation (qui se fait en alternance) est bien moins rémunérée qu’à bac+2(55% pour 90% du SMIC), alors mes parents me poussent à aller jusqu’à bac+2. Sauf que pour moi, continuer en fac, c’est juste inconcevable. Je viens de faire ma rentrée de 2nd semestre et je me rends bien compte que ça ne marchera pas la pour moi la fac. J’ai parcouru des listes et des listes de métiers de formation, sans trouver. J’aimerais quelque chose de plutôt court, (pas bac+5) et de pratique, de professionnalisant, pas juste des cours théoriques.
Donc voilà où j’en suis aujourd’hui, pas encore 18 ans et je suis complètement perdue, je n’ai plus aucune envie, je passe mon temps à penser à mon orientation, ça me ronge complètement. J'en viens à regretter d'avoir eu ces bon résultats, je me dis que ça m'a quand même fermé des portes.


Voilà, pavé achevé, ça fait un peu du bien. J’ai surtout créé ce post pour me vider de tout ça. Si certain-e-s ont des conseil ou témoignages …..

Merci à ceux ou celles qui ont lu

Lutin01

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Posté le 19/01/2015 à 22h36

On dirait moi il y a quelques années ... Sortie d'un bac L sans idées précises, fac d'espagnol que j'ai arrêté parce qu'à part faire prof y avait aucun débouché et je voulais pas faire ça ...
Concours infirmier aussi que j'ai eu les doigts dans le nez sans même me préparer, j'ai fait 2 ans et j'ai tout arrêté, pas le caractère à supporter ce milieu, le statut de stagiaire, les critiques méchantes et injustifiées, le jugement tout ... Je ne supportais plus. Dommage car toute la partie technique de soins et de contact au patient me plaisaient assez.

Bref. Je pense qu'un des noeuds de ton problème, hormis de ne pas savoir où aller, c'est tes parents. Pour ne pas les décevoir et parce qu'ils t'ont toujours poussé à faire les choses en grand avec tes capacités scolaires. Les miens n'ont pas forcément compris quand j'ai arrêté l'école d'infirmière, ils voyaient une belle carrière, un boulot d'assuré, un salaire plutôt sympa bref une vie qu'ils trouvaient confortable.

Oui mais dis-toi bien qu'il s'agit de ta vie. C'est toi qui devra te lever pour aller bosser, y passer tes journées et une longue partie de ta vie. Alors autant que ça plaise non ? Tu l'as testé toi-même, on est vite tellement malheureux de travailler sans aimer ce qu'on fait.

Comme toi quand j'allais à des rdv d'orientation ou que je lisais les bouquins, invariablement je regardais les pages animaux. Oui mais pas de débouchés, salaire minime, conditions difficiles ... C'est pénible ce moment d'indécision totale, tu flottes dans un espèce de brouillard permanent et tu sais pas si tas envie de pleurer ou de rire de désespoir. Au bout de mon 2ème échec ( école d'infirmière donc ) j'ai dit merde. Je veux bosser avec les animaux alors je tente, pour pas regretter !

J'ai commencé à faire des stages grâce à la Mission Locale ( qui sont bien plus compétents que Pole Emploi soit dit en passant ), tenté un concours, l'ai eu, fais l'école que je voulais et voilà ! J'ai peut-être perdu des années mais qu'est-ce que c'est bon de faire enfin ce qui nous rend heureux !!! Je ne regrette pas d'avoir fait tout ce chemin.
Ose tes rêves !

Si tu ne sais pas quoi faire du tout, bien que tu saches déjà que tu préfères quelque chose de court et si possible de professionnalisant, crois-moi c'est un bon début, va voir à la Mission Locale près de chez toi. Tu es suivi jusqu'à tes 25 ans, ils établissent un dossier, t'aident dans tes recherches ( de stage, d'école, de formation etc ), ils te suivent vraiment bien je trouve. Ils proposent aussi des tas d'annonces de boulot job d'été ou autres ça vaut le coup d'essayer si tu es perdue.

Et bon courage !!!

Rockisbakk

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Posté le 19/01/2015 à 22h51


roxundrouky a écrit le 19/01/2015 à 21h56:

Rien d'autre? Sans pour autant que ce soit une passion, mais plutôt un centre d'intérêt
Voyage, dessin, avion, voiture, cuisine, sport, informatique, film, ect...


Euh, ben moi à part la musique et mes séries ... y'a plus grand chose qui me fait envie.

Rockisbakk

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Posté le 19/01/2015 à 22h53

Bon, je vais me coucher histoire de réfléchir à tout ça (la nuit porte conseil ... ou pas ^^)
En tout cas, merci beaucoup à toutes. Ça du bien de voir que je suis pas la seule à passer par là. Ça fait longtemps que je voulais poster ce sujet, mais j'osais pas, là je regrette pas !
Merci pour vos conseil !!!

Zerofuel

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Posté le 19/01/2015 à 23h46

Je me suis reconnu dans ton "pavé" !
J'étais nul en maths car ça ne m'intéressait pas et je ne comprenais rien. J'étais plutôt bon en français (latin et grec au bac) et en philo. Et je me suis retrouvé comme un c*n avec mon bac C (S en anciens francs...) en poche fin juin à 17 ans et un mois. Avec 6/20 en maths...
Dans ma classe de terminale C, tout le monde s'est inscrit en maths sup. Sauf moi.
Donc fac. De médecine (j'étais 1er en SVT au lycée). 9 ans plus tard, j'étais thèsé. La médecine est certes passionnante.
Mais je me suis aperçu plus tard que j'étais un manuel, pas un intello. Le travail du bois me parle. J'aurais dû être menuisier ou ébéniste. Je me suis installé un super-atelier. J'adore bricoler. Mais je ne serais jamais qu'un amateur...

Moralité : il ne faut pas confondre vitesse et précipitation : on peut largement faire un break d'un an pour explorer le monde et se trouver ! Quitte à bosser 47 ans, autant ne pas se tromper !

Soleil68

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Posté le 20/01/2015 à 11h08

Petititi : Tu viens de me mettre le doute maintenant. Je préfèrerais comme en terminale mais le DUT génie biologique à l’air vraiment intéressent.

J'ai vraiment pas envie de me tromper et perdre encore une année

Gfgraphic

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Posté le 20/01/2015 à 13h08

Perso j'ai fait un an en fac de bio, parcequ'après le bac S quand tu ne sais pas quoi faire c'est souvent là que tu atterris...j'ai enchainé sur 2 ans en arts appliqués...j'ai stoppé mes études en cours d'année, trouvé un job de vendeuse en prêt à porter pendant 6 mois, enchainé avec un job chez un photographe (du coup pas de reprise d'études comme je l'avais prévu initialement)...j'y suis resté 6 ans.
Puis j'ai déménagé pour suivre mon compagnon, j'ai été embauchée un temps dans une animalerie, mais je ne supportais plus la vente aux particuliers et du coup j'ai trouvé un job plus administratif dans une PME, où j'évolue depuis 7 ans.
J'avais dit que je ne bosserais jamais derrière un bureau, et finalement c'est pas si mal, je ne finis pas trop tard et pas crevée pour profiter de ma jument, j'ai mes we tranquilles!

Quand j’étais lycéenne j'avais des facilités, et je n'aurais pas cru finir ou je suis aujourd'hui...mais je suis loin d'être malheureuse! Mes différentes expériences m'ont forgé le caractère, et depuis mes 20 ans j'ai du rester en tout et pour tout 1 mois au chômage. J'ai un salaire correct (de toute façon ce n'est pas un objectif premier pour moi, tant que je peux m'assumer et prendre soin de mes animaux je n'ai pas besoin de plus).

Tout ça pour te dire, on ne sait jamais de quoi demain sera fait Aie confiance, et la vie t'ouvrira des portes que tu ne soupçonnais peut-être même pas

Reine_lezard

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Posté le 20/01/2015 à 13h32

Qu'est-ce qui te déplaît dans les "sciences" ? Le manque d'applications pratiques ?

Sortant d'un bac S que j'ai eu de justesse, je comprendrai

Il m'était impossible d'entrer en véto (trop mauvaises notes), et je ne m'imaginais pas en maths, en médecine ou en école d'ing (pour les mêmes raisons, faut être réaliste)... pas même en fac de bio car même si là mes notes étaient un peu moins mauvaises, le côté "sciences fondamentales" me rebutait. J'ai voulu entrer en BTS gestion de l'environnement (j'ai aussi essayé gestion forestière), ça me parlait bien mais encore une fois mes mauvais résultats m'ont desservi, je n'ai pas été prise.

En désespoir de cause je me suis tournée vers une fac de géographie, et j'ai bien fait puisque j'y ai tracé ma route jusqu'au master, qui m'a valu une embauche directe à la sortie.

Le bagage scientifique peut être un plus dans de nombreuses formations : en sciences humaines comme ailleurs, il peut être utile d'avoir un "raisonnement scientifique", en tout cas de ne pas avoir peur de faire quelques calculs. Donc tu as un large choix surtout qu'en plus tu as l'air d'avoir de bons résultats

Quant aux formations techniques... ben oui c'est "de la science" mais c'est du concret, ça pourrait peut-être te plaire. Dans le cadre de mon boulot, par exemple, j'ai été amenée à suivre des formations en bâtiment, je m'en suis bien sortie (ça m'a permis de me rappeler quelques cours de physique ou de géométrie...)



C'est bien de prendre son temps pour y réfléchir, c'est ton avenir qui est en jeu... par contre attention, ne t'attends pas forcément à trouver un job de rêve qui sera à la fois passionnant, pas stressant, bien payé et à pile 35h/semaine... Faut aussi être réaliste, malheureusement. Le boulot ce n'est pas toujours une partie de plaisir. Certains jeunes glandent tant qu'ils sont étudiants en disant qu'ils auront bien le temps plus tard de penser à leur avenir professionnel, qu'ils veulent faire des études dans un domaine qui leur plaît et crotte s'il n'y a pas de débouchés derrière... sauf qu'au bout d'un moment l'avenir en question est à leur porte, et qu'ils se retrouvent avec un diplôme qui ne sert à rien. Faut bien gagner sa croûte à un moment, et là pour le coup ces jeunes risquent fort de se retrouver dans des boulots précaires vraiment PAS intéressants... quand ils ne sont pas bonnement au chômage.

Edité par reine_lezard le 20-01-2015 à 13h40



Petititi

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Posté le 20/01/2015 à 19h06


soleil68 a écrit le 20/01/2015 à 11h08:
@Petititi : Tu viens de me mettre le doute maintenant. Je préfèrerais comme en terminale mais le DUT génie biologique à l’air vraiment intéressent.

J'ai vraiment pas envie de me tromper et perdre encore une année


Ben oui franchement le dut c'est vraiment pas ce qu'ils disent sur les plaquettes....

Zerofuel

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Posté le 20/01/2015 à 21h43


reine_lezard a écrit le 20/01/2015 à 13h32:

C'est bien de prendre son temps pour y réfléchir, c'est ton avenir qui est en jeu... par contre attention, ne t'attends pas forcément à trouver un job de rêve qui sera à la fois passionnant, pas stressant, bien payé et à pile 35h/semaine... Faut aussi être réaliste, malheureusement. Le boulot ce n'est pas toujours une partie de plaisir. Certains jeunes glandent tant qu'ils sont étudiants en disant qu'ils auront bien le temps plus tard de penser à leur avenir professionnel, qu'ils veulent faire des études dans un domaine qui leur plaît et crotte s'il n'y a pas de débouchés derrière... sauf qu'au bout d'un moment l'avenir en question est à leur porte, et qu'ils se retrouvent avec un diplôme qui ne sert à rien. Faut bien gagner sa croûte à un moment, et là pour le coup ces jeunes risquent fort de se retrouver dans des boulots précaires vraiment PAS intéressants... quand ils ne sont pas tout bonnement au chômage.

+1, chère icaunaise !
ça va sans dire, mais ça va mieux en le disant ...
Si il y a UN message à faire passer à la jeune génération, c'est de ne pas perdre de vue qu'il convient d'exercer un métier dont la société a besoin ... et qui ne soit pas délocalisable !
Donc déjà, on ne fait pas des études, on apprend un métier ! Le but n'est pas d'être bac + 20 (et au chômdu), mais d'être employable... et employé.
Entre 5 ans de socio en fac et une formation pro de couvreur, y a pas photo !

Lutin01

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Posté le 20/01/2015 à 23h32


zerofuel a écrit le 20/01/2015 à 21h43:

+1, chère icaunaise !
ça va sans dire, mais ça va mieux en le disant ...
Si il y a UN message à faire passer à la jeune génération, c'est de ne pas perdre de vue qu'il convient d'exercer un métier dont la société a besoin ... et qui ne soit pas délocalisable !
Donc déjà, on ne fait pas des études, on apprend un métier ! Le but n'est pas d'être bac + 20 (et au chômdu), mais d'être employable... et employé.
Entre 5 ans de socio en fac et une formation pro de couvreur, y a pas photo !




Je suis carrément pas d'accord parce que dans le contexte actuel, on ferait pas grand chose ! Moi ça me choque ce genre de propos. On ne choisit pas un métier parce que ça gagne bien, parce qu'on a des vacances ou que sais-je ...
T'as déjà eu un prof qui a choisi ce boulot pour les vacances et la sécurité de l'emploi mais que ça emmerde et qui aime pas les gosses ? Bah c'est la cata pour les 2 parties ...
T'imagines les pros de la santé qui ont choisi ça pour la renommée et le salaire mais qui en ont rien à foutre de faire une erreur qui peut tuer ?

N'importe quel boulot a des contraintes mais apprécier ce qu'on fait aide à les rendre bien plus supportables voire négligeables. L'inverse par contre te rend tout super compliqué, te mine le moral et ça peut aller loin ...
Parfois on a pas le choix ... Mais quand on l'a, ce serait idiot d'aller s'enterrer dans un truc qui ne nous intéresse pas juste parce qu'il y a du boulot. Ou alors plus tard, après avoir essayé de faire ce qu'on voulait sans que ça marche. Histoire de ne pas rester à rien faire.

Zerofuel

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Posté le 21/01/2015 à 08h18


lutin01 a écrit le 20/01/2015 à 23h32:

Je suis carrément pas d'accord parce que dans le contexte actuel, on ferait pas grand chose ! Moi ça me choque ce genre de propos. On ne choisit pas un métier parce que ça gagne bien, parce qu'on a des vacances ou que sais-je ...

?????????????
Ou ai-je dit qu'il fallait choisir un métier qui "gagne bien" ou pété de vacances ?
Il faut choisir un métier utile (voire même indispensable, en temps de crise) à la collectivité. Ainsi, ce qu'on fait a du sens et on est sûr de pouvoir travailler et être payé en retour.
A ce titre, en choisissant un métier lié aux besoins fondamentaux de tout individu (se nourrir, se loger, se soigner, être en sécurité et éduquer ses enfants), on est certain de faire oeuvre utile et de trouver du boulot en France. Toutes les autres activités (se déplacer, se distraire, se cultiver, s'habiller ...) sont à géométrie variable en temps de crise. Les boulots qui leurs sont associés sont donc plus aléatoires et plus délocalisables.
Ceci dit, rien n'empêche de faire des "études" pour le fun (par goût, enrichissement intellectuel, papillonnage, etc...) ne débouchant sur aucun métier, mais si ensuite on se retrouve à Pôle emploi, faut pas venir se plaindre.
A démarche égoïste, sanction collective !

Soleil68

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Posté le 21/01/2015 à 11h08


petititi a écrit le 20/01/2015 à 19h06:


Ben oui franchement le dut c'est vraiment pas ce qu'ils disent sur les plaquettes....


Tu fais un DUT c'est ça ?

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Posté le 21/01/2015 à 11h15

et pourquoi ne pas tt stopper qq temps??!!

un gros STOP!

il existe le cervice civique, peut etre peux tu y faire plusieurs postes differents meme, ca permet d'acquerir une maturite, des connaissances, de grandir quoi... de faire un peu le point tranquillement mais sans rester inactif.

Petititi

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Posté le 21/01/2015 à 12h54


soleil68 a écrit le 21/01/2015 à 11h08:


Tu fais un DUT c'est ça ?


soleil68 oui je suis en dut génie bio option abb et là pour te donner une idée je sors de 2h de td parce que la semaine pro j'ai 4h de tp d'ovariectomie......

après je supporte absolument pas ce genre de tp.

Et l'année pro si je n'ai pas mes concours para med je bascule en IAB

Redhorse38

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Posté le 21/01/2015 à 13h07


zerofuel a écrit le 21/01/2015 à 08h18:

?????????????
Ou ai-je dit qu'il fallait choisir un métier qui "gagne bien" ou pété de vacances ?
Il faut choisir un métier utile (voire même indispensable, en temps de crise) à la collectivité. Ainsi, ce qu'on fait a du sens et on est sûr de pouvoir travailler et être payé en retour.
A ce titre, en choisissant un métier lié aux besoins fondamentaux de tout individu (se nourrir, se loger, se soigner, être en sécurité et éduquer ses enfants), on est certain de faire oeuvre utile et de trouver du boulot en France. Toutes les autres activités (se déplacer, se distraire, se cultiver, s'habiller ...) sont à géométrie variable en temps de crise. Les boulots qui leurs sont associés sont donc plus aléatoires et plus délocalisables.
Ceci dit, rien n'empêche de faire des "études" pour le fun (par goût, enrichissement intellectuel, papillonnage, etc...) ne débouchant sur aucun métier, mais si ensuite on se retrouve à Pôle emploi, faut pas venir se plaindre.
A démarche égoïste, sanction collective !


La culture serait donc un domaine secondaire ? Il me semble pourtant que c'est fondamental.

En ayant choisi un métier culturel et artistique, je n'ai absolument pas l'impression d'avoir fait un choix égoïste.

J'ai effectivement suivi cette voie par goût, par passion, et à mon sens c'est indispensable : pour faire un métier correctement il faut l'aimer, au moins un minimum.
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