Avec le mien, je me sers d'un gogue. Dès qu'il est branché il se met direct au travail dans la bonne attitude, et dans ce cas le gogue n'est pas tendu.
Par contre, si je lui met pas, il ne se met pas au travail et reste la tête en l'air.
Je le dis et je le répète je ne suis pas anti enrênement.
Sauf que là vous prenez un peu le problème à l'envers.
Si votre cheval ne trouve la bonne attitude que "branché" à un gogue, c'est que la base n'est pas acquise.
Le principe de l'enrênement c'est approfondir ou affiner les choses
Comme le dit très justement Dolimos, il faut savoir enlever tout le matos, prendre le temps, d'installer les choses pour obtenir un résultat qui va venir du cheval.
Ce que le cheval va te donner par lui même est bien plus intéressant.
1- C'est qu'il a acquis ce mouvement et l'attitude (notamment l'extension et la décontration). Cela demande un engagement total et sollicite entièrement la muscu de cheval.
Donc gain physique
2- Ce qu'il sait faire seul en longe (encore mieux en liberté) il le retrouvera bien plus facilement monté. Le cavalier induit la bonne attitude donc le cheval doit aller encore plus vite retrouver la bonne réponse qu'il a acquise en longe ou en liberté.
donc continuité dans les différentes façon de travailler et gain en fluidité
3- Les enrênements peuvent limiter les chevaux dans la recherche de la bonne attitude. En grossissant la chose ca leur dit : " Si tu te mets comme ca, tu n'auras d'incorfort"
Pour aller au fond des choses, il ne faut pas que le cheval cherche juste l'absence de d'inconfort. Il faut qu'il aille un poil plus loin pour qu'il comprenne que non seulement avec la bonne attitude il n'a pas d'inconfort mais qu'en plus il peut y trouver un vrai confort pour lui!
Et l’enrênement à tendance à faire négliger cette dernière nuance.
Souvent nous cavaliers on voit le cheval dans la bonne attitude, on est content et on s'arrête là!