merci à vous d'avoir pris le temps de m'aider
j'ai fait ça, c'est peut être mauvais mais fallait bien que je fasse quelque chose et j'en pouvais plus de cogiter sur ce truc

peut être que je serais ramassée, on verra bien... je ne me suis pas énormément pris la tête.
voici :
En l’espèce, une femme propose à son amie une bague et fait une promesse unilatérale de vente avec l’option. Quelques jours après, son amie ne répond pas à la proposition en même termes en proposant un paiement en trois mensualités, tandis que la femme souhaitait que la vente soit conclue sous huit jours. Son amie fait alors une promesse unilatérale d’achat par écrit mais regrette assez rapidement son geste et souhaite se rétracter.
Une promesse unilatérale d’achat peut-elle conduire à une exécution forcée du contrat ?
Cass. Civ. 3e, 12 juin 2013, n°12-19.105 : Au visa des articles 1101, 1134 et 1583 du Code civil, « la levée de l’option par le bénéficiaire de la promesse postérieurement à la rétractation du promettant excluant toute rencontre des volontés réciproques de vendre et d’acquérir, la réalisation forcée de la vente ne [pouvait] être ordonnée. »
Si le promettant se rétracte avant la levée de l’option par le bénéficiaire, l’exécution du contrat est impossible car les deux parties n’étaient pas consentantes au moment où le contrat a été conclu. On ne pourra donc pas demander l’exécution forcée du contrat. La cour de cassation défend dans cet arrêt la liberté contractuelle et fait de la volonté des contractants un élément essentiel à la formation du contrat. Dans notre cas, la promesse unilatérale d’achat ne peut obliger son auteure à acheter la bague de son amie car celle-ci s’est rétractée avant qu’elle n’accepte sa proposition.
La rétractation d’un engagement d’achat souscrit dans une promesse est-elle condamnable ?
Article 1142 du code civil : « Toute obligation de faire ou de ne pas faire se résout en dommages et intérêts en cas d'inexécution de la part du débiteur. »
Une promesse unilatérale d’achat constitue une obligation de faire, si la femme lève l’option et accepte cette proposition, son « amie » devra logiquement conclure le contrat. Si le promettant se rétracte, il commet une faute contractuelle et peut voir sa responsabilité engagée. La vendeuse pourra demander des dommages et intérêts pour la perte d’une chance de vendre son bien et pourra également évoquer un préjudice moral. Etant donné les circonstances, le montant des dommages et intérêts à verser ne devrait pas être très élevé puisque la potentielle acheteuse a rapidement décidé de se rétracter.
En conclusion, si l’amie de l’auteure de la promesse unilatérale d’achat n’accepte pas le fait que celle-ci se soit rétractée, elle risque tout au plus de lui verser des dommages et intérêts mais ne sera en aucun cas dans l’obligation d’acheter cette bague.