Cheval qui fuit la jambe

N'y a t'il pas de problèmes d'ordre médicaux derriere tout ça ? Une sensibilité a l'extreme pour tout , ça parait bizarre.
J'ai connu un grand peureux mais les choses sont tjr allées dans le bon sens avec de la patience et de la constance .
Par contre je suis tres etonnées que dans ces conditions de stress extrême , ce cheval fasse quand même du CSO en concours ...

Il faut deja je pense faire un grand check up veto/osteo/dentiste pour ecarter (ou pas ! ) toute piste e douleur, blessure , maladie.

Ensuite je dirais qu'il faut reprendre les choses vraiment a la base : travail post debourrage .
Ne rien lui demander de compliqué si ce n'est le calme la decontraction et l'acceptation des aides .
Comment avancer si deja cela n'est pas acquis ?

Quand ça va mal , il faut tjr retourner aux choses simples que le cheval fait correctement pour pouvoir récompenser .

Apres , il ne faut pas forcement chercher a le proteger de ce qu'il redoute (contact, mouvements) mais plutôt chercher a le désensibiliser pas a pas . (ça peut etre tres long !!)

comment est il lors du travail a pied ou en longe ? Tjr aussi nerveux et stressé ?
Ce cheval a t'il une vie "equilibrée" et saine avec du pré et des copains ?

Attends déjà l'avis de l'ostéo. Il cache peut-être une douleur.

Maintenant, un cheval qui fuit les demandes, je le travaillerais d'abord à pied, si tu as de bonnes bases dans ce type de travail.
L'idée, c'est de pouvoir déplacer les hanches et les épaules sans qu'il chercher à fuir et dans la décontraction, par pression et par suggestion.
Si tu n'obtiens pas ça à pied, ça risque d'être compliqué une fois dessus.

Justement en concours, il n'est pas du tout stressé pourtant je pensais que le changement d'endroit et un nouveau duo l'aurais perturbé et au final non.

J'ai de toute façon arrêter le saut à la maison et en concours vu la situation.

Il vivait à la maison au pré avec mes autres chevaux, il était très bien dans sa tête, moins craintif vis à vis des gestes. Cependant il est très "collant" à l'homme. Même à l'écurie.

Pour ce qui est du médical, il a passé une visite véto y a 2 mois : visite de base + radios membres et dos

Il était quand même très délicat à la monte à la maison, il ne voulait pas des jambes, il était ceci dit peut être moins en panique que maintenant. Trotting je n'en parle même pas ou une simple balade se transforme en une balade de 20 mn tellement il est actif même avec un copain
Je l'ai mis en écurie car travaillé dans un pré en hiver c'est impossible.

Donc voila il est en écurie mais il est très stressé à la monte. A la longe c'est un plaisir il est très à l'écoute et très "zen" pas de prise de tête, dans le calme etc .. A pied il est à l'écoute, me suis comme un petit chien et s'amuse sans stress.

Si tout va bien niveau santé c'est peut être qu'il à eu affaire à un cavalier pas très délicats avant toi...

Je retrouve totalement notre irish cob dans ta description.
Bon, le CSO en moins ^^

On l'a acheté en mars. Un bel irish cob, dominant, bien campé, de 14 ans. Il en avait vu d'autre. Attelé jeune, et puis ensuite, on ne sait pas trop. Ancien blessé.

On le récupère en mars donc. Cheval "fermé", flippé, montant vite dans les tours. Prenant peur parce que la boucle de licol a fait "cling" quand on a voulu aller le chercher au pré. Sur ses gardes. Profondément gentil, généreux, à l'écoute, mais dans l'angoisse permanente.
On l'a acheté pour mon ami, débutant à cheval.
Bah heureusement qu'il était souple : si le cheval n'était pas à l'attache, il partait au galop dès que mon ami mettait le pied à l'étrier... Il a vite appris à monter en marchant !

A l'attache, sage comme une image, mais toujours sur ses gardes. Et toujours très, très flippé des jambes.
En balade, adorable. Mais ne supportant aucun contact, et certainement pas des talons. Une simple pression des mollets, une avancée des main, et paf, boulet de canon vers l'avant.

Il a commencé à nouer une vraie relation d'amitié avec son cavalier, et à s'ouvrir, une fois qu'il a commencé à comprendre son environnement, qu'il vivrait là désormais.
En juin, on fait une tentative de balade dans les bois (500 m à faire) à cru. Moi j'adore ça ; mon ami a failli finir sur la lune, cheval complètement en panique. Gentil, il n'aurait jamais foutu son cavalier par terre, mais soufflant comme un damné, limite les yeux blancs.
On a pas insisté, et on a continué de travailler des choses toutes bêtes à pied. Comme le fait qu'il accepte qu'on fasse le tour de lui sans qu'il bouge... Ou le toucher partout.

Au bout de quelques mois, il a pris ses marques, il a finit par se poser. On a fait des grandes balades (il adore ça) cet été, on a profité.
En août-septembre, je l'ai pris en carrière pour lui montrer la monte à cru. Il a accepté gentiment.

Depuis, on fait de temps en temps des balades à cru et il est impeccable, son cavalier peut même lui sauter sur le dos en sac à patates. On continue nos balades classiques et il ne bouge plus au montoir, même sans être attaché. Il est cool, et en fin de balade, faut même y aller un peu avec les jambes pour qu'il démarre. Il n'angoisse plus, et souffle beaucoup moins ; quand il monte dans les tours, il redescend bien.

Bref... si ce n'est pas un souci d'ordre physique, il a sûrement besoin de temps pour prendre confiance, comprendre son environnement, donner sa confiance.

Bon courage à vous deux !

Tu lui demandes quoi concrètement ?

Tu l'as désensibilisé à tout ce qu'il pouvait y avoir sur lui ?

j'ai ( ou plutôt j'avais) des problèmes similaires avec le mien, malmené autrefois ...
il fuyait la jambe, il fuyait la main également ou s'appuyait carrément dessus et à pied il était très angoissé.
Après qu'il ait vu l'ostéo parce que ça me semble un passage nécessaire pour un cheval visiblement rétif,
je te conseille de faire une désensibilisation et je pense que tu fais le contraire.
Lui faire sentir une brosse avant de lui mettre dessus n'est pas la chose à faire parce que tu renforces sa peur lui donnant une justification.
Tu dois le mettre en licol ( pas étho) avec une grande longe, dans un endroit clos et calme ... et ensuite tu vas devoir le désensibiliser à tes gestes, au stick, au sac poubelle etc etc
Quand tu es proche de lui et au travail à pied, il faut faire des grands gestes, ( évidemment progressivement ...) il va se mettre en mouvement et tu continues jusqu'à ce qu'il se calme et là tu supprimes le stimuli désagréable et tu récompenses ( voix, caresse, friandise). C'est le principe du confort/inconfort.
Tant qu'il bouge ses pieds tu stimules de façon désagréable, dès qu'il arrête du le remets dans le confort.
et quand il bouge ses pieds tu le fais tourner, tu provoques encore plus un mouvement pour garder le contrôle de ses hanches et éventuellement de ses épaules.
Je te parle en connaissance de cause, j'ai une vraie bouilloire de cheval à la maison et en quelques mois il a vraiment gagner en zenitude ... je te dis pas qu'il est devenu froid mais il est gérable dans ses angoisses et je peux danser devant lui il ne bronchera pas ce qui avant était inenvisageable ... tout cela c'est le travail etho et le travail en liberté qui l'a permis.

beaucoup de patience et ne jamais s'énerver, mais avoir des gestes surs et francs avec lui. Ne le traite pas comme un animal fragile, il ne le sera que plus sinon

Du coup hier j'ai décidé de bosser à pieds dans le rond de longe.
Je l'ai mis en rond autour de moi, j'ai pris le bout de la longe et je l'ai frotté sur le ventre, cuisse etc .. pendant qu'il marchait au début il partait loin de moi au trot puis petit à petit il a compris que je ne voulais pas lui faire de mal ou autre et j'ai fais aux 2 mains. Je l'ai félicité, récompensé.

Bloops29, quand je fais du travail à pieds je lui demande d'être derrière moi, passer sur une bache bleu avant impossible maintenant c'est dans la poche :), passer des barres au sol a côté de moi, s'arrêter, attendre, courir derrière moi, je prend un tuyau d'arrosage que je pose sur lui et je le fais marcher

Il faut effectivement qu'il apprenne à répondre aux pressions à pied sans fuir, bouger les hanches, les épaules, le faire marcher en le touchant. A l'arrêt puis en marchant.