eric61
je suis d'accord avec toi, le nom de baptême du syndrôme est phonétiquement réducteur.
Après, si c'est troublant pour les moldus que nous sommes, les vétos eux, seraient sensés savoir quel panel de maladies cela comporte.
J'ai aussi été étonnée de voir à quel point le RESPE n'était pas informé par les professionnels de santé du cheval sur le nombre réel de cas détectés. je croyais que cet organisme fonctionnait en plus étroite collaboration avec l'ordre des vétos et le DSV, mais non. c'est à la bonne volonté individuelle semblerait-il.
Dernière mauvaise surprise en date pour moi, depuis quelques années, le syndrôme Pirolike est défini par le RESPE comme un syndrôme de fièvre inexpliquée. Enfn c'est la porte d'entrée de l'identification. Or au début de son suivi par le RESPe, de mémoire, ce n'était pas le cas, le syndrôme me seblait être définit par l'agent vecteur de transmission (la tique) et non par un symptôme seul.
Si la fièvre et l'anémie sont effectivement parmi les symptomes les plus fréquents, elles ne sont pourtant pas systématique. Il y a donc un risque qu'en l'absence de fièvre, "on oublie" que le problème puisse être Pirolike.
En plus, dans les cas que j'ai pu connaitre, cette fièvre était parfois trés aléatoire d'un moment de la journée à l'autre ou d'un jour à l'autre... Genre si tu prends la température entre 2 pics, tu en déduis que le cheval n'a pas de fièvre à tort. et hop, on passe à côté....
Parfois il y a des pertes d'état, parfois le cheval est rond comme un ballon. Parfois c'est une légère fatigue qui va et vient durant des années... Pour peu que le cheval soit vieillissant ou trés jeune, cette perte sensible d'énergie est mise sur le compte de l'âge ou de la croissance et hop, on passe à côté...
Je trouve au final que ces pathologies vectorielles sont trés mal suivies du point de vue sanitaire, ce qui entrainent trop fréquemment de mauvais diagnostics (ou trop tardifs), des traitements à l'aveugle qui nuisent aussi aux diagnostics.
ça m'interroge et me désespère d'autant plus que ces maladies touchent d'autres espèces, humaine incluse pour Lyme, et sont exponentielles avec le réchauffement climatique.