fedaia

Fille d'éleveuse de chevaux arabes, belle-fille d'éleveur de chevaux arabes, c'est pourtant grâce à mon cheval, Aftan beni Sakr, né à la maison, que j'ai fini par m'y mettre, et ce à plus de 20 ans.

Pour lui, j'ai appris à monter à cheval, et lui ai appris à être un cheval de selle. Il a toujours un très fort caractère, comme sa cavalière. Il est depuis devenu étalon.

J'aime toujours autant passer du temps avec lui, et suis impatiente de repartir en balade avec lui. Entre une blessure importante pour lui (1 an d'arrêt, 2 opérations dont une en urgence pour stopper une hémorragie), et une chute en ce qui me concerne (commotion cérébrale) avec un autre cheval et la perte de confiance qu'elle a entraîné, il va falloir qu'on s'y remette.

J'ai aussi travaillé plusieurs entiers nés à la maison, El Bahr beni Sakr, maintenant étalon en Hte Vienne (87), Ihsane beni Sakr (vendu entier et débourré, racheté hongre avec une remise au travail à effectuer) qui est maintenant le cheval de remise en selle de maman, et Talal beni Sakr (confié pour reproduction et concours CSO) près de Marseille.


J'avoue beaucoup aimer établir cette relation particulière à l'apprentissage d'un jeune cheval, même si la séparation est difficile pour moi. Je ne suis pas pro et ne compte pas l'être, l'équitation et l'élevage n'étant que des passions (enfin c'est déjà pas si mal) chronophages et "europhages", et nécessitant une profession rémunérée en parallèle.