mercredi pique-nique à Vireux.
J'arrive à 10h à la ferme, brouillard blanc partout on n'y voyait rien...
Bon Albert est venu dès qu'il a senti notre présence... les juments dormaient mais Lotus était introuvable... On décide d'aller attacher le bourricot et chercher Lotus... Je l'appelle de partout il ne vient pas (comme d'hab) par contre Cana le nouveau, hennit, juste à temps pour que je tourne en direction des , j'était complètement désorientée dans le blanc...
Ohana galopait de long en large... je me suis dit que Ymir avait dû se sauver, qu'elle craignait d'être seule mais non, il était là pourtant... je fais un grand détour dans les 10 ha, Suzelle me rejoint, on fait le tour puis on revient au milieu vers les juments et Lotus était là !
En me voyant il est parti au galop pour aller crotter devant le paddock de Cana (style : "la patronne vient m'emmener en balade mais en mon absence tu n'as pas le droit de franchir cette frontière !" lol) Je ne le voyais plus mais comme il fait ça à chaque fois depuis l'arrivée du nouveau, je savais où le retrouver...
Bon 40 min de perdues...
On les prépare, on descend le chemin pourri, de nouveaux troncs couchés qu'on a dû contourner.... Ensuite pipi d'Albert, ça a donné envie à sa cavalière (c'est ce genre d'arrêts qui fait baisser nos moyennes je crois ! lol)
Arrivée le long de la Meuse, on est monté en selle, pour une fois Lotus n'a pas ch*é dans le village, ni en traversant le pont suspendu, mais devant une vitrine de l'autre côté.... Comme on lui avait retiré le panier la veille... je vous laisse imaginer le volume et la consistance...
Sorti du village on prend le chemin des vagues, je le sentais tendu, pas osé galoper, au fil du trot en montées et descentes, il s'est relaxé, on a vu des orchidées sauvages !
Ensuite pied à terre pour descendre le sentier muletier qui traverse la réserve naturelle et fait un raccourci agréable à l'écart de la route.
On remonte en selle , on traverse le pont, Lotus pas rassuré regardait toute cette eau de droite et de gauche, on se remet à longer la Meuse par la Voie Verte (goudronnée bien sûr) et là on s'est offert de longs et bons trots ! On a vu plein d'ail des Ours ! Samedi j'irai faire ma cueillette pour le reste de l'année !
Il commençait à se faire tard, hé oui avec les 40 min perdues dans le brouillard ! ...
Comme on arrivait près du lieu de pique-nique, on descend, on monte une côte à pied...
et là, gros doute, faut-il prendre à gauche ou à droite ? j'hésite, à gauche ça montait mais trop, à droite ça descendait alors que ça aurait dû monter mais pas trop...
je décide que tous les chemins mènent à Rome et prends celui de gauche... p*rée le raidillon !!! On en pouvait plus.... en + on avait trop faim ! Impossible de retrouver l'endroit du pique-nique....
bref je vois une plaque d'herbe, je décide de faire halte avant de mourir d'essoufflement et d'inanition.... Suzelle n'en pouvait plus non plus.... On a fait tous 4 un super pique-nique, Lotus avec ses entraves, Albert qui n'oserait pas se sauver sans Lotus, et de tte façon trop occupé à s'empiffrer pour une fois sans son panier ! Nous 2 avec nos sandwich et cette fois j'ai eu un beignet aux pommes !
on s'est reposés, on a regardé la carte et on est reparties...1/2h plus loin on a retrouvé l'endroit "habituel" du pique-nique (j'étais pas venue depuis plusieurs années) (logique puisqu'on était parties en retard par rapport à d'habitude...) la ligne électrique, le Chêne du Pendu mais (Suzelle était déçue) pas le Carrefour des Sangliers (nommé ainsi car ce fut notre 1ère rencontre, à Lotus et moi, d'une troupe de sangliers superbes, avec grands et petits)
On a longé la clôture du domaine de chasse privé, emprunté un ex- beau chemin bousillé par les engins de débardage, pas pu trotter à cause des racines de sapins, puis on a fait halte à la fontaine des Pèlerins où on a rempli nos gourdes pour en ramener à la maison.
Ensuite on s'est retrouvé en terrain connu pour Albert et Suzelle, on a pu de nouveau faire des allures mais Lotus n'était pas du tout motivé pour galoper tant pis (Albert par contre en a profité) ensuite pied à terre pour le dernier km qui est un raidillon pierreux... j'étais fatiguée mais Suzelle se traînait et Albert aussi.... A l'arrivée je l'ai aidée à s'occuper de son bourricot tellement elle n'en pouvait plus.... (j'espère qu'elle ne couvait pas qqchose)
18,75 km mais avec une grosse amplitude thermique, je pense que ça a fatigué nos montures (7 --> 17°C sur la journée)
Tout le monde a bien assuré sur le plat (allures) dans les dénivelés et dans les passages techniques (troncs, talus, faufilements etc)