Et donc ? Dis nous en davantage sur, je cite : "la prise en charge appropriée"
Pour ma jument la prise en charge a consisté à :
- trouver un cheval d'un naturel calme er rassurant avec qui elle s'entend bien dans le pré mais qui ne la domine pas ;
- modifier son alimentation pour traiter son problème d'ulcères (orge germée, luzerne, argile bentonite)
- lui mettre du foin à disposition en permanence dans un
filet à foin à petites mailles ;
- phytotérapie : extrait de plantes fraiches de passiflore et surtout
millepertuis (traitement de la dépression)
-
huile de saumon dans la ration (effet interessant sur le cerveau du fait de ses oméga 3 assimilables)
- reprise complète des bases du travail (la jument s'arrêtait sur les barres) avec travail au sol et apprentissage très progressif pour une remise en confiance et récompense systématique en cas de bonne exécution des exercices. Comme si on faisait un nouveau débourrage avec un cheval très sensible.
- ne pas l'exposer à des situations de stress psychique (séparation d'un congénère, épreuve sportive mal vécue...)
- ne pas chercher directement à lui interdire de tiquer (par un collier anti-tic, du produit amérisant ou autre dispositif...) l'arrêt ou la diminution du tic doit résulter de la mise en place des solutions évoquées plus haut
Il a fallu une année pour que ses problèmes digestifs et son problème de tic trouvent une issue favorable vraiment significative et durable.
En pareille hypothèse, il faut je pense passer beaucoup de temps à observer son animal, essayer de comprendre son caractère et décrypter les causes de son mal être pour trouver la prise en charge adaptée.
Cordialement