Qu'il soit en plein départ au galop ou pas, il y a une altération des diagonaux
À vrai dire j'extrapole : le geste de l'antérieur est trop "jetté vers l'avant". Ça démontre une épaule bloquée. Qui découle elle même soit d'une trop grosse tension dans le dos (ce qui n'a pas l'air d'être le cas). Voilà pourquoi j'en déduis que la selle le gênait
Après le soucis d'une photo c'est que c'est un instant T. Oui à ce moment là, il manque de tension et la selle a l'air de gêner. Mais en soi, peut être que l'instant d'après tu récupères l'impulsion dans tes dos, en ouvrant tes épaules !
Pour ce qui des genoux serrés c'est une belle connerie apprise en club ! À l'époque, à Saumur, on te mettait une pièce entre ton genoux et le quartier de la selle. Si elle tombait, la soufflante de l'adjudant tombée aussi !
Les genoux serrés (ou du moins au contact de la selle parce que quand je dis serré c'est pas serré comme une vise dans un morceau de bois) ça permet de tenir en cas de bourriquots con-cons qui a vu un extraterrestre mais aussi et surtout apporter une finesse de l'action de jambe.
Je m'explique : quand je demande une transition montante, je resserre délicatement et uniquement mes genoux. Et hop mon cheval se porte vers l'avant. Le mollet devient précision en cas de déplacement des hanches ou si les genoux se suffissent pas. Monter en "serrant" ses genoux c'est s'assurer une équitation plus fine.
C'est bizarre mais tous les cavaliers pros que j'ai connu (certains faisaient même parti de l'équipe de France aux JO), parlent de genoux "serrés".
En somme on demande d'abords avec les genoux et les cuisses. Et la précision vient avec le mollet. Ce qu'un cavalier ne peut pas faire s'il ouvre ses genoux