Bonjour
Voici un extrait de l'un des article de Alter-Equus.
Je vous le partage pour savoir si vous aussi vous utilisez l'une de ces alternatives naturel pour lutter contre les vers et si oui comment ?
Personnellement j’utilise maintenant le vermifuge Verm-X mais je pourrais peut-être faire ça entre deux ...
Alternative naturelle
Il est également possible d’éviter les effets néfastes des antiparasitaires de synthèse en optant pour des traitements à base d’antiparasitaires naturels. Plusieurs végétaux ont été étudiés pour leur action sur les parasites intestinaux. Par exemple, il a été observé in vitro que
l’huile d’ail s’attaque à l’enveloppe des parasites adultes (22).
Ail - Allium Sativum
De nombreuses autres plantes inhibent l’éclosion des oeufs de manière extrêmement efficace. C’est entre autre le cas du
noyer noir (23), de
l’anis vert (23) et de
l’absinthe / arthemisia absinthium (24). De plus le test d’un mélange tout prêt de 7 plantes antiparasitaires disponible dans le commerce a révélé une inhibition totale de l’éclosion des oeufs, même à très faible dose (23).
Absinthe - Artemisia absinthium
Une autre étude (25) démontre, chez les moutons, l’efficacité des
graines de papaye dans la réduction significative (80%) du nombre d’oeufs excrétés et au moins pendant 25 jours (durée de l’observation) après l’administration. Les
graines de courge ont une efficacité encore plus importante (88%) pendant au moins 35 jours (durée de l’observation) après l’administration, les rendant aussi efficaces que l’ivermectine (26).
graines de papaye
Il existe par ailleurs des plantes contenant des tanins condensés, comme le
sainfoin, qui agissent sur le cycle de développement des larves qui ne pourront pas se reproduire (27) et cet effet persiste plusieurs semaines après l’arrêt de la distribution des tanins dans la nourriture des animaux. Le pourcentage (en matière sèche) pour une efficacité optimale, en restant en dessous des doses toxiques, est compris entre 2 et 5% de tanins condensés (28). Les tanins ont également comme effet d’augmenter l’efficacité alimentaire des protéines (29) or il a été démontré que l’immunité face aux parasites intestinaux dépendait notamment de l’apport en protéine dans l’alimentation (5) particulièrement chez les jeunes animaux qui n’ont pas encore atteint un statut immunitaire maximal.
Enfin, il existe un
champignon parasite des nématodes qui peut être ingéré sans danger par les équidés et qui s’attaque aux oeufs, larves ou adultes, selon la variété utilisée (30). Son efficacité est, elle aussi, très élevée (de l’ordre de 80%). Cependant, bien que ce champignon puisse être présent naturellement dans l’environnement, l’impact de son ajout artificiel dans le système digestif des animaux (et donc dans les déjections qui se retrouveront par terre) sur les nématodes du sol n’a pas été évalué.
En résumé
La gestion du parasitisme intestinal chez les équidés a fait l’objet de nombreuses études et toutes s’accordent sur une chose : la résistance des parasites aux anthelminthiques de synthèse est un problème grandissant et inquiétant. Il faut donc revoir notre manière de procéder et prendre certaines mesures simples :
vérifier par
coproscopie l’état parasitaire des animaux et dresser un profil parasitologique par équidé pour identifier les individus excréteurs
traiter uniquement les individus excréteurs
J’ajouterai qu’étant donné les résultats prometteurs des études concernant certains antiparasitaires naturels, il serait judicieux de les utiliser autant que possible à la place des antiparasitaires de synthèse. Une analyse coproscopique pourra confirmer l’efficacité du traitement.