Et bien merci à vous de m'avoir un peu éclairé sur ce genre de muserolle !
Je vois que les avis sont partagés. D'après ce que j'ai lu, le mien l'est également ! J'approuve le fait qu'avant de mettre un quelconque enrênement pour "régler" un problème, il faut d'abord chercher à le régler soit-même, en prenant du recul sur notre manière de monter qui peut-être la source du problème.
A vrai dire, je ne suis pas une grande adepte de ce genre de matériel. Je reste tout de même d'accord sur le fait qu'un enrênement correctement utilisé peut-être bénéfique à un cheval, mais il faut vraiment que l'enrênement soit ultra adapté au cheval, au travail envisagé, et puis qu'est ce qu'une "bonne utilisation" ?
On ne peut pas dire d'un enrênement qu'il n'est pas contraignant, parce que dans ce cas là, s'il ne contraint rien, à quoi bon le mettre ? Mais j'approuve le fait que l'on peut en tirer quelques bénéfices.
Je suis très partagée sur le sujet ! Dans mon équitation, j'évite un maximum d'utiliser toutes sortes "d'aides" extérieures, autres que mes aides naturelles. Je pourrais dire que mon équitation est basée sur ce proverbe que je trouve plus que juste : "Un élève ne peut se tromper à un exercice si l'enseignement qu'il reçoit est bon". J'ai retourné ça à ma manière : "Un cheval ne fautera jamais si son cavalier est juste".
Alors j'essaie un maximum de rester juste, d'user correctement de mes aides naturelles, je ne cesse de me remettre en question, et pour vous donner un exemple simple, avant, pour avoir mon cheval en place (je précise que je me fiche du côté esthétique, je recherche constamment et avant tout le confort du cheval), je devais utiliser un gogue fixe (seul enrênement que j'ai pu utiliser en 10 ans d'équitation, jamais mis d'éperons non plus, j'ai l'impression de me sentir étrangère
), et j'ai vite laisser tomber ce gogue. Alors mon cheval n'était pas du tout en place, mais peu à peu, en me remettant en question, en travaillant l'impulsion, la trajectoire, mes actions de mains, l'apport vocal en supplément pour l'encourager à se décontracté, j'ai finis par obtenir ce que je voulais.
Alors ça m'a pris beeeeeaaaucoup de temps, et combien de fois j'ai pensé reprendre l'enrênement, mais pas question ! Au début je l'avais en place sur quelques foulées de trot ou de galop, et maintenant, un peu d'élasticité dans mes doigts et une bonne détente dans la bonne impulsion, et voilà !
Pour en revenir à cette muserolle, je vous remercie encore de m'avoir éclairée sur le sujet, j'ai une opinion partagée, mais ça confirme que ce genre de matériel n'arrivera jamais sur la tête de mon cheval !
Merci merci, bonne journée !!
