Ben voilà, la grippe, ça mute. Et que le cheval ait été vacciné pendant les 25 années précédentes n'y changera donc rien au niveau de son immunité. Il sera tout aussi vulnérable (et plus fragile) qu'une cheval plus jeune.
pnbost, je ne m'énerve pas, surtout pas contre toi qui a le mérite de vouloir te renseigner

. Par contre, j'avoue que les laïus anti-vaccins tenant plus de la croyance que de résultats scientifiques ont beaucoup plus tendance à m'agacer, c'est vrai ;)
Tu te demandes pourquoi ton véto recommanderait de ne plus vacciner, alors qu'il y gagnerait plus en continuant? Détrompe-toi. Déjà, sur un plan bassement matériel, une vaccination ne rapporte pas grand chose, il y a le déplacement, etc. alors que les vétos ne manquent pas de travail. Plus prosaïquement, il peut également se dire que ton cheval n'a "plus grand chose à perdre" vu son âge, que, même s'il attrapait quelque chose, il ne perdrait pas beaucoup de temps de vie. En gros, qu'il a vécu une belle vie et que c'est déjà bien, maintenant, même si le pire arrive, c'est "normal" (je ne le pense pas, j'ai de vieux chevaux aussi et j'aimerais qu'ils vivent toujours et le véto ne le pense pas forcément non plus en ces termes, mais au fond de lui, pour lui qui est un pro habitué, il peut y avoir un peu de ça -c'est le cas aussi en médecine, avec les hommes, il ne faut pas se leurrer. ça n'a rien à voir avec un manque d'empathie ou d'humanité). Puis, perso, je comprendrais un véto qui ne veuille plus du tout vacciner (même les jeunes) quand on voit la virulences des anti-vaccins. Imagine, la moindre petite fièvre ou bobo après un vaccin et ce dernier en sera tenu pour responsable. Alors si c'est plus grave (et avec un vieux cheval, tout peut basculer d'un jour à l'autre), ce sera le "méchant véto vénal qui a vacciné un pauvre vieux cheval qui n'en avait plus besoin" qui sera considéré comme fautif et risque de se prendre une mauvaise réputation. Alors que si le cheval décède d'une grippe en hiver, on imputera l'âge, ça paraîtra banal, et on ne fera certainement pas d'autopsie pour vérifier si la pathologie qui l'a tué aurait pu être évitée par un simple vaccin. Finalement, le véto a plus à y perdre en vaccinant, quand on pèse tout ça.