epona37 a écrit le 21/07/2016 à 15h55:
Les enclots sont beau, bien entretenu, les soigneurs ont l'air d'adorer leurs animaux... Mais j'avais plus l'impression de voir un directeur qui veux exhiber les animaux les plus rares, en avoir le plus possible, pour faire plaisir a la foule.
J'ai un peu eu l'impression que le côté conservation des espèces en voie de disparition passait au second plan. Le plus important semblait être l'avis du public.
Ce qui fait "fonctionner" un zoo, c'est l'entrée que chaque visiteur paie pour venir voir les animaux.
Le côté conservation et reproduction des animaux, fait partie de l'attirance du public (les bébés, c'est mimi et en plus, ils nous mettent dans la tête que si les animaux se reproduisent, c'est qu'ils sont bien...euh, pas vrai pour tous, il suffit de demander aux orques du Marinland ce qu'ils en pensent de leur bien être vs capacité de reproduction).
C'est un enjeu économique avant tout. Je n'ai pas vu le reportage sur Beauval, mais un sur Thoiry.
L'origine de ce zoo ? Un châtelain qui avait du mal à financer la maintenance de son château et qui avait (a toujours) des hectares à sa disposition. Il a commencé "petit", a fait quelques innovations (genre les animaux sont en liberté dans les parcs et c'est les visiteurs, enfermés dans leur voiture, qui vont les voir), et rencontré le succès au point de s'agrandir et d'exister encore... Je pense qu'il n'y a plus trop de problème d'entretien du château familial (enfin, un peu moins) et que la gestion du zoo a pris une grande importance car c'est devenu le gagne pain de la famille...
Ca ne veut pas dire qu'ils traitent mal les animaux, mais le moteur premier d'un zoo, c'est d'augmenter le nombre de visiteurs d'année en année, de fidèliser les gens (d'où la recherché d'un directeur pour une espèce qu'un zoo concurrent n'a pas), etc.
Pour revenir au zoo de l'enfer, c'est pas un zoo, c'est des animaux mis en vitrine comme des objets pour faire joli et faire attraction pour que les gens viennent dans ce centre plutôt qu'un autre. Le centre commercial s'en fiche qu'ils vivent ou pas, alors qu'ils vivent "bien" ou pas, c'est encore moins le soucis..