Tpe miel

C'est une ruche créée par la main de l'homme (qui aurait été colonisée naturellement) ou une ruche totalement naturelle?

louiz Totalement naturel. J'habite dans la forêt et en allant dans mon coin préfèré où je n'y était plus aller depuis un bout de temps j'ai remarqué le nid dans la terre. J'ai eu peur ( j'étais en tong et mini short à côté et j'ai cru que c'était des guêpes avant de remarquer que c'était des abeilles.

Pourquoi utiliser le miel de cette ruche sauvage (et donc la détruire et priver les abeilles de leurs ressources sans en connaître la quantité totale) ??

Tu peux tout à fait aller voir un apiculteur et lui demander un échantillon de miel en rayons direct sorti de sa ruche

kiiwii justement ce serait de le faire tout en prenant le minimum possible pour qu'elle survive.

Mais du point de vue de notre tpe c'était de déterminer le type de miel la qualité. Du miel sauvage meilleur que le miel d'abeille normal comme critère de qualité.

On sait que les abeilles sont rare de nos jours surtout des ruches sauvages des vraies.

mllerey quelle est la problématique exacte de ton TPE ? Sur quelle grille de lecture/d'évaluation te bases-tu pour juger de la qualité d'un miel ?

kiiwii en koi les plantes influence t'elle sur la qualité du miel ?

Le miel récolté de cette ruches serait comparé à du miel de toutes fleurs ou le miel auquel il correspond ( car à mon avis c'est un mélange de fleurs) et on comparait la qualité entre du miel sauvage/bio/industrielle.

Ensuite on le comparerait au autres plantes.

mllerey

bon alors, le "à mon avis c'est un mélange" tu oublies... on part sur du scientifique = on affirme via preuves ou on ne dit rien...

Il faut réfléchir à comment on relie le fait de tester du miel bio/sauvage/industriel : quel rapport avec le sujet ?


Pour moi ça serait déjà plus pertinent de voir en testant la production d'un seul rucher (d'un seul apiculteur) quelles sont les différences sur le miel en fonction des plantes (de la saison en fait).
Et ensuite éventuellement faire des tests et prélèvements chez d'autres apiculteurs pour comparer.

Après, tu sais, ce genre d'étude ça prend énormément de temps et c'est coûteux (le miel, les analyses...)

Si la ruche est naturelle, il faudra la détruire en entier pour récolter le miel. Les rayons ne sont pas disposés de la même façon selon qu'il s'agit d'une structure naturelle ou artificielle. C'est impossible de sortir le miel sans tout casser/démonter.

De plus, le terrain ne semble pas t'appartenir. Tu ne peux pas prélever du miel chez quelqu'un d'autre, sans son accord.

A mon avis, tu peux faire un TPE sur le miel, avec l'aide de l'apiculteur et expliquer qu'il existe deux type de ruches (naturelles et artificielles), que les naturelles peuvent être dans le sol, sous des combles ou dans les arbres, et qu'on peut recréer ces habitats ( = que les ruches artificielles ne sont pas nécessairement des boites).

Le miel produit en profondeur est assez particulier, surtout si en plus la ruche est en forêt (ou proche). Il est plus épais et a un goût d'écorces. C'est super bon !

et si...on laissait tranquille ces jolies abeilles...? c'est une chance pour vous de savoir qu'elles existent sans intervention humaine, n'allez pas tout gâcher....

Avec une ruche en lisière de forêt, tu vas avoir matière à répondre à cette question.

Le sol, l'hygrométrie et l'exposition ont aussi des influences.

Les abeilles sauvages constituent un formidable réservoir génétique. Elles viennent se mêler aux abeilles domestiques et leurs mâles se reproduisent parfois avec les domestiques. Détruire la ruche revient à disséminer les membres et à appauvrir les ressources génétiques locales. C'est vraiment dommage.

Justement c'est la qualité des plantes qui fait le lien pas le contraire.

Pense que aucune production n'est 100% de tel arôme ou de tel autre.

Quand on transumait nos ruches on allait là où il y avait la plus grande concentration de fleurs d'un même type: lavande, acacia, chataigniers thym romarin etc. On transumait juste avant la floraison. Et on laissait passer du temps avant de récolter.

On récoltait juste une hausse et la deuxième leur servait de nourriture pour l'hiver.

Ce qui était inquiétant déjà à l'époque c'était les risques de Tchernobyl sur les plantes... Et le fait que bcp ajoutaient du sucre en hiver pour pouvoir faire 2 récoltes voir 3 par an. On voyait déjà les effets des pesticides décimer les essaims. Et la maladie arrivait d'Italie.

Mais ça c'était il y a 20 ans, quand la décision d'arrêter à été prise...

comme il te l'a été dit, tu ne pourras pas récolter ce miel "sauvage" sans tout détruire (les alvéoles, les oeufs ect)

ensuite pour ma part ce qui influence sur la qualité du miel, sont tous les pesticides extérieurs (airs ambiants, champs voisins) et tout ce qui est rajouté après l'extraction

je ne pense pas que tel miel de plante sera de moins bonne qualité qu'une autre, il aura un gout, une couleur, une texture, des propriétés différentes

et comme là dit très justement fresnedilla un miel d'acacia par exemple ne sera jamais pur à 100% pour la simple et bonne raison que le pollen est volatile (vent, abeilles, guêpes ect)

Le fameux TPE... Bon courage! J'espère que ça se passera mieux que pour moi...

Les abeilles ne chopent pas le pollen au vol..

Elles butinent dans les fleurs. Donc ce qui est important pour la transformation c'est justement là où se trouvent les fleurs, la qualité des plantes, l'état du sol. La pluie, l'acidité etc.

Après Tchernobyl nous avions fait analyser la radioactivité de l'erika. Résultat très préoccupant au retour du laboratoire indépendant en Suisse...