laura24 Ah bon, quand on appelle au sens des responsabilités pour ne pas considérer l’achat d’un animal comme n’importe quel autre achat on est donc donneur de leçon ?…

OK, alors je suis donneuse de leçon.
cyrioule , à 18 ans on en profite tant qu’on n’a pas le nez dans les études, qu’on ne préfère pas sortir avec ses amis, flirter avec son copain ou sa copine, …. Ensuite oui, il y a les enfants, et puis aussi la stabilisation de sa situation professionnelle… Tout ça est à prendre en compte. L’idée n’est pas qu’il ne faut jamais avoir un cheval, plutôt qu’il faut l’envisager en étant… responsable et conscient de ce que ça implique. ça ne me parait pas surréaliste.
50% en moins de propriétaires ça ne me gêne pas si les 50 qui restent sont de bons propriétaires et qu’on se débarrasse des achats compulsifs de gens qui font n’importe quoi avec les bêtes!
Non, on n’est pas obligé de garder un cheval tout sa vie… Mais en général quand on aime son cheval comme un ami, on fait tout pour et en tout cas ce n’est pas à sa revente qu’on pense quand on l’achète. Ce n’est pas un objet, même s’il peut s’attacher à différentes personnes et s’adapter à des changements de situation, c’est un animal sociable, qui créé des liens effectifs, il a besoin d’habitudes et de repères, d'un environnement stable pour se sentir bien. Le fait de passer de main en main au cours de sa vie n’est certainement pas le mieux qu’on puisse lui souhaiter.
Personnellement, si c’est à ça qu’un futur proprio pense, c’est comme s’il achetait une voiture … Qu’on revend quand elle a trop de kilomètres ou ne correspond plus aux besoins de la famille... Bof, bof...Ne pas envisager d’assumer la retraite du cheval qu’on prétend aimer me choque profondément. Et après on parle de respect, d’équitation « douce », etc…
Il est évident qu'il y a 2 catégories de propriétaires : ceux qui aiment les chevaux et vont être conduit à peut-être partager une activité avec eux mais au fond, ils s'en foutent s'ils ne le peuvent pas du moment que leur cheval est près d'eux. Et ceux qui aiment les activités impliquant les chevaux mais quand l'activité n'est plus possible comme ils le voudraient ils n'ont pas beaucoup d'hésitation à changer de montures et s'occupent rarement eux-même de leurs fins de vies.
Que certaines personnes se retrouvent dans des situations les empêchant de garder leurs animaux près d’eux, je peux le comprendre sans problème. Qu’on envisage d’avoir un animal juste le temps de satisfaire son envie d’équitation, de concours, son caprice d’ado, ou je ne sais quoi mais dès qu’on en a marre on s’en débarrasse … ça me choque.