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École dentisterie équine belgique
Posté le 03/01/2017 à 12h25
chocolat23, aucun souci.
Je me suis un peu emporté (j'en suis désolé) mais, depuis quelques temps (promulgations du décret et de l'arrêté notamment) j'entends pas mal de trucs sur la pratique de la dentisterie équine, souvent propagés par les techniciens eux-mêmes. Naturellement, il y a des propos intéressants, constructifs pour l'avenir de la profession. Mais il y a aussi des propos excessifs, non utiles (ou peu utiles) pour le métier, à l'instar de cette rumeur qui laisse penser que la dentisterie équine "non vétérinaire" est légale dans les pays qui nous sont frontaliers. Ce n'est pas exclusif. Or je trouve vraiment dommage de perturber l'évolution de cette discipline par des assertions fumeuses.
J'apprécie Monsieur C. pour la qualité de son travail et de son engagement. Cependant, je pense qu'il va parfois un peu vite en actes et en conclusions. Le décret et l'arrêté sont d'excellentes choses mais il reste du travail. Aussi, avant d'aller évangéliser le voisin, il faut déjà s'assurer d'être stable dans l'unique pays où l'on a une existence légale. Ainsi, je pense qu'il faudra préciser les missions exactes des techniciens dentaires équins, au-delà des termes très vastes utilisés dans les textes légaux. De même, je pense qu'il serait bon que l'école revienne en France. Enfin, je soutiens aussi que, pour structurer sérieusement le métier (aujourd'hui codifié), il faudra faire un bon ménage parmi les techniciens en activité, et ceci afin de séparer le bon grain de l'ivraie.
Pour répondre à votre étonnement, je distingue bien l'existence légale de l'existence de fait. Ainsi, la profession de technicien dentaire équin n'avait aucune existence légale en France avant 2011, et pourtant des praticiens œuvraient déjà en métropole depuis plusieurs années (existence de fait), risquant chaque matin d'être réveillés par les gendarmes et conduits devant un tribunal, afin d'y être jugés pour exercice illégal de la médecine vétérinaire. Cet état de fait est celui que connaissent les techniciens qui pratiquent sur les territoires belge, luxembourgeois et suisse (entre autres) ; ils existent dans les faits, mais pas dans la loi et, pour cela, peuvent être poursuivis par les justices locales.
Il se peut qu'un jour les législations belge et luxembourgeoise évoluent. En revanche, je suis nettement plus circonspect concernant les législations des autres pays, notamment en Suisse. C'est à suivre.
