juste un rappel du traitement de la lymphangite aiguë ou érésipèle / érysipèle des anciens
Il me semble que le terme de lymphangite aiguë est de nos jours le plus employé pour décrire un accès de température élevé (39 à 40° >), un membre postérieur douloureux qui gonfle de la couronne au jarret puis montant jusqu’à l’aine. Le pied se pose sur la pointe du sabot, refuse l’appui. La palpation de la veine saphène médiale et des vaisseaux lymphatiques la longeant est hyper douloureuse, au point que si l’on insiste le cheval titube !
La faute a une mini blessure négligée (fine crevasse par exemple) ou d’avoir voulu fermer l’entrée par des sprays faisant office de pansement. Ça peut aussi être une infection de la boîte cornée qui n’a plus accès à l’air.
Si l’on veut empêcher que ça deviennent en phlegmasie (inflammation) chronique, il faut traiter en grande urgence :
1) Emmaillotement chaud sur le membre le plus haut possible, plus facile qu’à écrire, graine de lin, solution de povidon iodé (Bétadine) pâte antiphlogistique et si on as rien de l’eau chaude additionnée de gros sel (attention à la température, le sel va refroidir l’eau.
2) Frictionner 2 x par jour la face médiale de la cuisse, sans trop appuyer sinon le cheval tangue, avec une pommade hyperhémiante (pommade que l’on applique lors de mammites chez la vache : pommade verte forte / Permammas etc..)
3) Lui administrer de la Pénicille ou Strepto-pénicilline au plus vite.
4) Contrôler ses vaccinations antitétaniques. Un cheval bien vacciné n’a pas besoin d’un serum.
