lena67 a écrit le 09/07/2018 à 12h07:
Encore une fois je ne suis pas d’accord, puisque je ne voulais tenter que deux fois ....
alors bien sûr on peut commencer tôt et essayer 10 fois dans la saison mais le coût final n’en sera pas le même si la jument prend seulement en septembre octobre !!
Bien, alors, remettons les choses en ordre, pour voir si on calcule de la même façon...
Admettons qu'on fasse venir la jument à un moment plus adapté en saison, genre début avril. On va compter avril/mai pour tenter de remplir la jument. Les cycles à ce moment là sont en général de bonne qualité, il ne fait pas trop chaud, c'est le printemps, c'est fait pour aller. On a passé la période de mars et des refroidissements qui peuvent mettre les juments en stand by, donc c'est idéal.
On par sur 3 doses payées dans le forfait transport. On fait nos 3 essais: vide. A partir de là, on a le choix: remettre 100 euros par essai OU perdre 1100 euros. Admettons qu'il faille refaire 3 essais: on a encore le temps, sur des chaleurs de qualité. Au total, on aura donc dépensé 1100 euros + 300 euros (+quelques frais de pension, le forfait gynéco et MEP étant payé) pour avoir un poulain.
Alors que si on arrête... On paye 1100 euros cette année... plus 1100 euros l'année prochaine. Ca ne fait plus DU TOUT le même cout de mise à la repro, surtout que là, c'est purement une erreur de stratégie.
Chez les étalons réputés peu fertiles, c'est ce qui est pratiqué par exemple: on multiplie le nombre de chaleurs exploitées chez les juments, car même s'il n'a que 25% de chances de réussir, chaque essai augmente la probabilité de réussite la fois suivante (calcul de probabilité quoi)
Je ne sors pas ça de mon chapeau hein, aucun inséminateur ne peut faire de miracles en exploitant deux chaleurs. Même s'il est vrai que beaucoup de juments prennent vite, elles peuvent couler tout aussi vite, et globalement, en fin de saison, les juments pleines en un essai ne sont pas si nombreuses que ça.