Ma jument ne se relève plus (arthrose?)

chantemerle

Je ne suis pas veto, je ne pose pas de diagnostic, j'attend justement ses réponses pour pouvoir lui donner des info

licifer : le traitement par le souffre est la seule alternative que j'ai vu proposer pour le traitement de la pathologie de ta jument

Non mon véto n'a pas parlé de pattes à jus,il me dit simplement de lui couper régulièrement les poils et de la désinfecter

licifer : je comprends fort bien qu'il te dise de couper les poils afin que tu puisses mieux surveiller l'évolution et que les produits que tu utilises puissent avoir "plus d'effet".

licifer
Je comprend bien le soucis des dépenses mais il faut un veto pour poser le diagnostic, même s'il connaît ses soucis, il y a une évolution.

Il faut qu'il puisse distinguer si le problème vient de l'arthrose ou de la "gale de boue"
Si s'est l'arthrose, il fera une injection d'anti-inflammatoires et vous pourrez faire les traitements peu coûteux qu'on vous a indiqué.

Si s'est la gale de boue qui dérive vers la vascularite voir le lymphodoeme progressif au point qu'elle ne se couche plus, il y aura probablement une injection d'antibio puis ensuite des traitements locaux et en interne que je pourrais vous indiquer.

Mais dans l'immédiat, il faut un traitement d'attaque avant de passer à un traitement de fond.

OK

oubeule, les pattes à jus, ce n'est pas la dermatophilose à proprement parler. Selon les connaissances actuelles, c'est une pathologie auto-immune, survenant effectivement après une atteinte dermatologique mais sans qu'aucun agent infectieux extérieur soit directement responsable ; c'est le corps qui oppose une réponse immunitaire imparfaite.

L'association du cheval Clydesdale s'intéresse beaucoup à cette pathologie.
http://www.clydesdale.fr/?p=447

L'article fait d'ailleurs mention de la dénomination actuellement admise en médecine vétérinaire : vascularite leucocytoclasique du paturon (mais à prendre avec du recul sur le sens des mots).

Pattes à jus, eczéma suintant du paturon, eaux aux jambes... sont effectivement des termes désuets et je suis surpris qu'il soient encore utilisé par certains praticiens, voire que la pathologie soit confondue encore confondue avec de la gale de boue.

Quant à en mourir...

Par contre, c'est effectivement très incapacitant.

Enfin, il y a un diagnostic différentiel avec les lymphoedèmes.
Il faut donc investiguer aussi de ce côté là.

Il y a effectivement un protocole de toilette strict.

Les fanons sont coupés pour diverses raisons mais surtout parce qu'ils peuvent conserver l'humidité, des saletés, des germes, etc. Ce qui compliquerait alors le "boulot".

Il faut appliquer la solution soufrée sur des membres propres et bien nettoyer les éventuelles plaies avant application. Je pense que ton vétérinaire t'en a parlé.

Pourtant, ça serait bien qu'il vienne car c'est typiquement la pathologie pour laquelle il faut se garder de faire des diagnostics sur internet, au téléphone ou sur photographie.

Quant aux fais, je crois malheureusement qu'ils sont inévitables, maintenant ou plus tard ; quoique plus on tarde, plus ils sont élevés...

greenhorse
Je n'ai pas parlé de dermatophylose, j'ai parlé de ce terme "pattes à jus" utilisé dans tous les sens avant diagnostic veto.

Car pour moi un diagnostic veto est essentielle, ce n'est pas juste un constat sur une photo


Quand au fait qu'un cheval en meurt si non soigné on arrive très vite au lymphodoeme progressif chronique avec un cheval en souffrance conduisant à l'euthanasie.

Merci pour l'article mais cela fait longtemps qu'il circule, je suis proprio d'irish et ces maladies sont bien connues et des traitements existent qui demandent un gros investissement des proprio sans garantie de guérison.

oubeule
Je n'ai pas cliqué sur le bon message.

Le lymphoedème et la vascularite sont bien deux choses différentes.

L'euthanasie (dans les deux cas) est un extrême, pris en regard de symptômes secondaires qui engagent le pronostic vital, et après avoir épuisé tous les recours thérapeutiques. En elles-mêmes, ces deux pathologies ne sont pas létales / on en meurt pas directement. C'est cela que je soulignais.

Globalement, je suis d'accord avec toi.

oubeule


Et bien pourtant ce terme est repris dans des conférences et thèses veto pas si vieilles .

Il a l'avantage justement de bien cibler de quoi on parle et d'être bien "représentatif" pour les éleveurs de chevaux lourds .

Maintenant peut être que comme moi ces vétos ne sont que de pauvres campagnards ringards ...

frederique3560

Ca y'est s'est le moment où on en arrive au fait que je suis méchante.

En quoi il s'agit de campagnard, le terme est désuet (visiblement je ne suis pas la seule à le dire) et imprécis quand à la pathologie, as tu lu l'article mis par greenhorse?

J'ai et j'élève une race qui est touché, d'où mon intérêt et mon besoin de précision, l'évolution et les derniers études sont intéressantes bien que ce sujet soit encore peu traité.

Libre à toi de continuer à parler de pattes à jus mais dans le milieu irish on a arrêté depuis une dizaine d'année et ce fameux article a beaucoup aidé.

greenhorse

Le problème s'est que ces deux pathologies sont encore mal connues et que bien souvent les chevaux peu importe la pathologie sont traité avec les mêmes crèmes sans prendre en compte l'origine de la pathologie.
Dès lors des propriétaires se retrouvent avec un cheval en très mauvaise et de grosses difficultés à diminuer ou enrayer les symptômes.

greenhorse


Non non , je n'ai jamais vu de confusion entre la gale de boue et la pathologie des "pattes à jus" ( â part apparement sur ce post ! )

L'intérêt de rapprocher les vieilles appellations des termes plus"scientifiques" , c'est de pouvoir lors d'études recueillir les témoignages et expériences sur le terrain . Les vétérinaires plutôt spécialisés dans une clientèle d'animaux et même selon leur région orientée plutôt vers certaines races , savent très bien l'intérêt qu'ils ont â s'exprimer avec les termes employés sur le terrain .

Chez nous un vétérinaire n'hésite pas à nous appeler pour recueillir notre expérience sur l'évolution de certains cas quand ils peinent à s'en sortir avec un cheval qui a la même chose . Ils savent bien qu'outre leur traitement c'est le suivi qui est fait au quotidien qui peut faire la différence .