Mardi 16 janvier 2018
-TRAVAIL A PIED-
Je suis allée voir ma petite princesse ce soir, tout d'abord, dans l'idée de juste la panser et la câliner. A vrai dire, vu le vent qu'il y a aujourd'hui, et mon état patraque (pas le moral du tout en ce moment), je ne m'étais pas faite de grandes idées quant à cette sortie.
Graine était ravie de me voir, elle est venue tout de suite à la porte, poussant limite les copines.
Elle était dans un état un peu pitoyable, mais visiblement, ça lui convenait. Bonne surprise du jour, la demoiselle bouge beaucoup moins à la douche.
Pansage comme j'ai pu (c'était un poney en croûte de boue), curer les pieds, et gamelle, malgré l'excitation due au vent, elle est restée totalement maîtrisable.
Mais, au bout d'un moment, alors que la jument dans le manège sortait pour finir sa séance dans la carrière, Graine a commencé à montrer de l'impatience.
Je me suis dite qu'elle avait envie de suivre la jument, mais j'ai attendu un peu (10 minutes) avant de me décider à sortir à notre tour. Je voulais finir mon petit brin de toilettes, et malgré cela, Graine est restée plutôt sympa, se contentant de... crotter.
Nous sommes donc allées dans la carrière pour rejoindre la copine qui travaillait. Et là, Graine m'a proposé des choses plutôt intéressantes, la queue en l'air, le nez tourné vers moi.
Elle avait envie de faire quelque chose avec moi, ça m'a beaucoup touchée.
Nous avons donc franchit des barres au sol, trotté en main, s'arrêter, décaler hanches et épaules (elle m'a même proposé plusieurs fois des appuyés et des déplacements latéraux au petit trot) reculé. Une pouliche qui, malgré la tempête, l'environnement ouvert (une grande carrière), la copine qui faisait la débilos de temps à autres, les copains dans les prés autour, est restée connectée tout du long, prête à tout faire pour me faire plaisir, proposant des choses intéressantes d'elle-même.
Ensuite, je l'ai remise en stabulation pour rentrer les autres copains qui étaient encore dehors, et elle est restée seule. Adorable, elle cherchait à me rejoindre, appelait les copains, mais est restée tout à fait maîtresse d'elle-même.
A chacun de mes passages, elle cherchait à me rejoindre, quémandant un câlin.
Vraiment, j'ai une pouliche en or.
Depuis qu'elle est passée dans une stabulation de grande, entourée le soir de deux gentilles tatas, (je vous rassure, elle continue à faire des sorties au pré la journée avec ses grandes copines Grinta et Folie), elle a encore pris en maturité et semble mieux accepter mes failles. J'ai eu l'impression qu'elle essayait de me redonner le sourire, et franchement, elle a réussit! C'est une pouliche sensible, mais qui semble lire en moi comme dans un livre ouvert, c'est assez déstabilisant comme impression.
Je n'en reviens toujours pas de l'avoir rencontrée. Merci
miroir4655 !