Fatigue de 2 mois, mue du printemps

estelle78640

Si si , je connais .

Je ne parlais pas du shiatsu pour les aides artificielles et externes .
Ou bien je me suis mal exprimée ?

Pour ma part , c'est un outil très intéressant , mais je reste persuadée qu'il faut réserver les moyens dont on dispose pour les " vrais" besoins .
Et ne pas vouloir palier à tout , à tout prix .

Autant pour moi dans ce cas , ca portait a confusion



"mais je reste persuadée qu'il faut réserver les moyens dont on dispose pour les " vrais" besoins . " si tu parle dans le cadre du shiatsu, le mieux (et c'est ce qui est conseilleé) c'est de l'utiliser en PREVENTIF, et non quand une pathologie/symptome se déclare ;)

Après c'est un autre débat :)

estelle78640

Le cheval n'est plus un animal sauvage depuis des lustres .

Selon les régions du monde l'alimentation des chevaux est très différente .

L'alimentation des chevaux domestiques est bien plus equilibree de nos jours, que celle dont les chevaux saurages disposaient . La mortalité est bien plus importante dans la nature .
C'est un vaste débat , sur l'adaptabilité des espèces à leur milieu .

Bref , aujourd'hui les chevaux domestiques bénéficient ( sans entrer dans le débat des céréales qui frise parfois le ridicule) d'une alimentation qui couvre leurs besoins, sauf si on leur distribue n'importe quoi n'importe comment .

La base de l'alimentation des chevaux chez moi est le foin ( fait dans les prairies) et l'herbe . Donc des végétaux qui malgré leur diversité ne représentent pas non plus toutes les espèces "souhaitable".
Souhaitable ? Si on prend les pottocks au pays basque , pareil ils ont la flore de leur milieu . Et les camarguais , eux une flore bien différente . Et pourtant , ces 2 races qui vivent en demi liberté ajustent leur consommation en quantité et choix des variétés pour couvrir leurs besoins , mais de façon différente .

Je m'appuie si besoin ( au cas par cas , selon l'animal ) sur un aliment , choisi de mon mieux en fonction de mon cheptel et de mon alimentation de base.
Pour les animaux en bonne santé c'est largement suffisant , il suffit qu'ils aient à disposition une alimentation adaptée pour puiser les ressources dont ils ont besoin .

Sauf analyse qui montre une carence , tout ce que vous achetez est éliminé par l'organisme . Bref , gentil cheval fait pipi des € ...

frederique3560 Je comprends totalement ton point de vue et je suis d'accord avec ce que tu dis ! Oui, ça fait marcher le commerce, certes, mais malheureusement si je peux aider ma soeur (parce que je la connais, et je connais la jument) en donnant les points à stimuler pour qu'elle n'ait à faire venir personne, on ne peut pas le faire par internet sans connaître rien du cheval, de la cavalière, des conditions de vie, à part une interprétation des mots.
Du coup, conseiller un shiatsu (ou n'importe quoi d'autre à vrai dire) c'est plus donner une piste de réflexion qu'une réelle solution, pour moi.

frederique3560 Je pense qu'on a deux manières fondamentalement différente de considérer le mode de vie du cheval.

Je ne vais pas argumenter (je pourrais, mais je n'ai ni le temps ni l'énergie) car nous n'avons en aucun cas la même vision

estelle78640


Oui je n'avais pas précisé .

Pour la pratique des soins en amont , large débat ... systématiquement ou à partir de quand , c'est pas évident

Difficile de bien faire sans trop en faire , de laisser l'immunité jouer son rôle et le corps utiliser ses propres possibilités, solliciter ses ressources de lui même ...

misstralala

Oui , sans doute .

estelle78640

Je ne sais pas si nos visions sont différentes ou pas , un peu oú beaucoup .

Je cherche à convaincre personne en tout cas .

frederique3560 Je sais bien ;)

Après, même si l'alimentation est plus équilibrée actuellement chez les chevaux domestiques, il y a toujours des risques de carence ou d'excès ; tout simplement car les conditions de vie ne sont pas celles des chevaux ferraux ou en semi-liberté.
On monte nos chevaux, les pâtures ne sont pas immenses, les chevaux n'ont pas le "choix" de se tourner vers telle ou telle plante pour compenser un manque dans quelque chose car les environnements ne sont pas suffisamment diversifiés.
Puis les efforts ne sont pas les mêmes, les interactions sociales non plus, et la gestion du système endocrinien non plus (les hormones jouent un rôle important, et les hongres / les groupes en général n'ont pas le même fonctionnement que pour des chevaux ferraux).

Bref, on peut avancer loin comme ça.

En terme de conseils / pistes à explorer, le shiatsu peut aider. Les drainages ont tendance à fatiguer les chevaux, donc sur un cheval avec un coup de mou, c'est à prendre avec des pincettes.

Eh bien moi j'aime me dire que je peux aider mon cheval à passer une mue difficile par exemple.

Un chien ou un chat qui décolle chaque été limite je trouve pas ça normal. Qu'il s'affine oui.
Après sans parler de compléments il faut que l'alimentation de base soit correct et adapté.

Je ne fais pas d'anthropomorphisme et je ne pousse pas à la conso non plus mais j'aime pouvoir utiliser des aides pour tel ou tel cas afin de soulager.
On a les moyens de le faire, alors si la nature n'est pas assez rapide ou efficace eh bien je préfère complémenter que laisser trainer.

(dans la limite du raisonnable toujours !!)
Que soit dans le laisser faire ou en parlant cure.

ptitebailey


ah mais on en est tous là ... on est content de faire "ce qu'il y a de mieux" !

c'est pour ça que c'est un si juteux marché

quand j'ai eu mon 1er enfant on donnait du fluor des la naissance , maintenant surtout pas ! bref , on croit toujours bien faire ... et on diversifiait l'alimentation dés 3 mois etc etc ...

je rejoints ce qui a été mis plus haut sur les drainants . Attention , ils font éliminer, y compris pas mal de minéraux , ils font pas le tri ...

misstralala

dans la nature c'est plutôt des manques dont souffrent les chevaux .

Pour les excès , les animaux domestiques subissent le même sort que les humains.

Un cheval de sport, ou autrefois de labourd ou attelage, a des besoins qui justement justifient des apports complémentaires spécifiques, d'où la problématique ses apports MADC, sous quelle forme ...

c'est là tout l’intérêt justement de ce qu'apporte l'alimentation "moderne" (je ne dis pas obligatoirement industrielle , chacun fait les choix qui lui sont possibles)

Autrefois les bœufs de labourd étaient "gavés" le soir de foin ou paille mélassée , le sucre étant un excellent "carburant" pour le muscle.
C'est évident que l'alimentation doit suivre l'activité pour ne pas puiser justement dans les réserves utiles aux besoins d'entretien et par effet boule de neige entraîner des déficits qui vont se traduire en perte de performance, puis pathologies ...

tout ça pour dire qu'à la base, l'alimentation (y compris au pâturage si c'est de vraies prairies) apporte ordinairement de manière correcte ce dont le cheval à besoin .

frederique3560 Je ne suis pas exactement d'accord avec ta première phrase.
Pour le reste, je te rejoins. Par contre, je pense également que comme les humains, il y a des chevaux plus sensibles à tel ou tel apport / manque / autre qui peuvent rendre le "correct" pas suffisant.

misstralala

l'obésité par exemple n'existe pas dans la nature , mais s'il y a une sécheresse les animaux vont dépérir .