Pour que le bol alimentaire puisse se faire triturer consciencieusement du début de la bouche, hauteur des 2ème prémolaires, jusqu’aux dernières molaires et puisse passer le pharynx, il faut l’aide de la langue d’abord fine puis volumineuse (corps la langue), des parois buccales, des 17 /18 crêtes palatines et des tables dentaires des arcades maxillaires et mandibulaires. Ces dernières doivent être « intactes » si l’on veut que ce bol alimentaire réussisse sa progression. Les aliments une fois écrasés vont être brassés entre les mouvements de la langue et des crêtes du palais dur, empêché de sortir par le barrage des mâchelières. La disposition des crêtes va faciliter la progression vers le pharynx pour autant que toutes les mâchelières soient présentes.
Sur les chevaux âgés, on observe des mâchelières cariés, partiellement fracturées, on va le remarquer par une forte halitose et un fort ptyalisme. Puis la dent se déchausse et tombe, ou on l’aura évulsée.
A force de perdre des molaires, les aliments vont s’échapper de cette structure (palais – langue – dents) par l’espace occasionné par la chute de la ou des dents. A cela, peuvent s’ajouter des excroissances qui vont gêner la trituration. Et les aliments s’échappent de la bouche.
