Alternance vermifuge chimique / naturel

Les vermifuges naturels marchent pas mal sur certains chevaux.
La jument que j'avais, avant, était au naturel et un seul chimique par an (le duo)
Mais le problème c'est que dans un premier temps, il faut faire des copro.... chaque cheval gère les vers différemment et sans savoir où il en est, difficile de pouvoir dire que 2 chimiques par an suffiront ou pas

Les vermifuges " naturels" ne vermifugent rien du tout , dans le meilleur des cas ils ralentissent/ diminuent la contamination / re-contamination .
Mais ils ne sont pas curatifs .

Ils peuvent , si l'ont accepté l'idée que rien n'est démontré et donc que l'on se base sur des suppositions et croyances ancestrales, être utilisés pour contrôler un taux de parasitisme et le maintenir à un niveau acceptable .

La 1 ère année il faut faire au moins 4 copro pour évaluer la charge parasitaire du cheval , sachant que certains parasites ne sont pas décelables , se baser uniquement sur ces résultats pour décider ou non de vermifuges est aléatoire .
Le cycle parasitaire est complexe , et chaque parasite a le sien . La copro est seulement le reflet d'un état à un moment donné . Ne pas trouver d'œuf d'un parasite X ne signifie pas que l'animal n'est pas infesté , il peut très bien héberger des adultes qui n'ont pas encore pondu .
D'où la nécessité d'établir un programme de vermifugation raisonné en prenant en compte les résultats des copros mais pas seulement .

Ce sujet m'intéresse, c'est vrai que c'est complexe car on ne peut faire que du cas par cas et en plus saison par saison. Le casse tête. De plus les coprologie ne serait pas exhaustive sur les parasites qu'il peut nous détecter.

Mais alors une grande question: comment les "anciens" faisaient !!??? Avec quoi vermifugeaient ils ?

livie
oui, bonne question... peut être avec des elixirs de grands mères !!!!

mais je pense que la durée de vie de nos chevaux par rapport aux anciens a considérablement augmenté, justement du fait de l'avancement de la médecine équine.... les molécules de vermifugation ne sont pas si vieilles que ça...

j'ai cru lire, un jour, que l'espérance de vie des chevaux au 18e siècle n'excédait 15 ans... on en est au double, à l'heure actuelle...

pour répondre à l'auteur du post... vermifuger 4 fois par an, contre le ténia.... est juste une aberration....
1 fois par an suffit largement, voir même tous les 2 ans, suivant le mode de vie du cheval (dixit ma véto).

Merci pour vos réponses, je vais voir pour réaliser les 3 autres copro dans les saisons à venir

Les vermifuges naturels fonctionnent très bien si on les utilise correctement, vermifuger naturellement se n'est pas juste donner un mélange de plantes. Il faut avoir de bonne condition : un cheval en bonne santé et un lieu de vie adapté (pas de surpaturage, des rotations de parcelles).
Après si on veut vermifuger au naturel pour faire des économies, faut oublier entre les plantes et les copro de contrôles on en reviens au même

Pour les anciens, leur chevaux avait une bonne espérance de vie, bien meilleur que les chevaux de centres équestres. S'était des chevaux rustiques (sélectionné pour le travail) avec de très bonne condition de vie (toujours en extérieur, avec de grandes surfaces et une diversité alimentaire).

livie

Les chevaux comme les gens mourraient bien plus jeunes , et un cheval devenu inutile partait au couteau .

Le cheval devenu animal de compagnie a une espérance de vie bien supérieure à celle du cheval de travail d'autrefois .

La médecine vétérinaire à fait beaucoup de progrès et la vie d'un cheval aujourd'hui à une valeur ( sentimentale et/ ou marchande) sans commune mesure à celles que pouvaient atteindre même le meilleur des chevaux de courses s'il y a 200 ans .

Pour en revenir au vermifuges dits naturels , je le répète et maintient , il y a une large documentation impartiale maintenant disponible sur ce sujet ( et pas seulement des commentaires sur des forums) , ils sont un outil éventuel de gestion du parasitisme du cheval , meme si aucune donnée mesurée de leur efficacité, mais ils ne sont pas curatifs .

il faut différencier les différentes formes de "vermifuges naturels" si s'est sous forme de plante en effet se n'est pas curatif mais si on passe au HE, là se deviens curatif (mais il faut savoir les utiliser), s'est régulièrement utilisé dans d'autres élevages (ovins et caprins notamment).

Bonjour

La question du vermifuge dit naturel est récurrente. Si je puis me permettre les produit chimique sont des vermicide car ils contiennent une ou plusieurs qui tue le vers (qui au fil des génération apprennent à ce défendre contre les molécules)

Les vermifuges naturels qui doivent être appelés produit d'hygiène intestinale selon la législation (pourtant le juge dans le vermifuge signifie purger) fonctionne comme une chasse d'eau (excusez moi du raccourci), ils aident l'organisme du cheval à évacuer le surplus de vers.
Car quelque soit la méthode il restera des vers (les larves sont insensibles aux molécules chimiques) et certains vers peuvent être légèrement enkystés.

Beaucoup de personnes sont sur ce fonctionnement d'alterner un chimique et un produit naturel(formule en injecteur pâte)

Ensuite quelques soit la méthode le produit ne règlera pas le problème des vers, la vermifugation est à considérer dans son ensemble, et l'entretien de l'environnement est un point très important (entretien des pâtures, rotation des pâtures, évacuation des fumiers,..)

De plus est certes un parasite, mais il a toujours été présent dans le système digestif du cheval (mais dans des proportions plus faibles).

Bonne journée

distrihorse33


Oui les vermifuges naturels " aident à purger " ( enfin sont vendus pour mais on ne sait pas exactement dans quelle mesure ça marche , au pire ça fait pas de mal ) . Purger c'est à dire , évacuer , vider .

Mais ils ne sont pas curatifs donc les parasites sont expulsés dans l'environnement .
Et le cheval domestique vivant dans un environnement restreint se recontamine car certains survivent bien et longtemps dans l'environnement extérieur .

Donc pour ce procédés il faut une gestion de l'espace de vie que très peu de chevaux ont .
Une simple rotation des pâtures avec " vide" mêle sur 2/3 mois ne suffit pas .

Le but de la vermifugation , quelle qu'elle soit n'est pas d'éliminer tous les parasites mais de maintenir un seuil acceptable par le cheval .
Sachant que selon les individus ce seuil est variable .


Pour faire une comparaison simplifiée , c'est un peu comme un drainant , il va favoriser un terrain propice pour que l'organisme gère les " agressions" , aider à un processus qui se fait de toute façon tout seul, mais un drainant ne remplacera pas une antibiothérapie par ex si elle est nécessaire .
Pour aller plus loin dans le raisonnement , D'ailleurs dans pas mal de cas antibio oú pas on va guérir , mais en mettant un peu plus de temps, avec plus de fatigue de l'organisme qui lutte seul . Sauf que si l'organisme n'y arrive pas ( pouvoir d'auto guérison depassé ) , sans traitement curatif ça dégénère s'aggrave .

C'est un choix à faire , faut prendre chaque cas individuellement .

Pour ma part je m'en sorts plutôt pas mal avec peu de vermifuges chimiques car un rapport surface/ chevaux que je maintients faible et une gestion avec vide sanitaire et nettoyage en conditions défavorables à la survie des parasites .
Mais , malgré des chevaux en super état j'ai eu un ou deux cas ponctuels d'individus fortement infestés alors que rien extérieurement ne le laissait deviner ! chevaux " réservoirs" ?