Citation :
j'ai trouvé ça : Le baucher est un peu plus releveur que les mors précédents car le levier vers le haut est plus grand (longueur de la branche haute). Cependant, il a une action sur la têtière qui entraîne une cession de nuque qui associée à l’action de relever l’encolure a pour but d’améliorer le placer. Cette action sur la têtière fait que souvent ce mors est considéré comme un abaisseur
et ça pour le mors releveur :Ce mors à effet abaisseur (contrairement à ce qu’indique son nom) est surtout utilisé pour arrêter un cheval qui embarque. En fait, il “relève” le mors dans la bouche en faisant pression sur la têtière…
donc je suis mitigée, j'ai peur qu'il ai plus un effet abaisseur que releveur et qu'elle soit du coup encore plus sur les épaules
Et ils font même le café !!!!!
Blague à part, le jour où un mors s’occupera des cessions de nuque, du placer, de l’arrêt d’urgence et de l’équilibre du cheval, on pourra mettre au feu toute la littérature équestre et mettre au chômage tous les enseignants.
Bonjour
lolam18
Je te félicite pour ta remise en question et ta volonté d’aller vers une équitation de meilleure qualité, sans artifice.
Mais, pour l’instant, tu prends encore un peu le problème à l’envers. C’est-à-dire que tu sembles penser que le mors va te permettre de limiter certains problèmes, et que tu travailleras sur des exercices qui te permettront ensuite d’aller vers un matériel encore moins coercitif. Ça ne marche pas comme ça.
Il faut partir avec un matériel le plus simple et le plus « neutre « possible pour construire un travail équestre qui règle les problèmes un par un et durablement.
Paradoxe : tu utilisais jusqu’à présent un pessoa en 4 rênes et une muserolle croisée pourtant ta jument est toujours sur les épaules et te tracte alors que vous faites déjà les judicieux exercices conseillés par fanfan54200…
Cherchez l’intrus
Pourquoi les exercices ne fonctionnent pas ? Et bien parce que l’exécution n’est pas correcte mais que l’utilisation de ce mors masque l’absence de justesse dans l’exécution.
Les outils actuels donnent « le sentiment de » mais ne font rien du tout pour construire une jument en équilibre vraiment, cadencée vraiment, assouplie vraiment.
Il n’y a pas de miracle. Il faut aborder les problèmes de front. Aucun mors ne donnera une cession de nuque correcte, ni un placer, ni l’équilibre, ni frein, rien…. Seule une demande juste du cavalier et la disponibilité physique du cheval permette d’obtenir quelque chose de juste. Le mors transmet des pressions, et les mors à effets les renforcent et associent des pressions supplémentaires. Si la demande est mauvaise, elle est mauvaise X10 grâce aux effets de levier. Ça fait mal, le cheval s’endurcit en se mettant dans des postures d’évitement qui donnent la sensation qu’il n’a plus de résistance.
Oui, peut-être n’a-t-il plus de résistance mais rien ne garantit pourtant qu’il se mobilise avec justesse. Bien au contraire.
Un mors à olives, un verdun, un baucher, un chantilly, simple ou double brisure en fonction de la conformation de la bouche du cheval. Ces mors ont très peu d’effets associés à part les informations directement transmises par la main. Une muserolle simple et correctement réglée (passage de 2 doigts mini) ou pas de muserolle. Et ensuite, beaucoup de patience, beaucoup de travail, mettre de côté les concours et les performances pendant un bon moment et préparer son cheval avec rigueur. Sachant que, le cheval n’est pas tout seul à devoir s’améliorer. C’est en fait surtout le cavalier qui travaille à développer la qualité de ses demandes, la qualité de son programme de travail, sa propre justesse, son à-propos pour que les épaules en dedans, par exemple, soient justes et donc utiles physiquement à son cheval.
Ce n’est pas parce que le cheval plie son encolure ou même croise fort les papattes que l’épaule en dedans est correct… La vérité de l’EEd est ailleurs
Tant qu’elle n’est pas correctement faite, elle ne servira pas à grand-chose. C’est donc important d’avoir toutes les sensations directes de la locomotion du cheval, sans avoir des outils trop impactant, pour analyser la réalité du geste du cheval dans les exercices.
Si ta main est dure, il faut que tu travailles sérieusement à développer ton tact. Aucun cheval ne se livrera avec justesse à une main dure. Il ne fera que résister, s’opposer, se défendre, à raison. Ce n’est pas une fin en soit la main dure, il ne faut pas rester dans le constat et faire avec. Il faut que tu corriges cela en priorité. Tu ne peux pas attendre de ta jument qu’elle soit légère et en équilibre si ta main ne l’est pas. C’est très important. Tu es une très jeune cavalière, ne laisse pas ce vilain défaut te fermer les portes d'une bonne équitation.
Il n’y a aucune raison que tu n’arrives pas à améliorer ton tact, ton contact. L’efficacité de ta main, sa subtilité, passent par l’efficacité de ton dos et de ton assiette.