Quand on côtoie un animal aussi Sage, Doux, et Courageux au quotidien durant des mois ; On es obligés d'en tirer une leçon de vie. Reprendre confiance après ce vécu, et cette bataille menée contre la mort, un exemple pour chacun de nous.
Force de compassion, je n'ai pu faire autrement que me mettre à la place, et même plutôt dans la tête de cet admirable compagnon.
Aucun être sur cette Terre ne saura l'égaler.
Je m’appelle Hadrien de Tilloy ; et je vais vous raconter mon histoire..
Je commence à l'âge de 4ans, car tout est flou avant cela... J'ai donc 4ans, 12ans en « age humain ». Un vrai jeune con qui commence sa crise d'ado !
J'arrive dans une écurie avec d'autres chevaux, très vite les cavaliers s’intéressent à moi, je suis jeune, beau et fort, fier de moi !
Je suis monté plusieurs fois par semaine, allant également en concours le week end, j'adore ça le saut d'obstacle, cette sensation d'être libre pendant quelques secondes au dessus des barres.
Les années passent, toujours cette même routine, les cours la semaine et parfois les concours le week end. Mais certaines personnes sont plus attachées à moi que d'autres (il faut dire que j'ai mes préférences moi aussi!). Ici tout le monde me dit bonjour et me donne même une petite friandise.
Certaines filles du club m'emmènent brouter, j'aime tellement cette fraîcheur et ce goût dans ma bouche.
Voir le sourire et le visage émerveillé de tout ce petit monde autour de moi après une épreuve remportée, ça me rend heureux, je me donne à fond et je vois pourquoi je le fait.
Mais parfois je sent quelque chose qui me gêne dans la bouche, ça me fait mal aussi ... Ça me pince, me pique.. J’essaie d'enlever cette douleur en levant la tête, mais mes cavalières elles n'aiment pas trop ça, on me fixe parfois des ficelles qui sont accrochées sur mon mors ou aux rennes, elles m’empêchent de lever la tête ! Je panique, comment vais-je me soulager de cette douleur maintenant ?
Le temps passe, et je ne sens presque plus cette douleur. Cette partie est comme endormie, et puis j'ai surtout appris à vivre avec, elle fait partie de moi, ça doit être normal.
J'ai aussi mal au dos, particulièrement au garrot, tout ces sauts et ces cours me donnent des courbatures... Mais quel plaisir d'aller se promener avec les autres, je ne penses plus à tout ça !
La poussière me gratte dans la gorge, je tousse beaucoup et j'ai mal au ventre, ça me donne des gazs douloureux (je ne sais pas pourquoi, mais ça fait rire certaines de mes petites cavalières).
Je sens que je ne suis plus tout jeune, je m’essouffle plus vite et j'ai plus de mal à me remettre de mes efforts.
J'ai maintenant 21ans, 60ans en « age humain » l'heure de la retraite à sonnée, mes propriétaires, ceux qui m'ont soignés et nourris durant maintenant 16ans environ, décident de me donner à une personne de confiance, une personne qui pourra m'apporter ce dont j'ai besoin.
Quelle tristesse de quitter mes copains et mes petites cavalières, je m'étais habitué a cette routine ! Mais je suis sur que là ou je vais, ils seront aussi fiers de moi et les copains ne m'embetrons pas, j'ai besoin de calme et de repos, même si je vous avoue que ça fait bisard de ne plus travailler !
J'arrive en Fevrier, tout ce passe à peu près bien, le box et immense. Mais cette paille continue de me brûler les poumons.
Au mois de Mai/Juin, je ne sais plus trop, c'est enfin les pâtures ! J'adore cette saison ! Je suis libre de galoper et ruer, libre de me rouler dans la boue et de jouer avec les copains ! Et ce goût... Cette herbe ! La fraîcheur de la rosée du matin, et le calme qui règne quand le soleil s’éteint , c'est tellement bon...
Mais nous sommes beaucoup dans cette pâture, qui n'est pas si grande que ça...L'herbe manque, et les copains ne me laissent pas tranquille, ils m’embêtent. Je suis faible, alors je me réfugie avec eux quand un bruit me fait peur, après tout je ne connais pas encore bien cet environnement, mais eux ne veulent pas de moi.. J'espère secrètement que l'une de mes petites cavalières, ou peut être même ma « nouvelle maman » va venir me chercher pour m'emmener cette herbe qui m'attends derrière la clôture, mais rien...
Début Juillet, un bruit énorme éclate, j'ai peur, tous mes copains s'affolent et galopent dans tout les sens, je suis l'un d'eux en espérant qu'il trouve un endroit sûr, mais je n'ai eu le temps de rien voir... Un bruit sourd, ma tête ne forme plus qu'un bloc endolori, je ne comprends pas bien ce qu'il viens de se passer.... Mais très vite une douloureuse si intense m’envahit, le sang coule le long de mes naseaux grands ouverts, j'ai tellement mal...
La plaie est grande ouverte, les mouches me harcèlent, elles viennent pondre leurs œufs dans ma tête ! Ça pique, c'est atroce...
Je n'ai plus beaucoup de force...Je peine à me nourrir de ces précieux bruns d'herbe, mon corps tout entier me fait mal..
Heureusement, une jeune fille sage et vaillante essai de me nettoyer le nez, mais je ne me laisses pas faire, ça fait mal oh ! Elle y arrive tant bien que mal, mais cette fille ce n'est pas ma maîtresse.
Pourquoi tout le monde me regarde comme ça ? J'étais si fier, si beau... Je me dis alors « Regardes toi Hadrien, tu n'est à présent qu'un sac d'os, tu peux a peine marcher, chaque pas t’essouffle. Que s'est-il passé pour que je tombes si bas.. »
Nous sommes en Septembre, je n'ai plus le goût de rien, plus le goût de me battre. Je ne sens plus de douleurs dans ma plaie, mais ma tête tourne... Il n'y a rien à manger, et les copains se battent sans cesse pour un brun d'herbe trouvé.. Je n'ai plus aucun équilibre et je tombe net sur ce sol chaud et dur. Impossible de me relever, je n'ai pas d'autre choix que de rester toute la journée sous ce soleil de plombs. Mais le soir, la soif est trop grande, ma gorge est sèche, je réunis mes dernières forces pour traverser la pâture et me diriger vers cet abreuvoir...VIDE ! Non, je ne peux plus continuer à vivre dans de telles conditions... J'implore quiconque d’abréger mes souffrances...
Chaque jour me parait une éternité, les autres poneys n’hésitent pas à m'attaquer et à me mordre même quand je suis au sol. Ils me poussent et je tombe raide dans les barbelés, ça pique ! Ça brûle ! Ma peau est couverte de plaies et tombe en lambeaux.
Un seul coup de vent me fait vaciller, j'ai tellement faim, je suis épuisé.
Enfin, ma « maman » vient me voir, avec un drôle de monsieur des piqûres à la main, c'est l'heure des vaccins ? Non, il prélève du sang... Il me fait une piqûre qui me soulagera pour cette journée...
Puis le retour du calvaire... Mais le drôle de Monsieur revint, avec à ses cotés la jeune fille qui me nettoyait le nez il y a quelques temps.
Je ne comprends pas tout, j'entends quelque chose comme « dégénérescence du moto neurone central » mais c'est quoi ça ? La jeune fille se mit à pleurer, le vétérinaire prépare un cathéter, avec des piqûres... J'ai un étrange pressentiment, je n'aime pas ce Monsieur...
Heureusement, la jeune fille est au téléphone avec « Stessy » une fille qui sauve des animaux, enfin c'est surtout des chiens ! Je ne sais pas ce qu'elle peut faire pour moi, je suis condamné, je ne tiens même plus debout. Je fais à peine 300kg et mon corps entier est blessé.
Quelques minutes plus tard, le Monsieur avec les piqûres s’énerve, il range ses affaires, crit très fort et repart.
Puis « Stessy » arrive en fin d’après midi, son regard en dit long sur mon état, elle cache ses larmes mais pas assez bien car je remarque cette pitié. Elle appelle un nouveau Monsieur, lui est beaucoup plus doux, il me prescrit des piqûres qui me soulagent, une dame viens aussi voir mes dents pour savoir si quelque chose m’empêche de manger … SI QUELQUE CHOSE M EMPECHE DE MANGER ? Oui ! Ils sont autour de vous ! Il n y a plus rien a manger, et ces poneys se ruent sur la moindre brindille quitte à se blesser eux même.
Quelques jours plus tard, Stessy et ses amies essaient de me faire monter dans un van, je me dis juste « mais vous êtes complètement folles, je ne tiens même pas debout, comment voulez vous que je monte la dedans?! » Je refuse. Elles sont 4filles, 2 d'entres elles veulent absolument me faire monter dedans, pour l'autre c'est hors de question et la dernière pense qu'il est plus sage de m'euthanasier. Après de très longues minutes d'attentes (j'en ai profité pour brouter cette herbe, vous savez celle de l'autre coté de la clôture, tant convoitée) elles ont pris une décision.
Elles m'isolent alors dans un petit coin de pâture, a l'écart des autres, puis elle m'amène du foin, et pas n'importe quel foin, un foin qui ne me gratte pas la gorge ! C'est magique ! Ils m'apportent des granules avec de l'huile dessus, j'adore ! Je dévore encore et encore à en avoir mal au ventre ! C’est tellement bon !
Stessy me passe régulièrement une éponge humide sur le corps, je ne peux toujours pas marcher et donc je ne peux pas me mettre à l’abri du soleil, par conséquent ma peau brûle. Avec ses amies, elles se relaient sur plusieurs jours pour prendre ma température et suivre mon évolution, elles me donnent les granules et surtout de bonnes poires juteuses ! L'une d'entre elle m'apporte du sucre...Hummmmm Je souris à l'intérieur de mon petit corps tout abîme. Elles m'encouragent à tenir le coup, a me battre. Elles me montrent que ça en vaux la peine !
Grâce à elles, au Monsieur des piqûres, et à cette bouffe, j'ai repris des forces ! J'arrive a marcher, je trottine même un peu ! Je me fait violence à moi même, je DOIS me battre, quelle honte de finir là, dans cet état. Je suis un beau et fier cheval moi, personne ne doit me voir comme ça !
Plusieurs jours plus tard, le 18 Septembre exactement, elles reviennent avec le van. Cette fois je suis prêt, on y va ! Je marche droit et tiens bien debout.
Je monte sans rechigner, heureux de partir d'ici, même si j'avoue avoir eu peur de ma destination.
Après 1heure de route, on se gare... Je ne vois pas grand chose, juste des maisons. J'ai peur, je ne veux pas descendre. Hors de question de sortir de là.
Mais je me rends à l’évidence, je ne peux pas rester dans cette petite boite. Alors je fermes les yeux et je me lance, je recule.
Une belle prairie m'attends ! J'ai l'impression d'être dans un rêve, un grand arbre est planté au milieu, il me protégera du soleil. Dans cet élan de joie je marche..trotte...Puis finit même par galoper ! Je me sens bien ici ! J'ai de l'herbe grasse jusqu'aux genoux, et en plus de ça, Stessy viens me donner des friandises et des granules tous les jours. Je ne sais pas ce qu'elle met dans ses granulés celle la, mais je dois l'avouer : parfois ça peut sentir très bon avec un goût délicieux..Mais parfois ça puuuuuuuuuuuuue !
Au fil des jours je me sens bien, je prends du poids, de l'assurance, et je me sens beaucoup mieux. Il n'y a plus aucun vertige dans ma tête.
Je vois Stessy arriver avec un cheval très grand, et très énergique ! Oh non... C’était trop beau pour être vrai...Lui aussi va me faire du mal et m’empêcher de manger...
Mais non, pas du tout en fait ! Il me suit à la trace, ça m'amuse même de l’embêter. Il me laisse manger paisiblement, mais pour les granules Stessy doit tout de même faire le gendarme !
Ce cheval c'est Apache, il est jeune et innocent, il a beaucoup à apprendre. Mais je vois à son attitude qu'il ne me veut pas de mal. C'est un merveilleux compagnon qui reste éveillé tard le soir pour me protéger.
Les semaines passent, et l'herbe se fait courte. Stessy nous amène alors très vite du foin. Elle les cache sous des bâches, pensant que nous n'allions pas y toucher hihihi. Elle détache certains ballots sous l'arbre, elle remplis des filets à foin et fait des aller retours jusqu'à l'abreuvoir pour me mouiller le foin. Apache est grand et arrive a faire tomber les ballots en hauteur, mince il y a des ficelles ! On arrive tant bien que mal a nous faire une petite litière avec ce foin si doux.
Stessy et son copain, Jordan, viennent tous les jours s'occuper de moi, il parait que je suis blessé sous les pieds, c'est vrai que ça me fait mal mais je n'y ai jamais prêté attention. Elle me brosse soigneusement, me désinfecte le nez plusieurs fois par jour, m’emmène brouter et me met une couverture sur le dos quand les nuits sont fraîches et humides. Ils passent parfois tard le soir et même la nuit, je sais qu'elle a beaucoup d'autres urgences la journée et qu'elle organise son temps comme elle le peut. Elle passe moins de temps avec moi mais je ne manque de rien, si ce n'est que j'ai les sabots dans la boue, m'enfin, la boue, j'aime tellement me rouler dedans ! J'adore d'ailleurs la tête de Stessy quand elle voit mes dreadlocks de bouillasse alors qu'elle a passé 1heure a tout démêler et faire briller la veille hihi.
Un jour, Stessy et une autre dame viennent chercher Apache. Mon seul compagnon depuis 3mois maintenant, mais ou vas tu ?? Je m'affole, je ne comprends pas pourquoi ils m'ont abandonnés... J'attends toute la journée à l'entrée de cette pâture, désespérément, mais … Enfin ! Je vois arriver un van, c'est pour moi ! J'ai compris, je n'allais pas faire le voyage à pied moi !
On arrive alors dans une nouvelles pâture, pour quelques jours.
Puis, nous rentrons en box ! Ouff, Apache et moi nous sommes cotes a cotes. Tout est beau ici, les autres chevaux ont l'air gentils. Les humains passent devant moi avec pitié et curiosité, mais c'est pas grave, je les comprends. Je suis vieux, sale, maigrichon et j'ai du pu qui coule en permanence de ma tête.
Mais quelle tristesse de retrouver cette paille... Celle qui me gratte la gorge et me fait tousser.. Ça fait si mal..
Très vite, Stessy remarque ma détresse respiratoire, elle décide d'enlever la paille et de me mettre une sorte de sable mais sans poussière, c'est très confortable, sec, et ça ne me gratte plus du tout !
Elle me donne ma ration, et là...Je m'étouffe !! faites quelque chose ! Je suffoque et n'arrive plus a avaler, ni a respirer ! Une Monsieur viens assez vite, il me fait une piqûre puis me passe un tuyau dans le nez... Semblerait il que quelque chose ne va pas avec mes dents et m’empêche de bien mâcher. Ce monsieur en profite pour bien nettoyer la plaie et il conseille a Stessy de passer des radios très rapidement.
Le 12 Décembre 2016, Je passes des examens qui révèlent un souffle cardiaque, et les radios montrent que je dois me faire opérer très vite si je veux vivre... Le calvaire n'est donc toujours pas terminé.. Mais mon cœur est faible.. J'entends le Docteur dire que je ne vais probablement pas m'en sortir, et que l'opération n'est pas envisageable... Je vois les larmes couler sur le visage de Stessy.. J'ai mal, mais au plus profond de moi cette fois ci... Je suis de nouveau impuissant face à cette mort qui me guette.
Ce mois ci, je serais fort. Je vais leur montrer que ce Monsieur dit des bétises, que je suis capable de prendre du poids et de m'en sortir. Je vais leur montrer comme je galope et je rue. Et même que je ferais des bêtises, comme les autres. Ils doivent continuer à m'aider, je ne veux pas qu'elle baisse les bras et qu'elle pense que le combat s'arrête la, car en réalité il ne fait que commencer.
Mon cœur bat encore, je sais poser un pied devant l'autre et manger sans difficultés, j'aime la vie et ses petits bonheur, alors n’arrêtons pas tout.
Stessy fait venir une dame, je ne sais pas ce qu'elle fait, mais en me touchant elle me fait énormément de bien ; Elle me soulage de douleurs présentes depuis des mois et même des années.
Stessy me fait également des massages, les étirements j'aime un peu moins, même si je dors mieux ensuite. J'adore que l'on s'occupe de moi, ne me disputez pas mais...Je suis un grand jaloux ! Et puis d'abord, je mérite toute l'attention et tout l'amour pour moi seul !
J'ai envie d'être égoïste.
Nous sommes en plein mois de Janvier, il fait froid. L'eau est gelée, elle est donc dans une poubelle, mais je n'aime pas cette sensation d'eau très froide qui coule dans ma gorge.
J'ai envie de sortir, de me défouler, et même de partir me promener ; Mais ce n'est pas possible.. Stessy est très occupée en ce moment, et moi je commence à vraiment fatiguer.. Je me sens très faible parfois. Et je tousse beaucoup.
Aujourd'hui nous sommes le 05 Fevrier 2017, Stessy et Jordan sont venus tard hier soir, j'ai eu le droit à un brossage complet, j'adore quand elle me gratte avec ses brosses, j'aime beaucoup moins son « pshiiiiit » qu'elle me met sur les crins, et hier elle en a même mis sur mes poils !
J'ai eu le droit à une petite couverture, sûrement pour ne pas me salir, car il ne fait pas si froid que ça.
Il sont donc venus me chercher avec un camion, spacieux et confortable avec mon foin à disposition, je suis resté très sage pendant le transport, a chaque arrêt je hennissait pensant que nous étions arrivés, mais non... Puis, enfin. Enfin, les portes s'ouvrent.
Je descends, un silence lourd règne dans ces écuries. Une odeur très spéciale s'empare de moi, il y a énormément de copains, certains ont l'air très fatigués ou apeurés.
Stessy me rassure et me réconforte. Elle me parle et me donne mes bonbons préférés qu'elle à pensé à emmener. Le box est très grand, et les dames qui sont là m'apportent du foin sec mais sans poussière, je reste vigilant donc je le trempe quand même dans mon abreuvoir avant de le manger, ça fait sourire les Docteurs. Ils parlent une langue que je ne connais pas, mais je vois à leur comportement qu'ils sont confiants. Je ne sais toujours pas pourquoi on m'a amené ici.
Je ne connais pas encore mes nouveaux copains, et je me retrouve seul sans repère.
Stessy et Jordan m'ont dit de bien me reposer, car demain serait une « grosse journée » pour moi. Ils m'ont dit de leur faire confiance et que tout allait bien se passer. Que je dois me laisser faire et que jamais je n'allait me sentir aussi bien que dans les prochains jours.
J’espère qu'ils reviendront demain, et que je retrouverais très vite Apache, car je dois bien avouer qu'il me manque.
Alors puisqu’une grosse journée m'attends, je vais aller dormir sur ces copeaux doux et moelleux, et j’espère pouvoir vous raconter cette fameuse journée très vite.
A bientôt, Hadrien.
Une semaine après l opération, hadrien a eu un grave accident. Il a essayé de sauter les barrières de la carrière pour aller rejoindre Apache; sauf qu'il est littéralement rentré dedans... restant couché pendant plus de 10min sur le flanc, difficultés à respirer, des clous plantés dans le dos... on pensais que c'était la fin... impossible de le relever... il n avait pas le droit de laisser tomber, pas Après tout ce quil a vécu ... on a tout de même réussi a le lever et il s'en est sorti avec des belles courbatures.. ouff!
Aujourd'hui Hadrien vit une retraite paisible en pâture, toujours quelques difficultés a respirer a causé de son emphyseme, mais il a la forme et surtout aucune séquelle.
Voilà quelques photos pour illustrer..
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