Accident de camion

J'aimerai partager une mauvaise expérience qui nous est arrivé l'année dernière. Si ça peut faire prendre plus de précautions à d'autres cavaliers, qui ont pas trop l'habitude du transport pour leur cheval, tant mieux :) Ne faites pas la même erreur que moi.

C'était au mois de juillet, il était temps pour mes deux chevaux de changer de pâture. Seulement aucun transporteur n'était disponible, sauf un camion à louer mais à conduire nous même. Une fois sur place, on charge d'abord le hongre, puis on tente de faire monter la jument. Mais madame n'en a pas l'intention parce que c'est différent des vans dont elle a l'habitude. On essaie plusieurs fois, et je ne sais pas combien de temps ça a duré mais, apparemment trop longtemps pour Gala qui s'impatiente à l'intérieur. Il commence à hennir et à trépigner sur place, alors je lui montre sa copine à travers la porte du coffre pour le rassurer. Aller! on réessaye de la faire monter, il le faut bien... Tout à coup, on entend un gros bruit douteux et le camion se met à trembler ! Je vais jeter un coup d'?il et je vois Gala debout sur ses posterieurs et avec ses antérieurs posés sur la table du coffre, qui essaie de l'enjamber pour pouvoir sortir par le coffre. "Euh, maman, on a un problème !". Lui qui me regarde du genre "pousse toi, je passe". J'ai peur pour lui et je ne sais pas comment le faire reculer. Mais le temps que je me décide, il a déjà passé ses jambes dans le coffre. C'est là que je me dis, les grilles autour de l'encolure ne servent donc pas à "décorer" **Révélation**. Deuxième chose, il n'a pas de mousqueton anti-renard. Alors la longe lui tord le cou jusqu'à ce qu'il la pête! Le voilà plus libre, mais ce n'est qu'une impression. Il a réussi a sortir ses deux antérieurs du camion, mais se retrouve coincé des postérieurs. Je demande déjà à ma mère d'appeler le véto.
Je ne peux malheureusement rien faire pour l'aider, et il réussit enfin à se libérer tout seul en se tortillant, mais, au bout de dix minutes de supplice. Il tombe du mauvais côté, alors on avance le camion pour qu'il se relève enfin. Je me sentais alors soulagé, mais ce n'était qu'un bref moment de répit. Je vois ses guêtres qui ont virée au rouge sang, et lorsque je les enlève, l'artère de son antérieur se vide avec la même pression qu'un tuyau d'arrosage. Je la lui bouche avec mes doigts, pendant que ma mère se tue à trouver un vétérinaire disponible. La seule qui peut venir est à une heure de la, et à d'autres