Avant Charlie
Je ne saurais pas dire comment m’est venue l’idée de monter à cheval, mais j’ai commencé les cours en club à double-poney quand j’avais sept ans. Je suis restée sept ans dans le premier club, je faisais des stages pendant les vacances jusqu’à obtenir mon galop 6 en 2010. Je n’ai jamais passé le sept, parce que je n’en ai pas eu l’occasion. Arrivée à cette dernière année dans ce club, je commence à ressentir un ras-le-bol pour les tours de bac à sable. La possibilité d’avoir une demi-pension me trotte dans la tête à ce moment-là mais bon, ce n’est pas vraiment d’actualité. Au final, je change de club pour une structure avec une mentalité différente, pensant que ça changerait quelque chose ! Évidemment, la nouveauté repousse un peu la lassitude, mais au final, on reste sur le même schéma que je ne supporte plus vraiment à la fin de cette année d’équitation, qui sera la dernière en club.
Mes dernières années de club, lors d'un CSO avec mon poney préféré :
Après cela, je me trouve une demi-pension sur un poney de six ans à l’époque (ou sept, honte à moi, je ne sais plus). Je m’en suis occupée pendant un an comme si c’était le mien ! Je pense que je me souviendrai toute ma vie de ce petit cheval. Avec lui, j’ai fait énormément d’extérieur et j’ai découvert les joies de la balade. Enfin … les joies. Il y aurait beaucoup d’anecdotes à raconter sur ces fameuses balades avec ce fameux poney, mais en tout cas je peux vous dire que beaucoup de ces sorties en extérieur ont été des énormes fails parce que la bête en question ne passait jamais en tête et qu’il avait pris le pli de se lever en faisant demi-tour pour dire non. Au moins ça forge le sang-froid en extérieur

Au final, ça aura été plein de « petites victoires », comme on les appelle, avec lui. On aura réussi à partir en extérieur tous les deux à la plage et aux trois allures, avec beaucoup moins de stress qu’avant et sans avoir à mettre pied à terre. Bref, au bout d’un an avec ce poney, je décide de mettre un terme à la demi-pension car plusieurs choses ne me conviennent plus à la pension … Je me retrouve donc à pied et incapable de reprendre un poney en demi-pension. Parce que c’est trop d’investissement sur le plan émotionnel et que je n’ai vraiment pas le cœur à recommencer une histoire avec un autre cheval sans que ça soit le mien.
Une photo de ma DP en balade, je ne préfère pas montrer plus que ses petites oreilles :
