... donc sûrement qu'un autre poste identique mais plus proche de chez moi pourrait m'être proposé à l'avenir même si je ne suis pas convaincue de désirer l'occuper désormais ...
Pas forcément identique, mais au minimum du même acabit. D'ailleurs, aux collaborateurs qui pensent "out of the box", la hiérarchie va proposer logiquement des postes inédits (c'est un euphémisme...). Qui correspondent toujours à des besoins inavoués car inadaptés aux "bons petits soldats" ! Faute de profils adéquats, ils restent dans les tiroirs, mais en ressortent immédiatement le cas échéant : c'est là que ça devient intéressant !
Comment les reconnaître ? Les tractations se font dans le plus grand secret et c'est ton N+2 (minimum ...) qui te branche (en général dans le resto le plus chic du coin où il t'a invité à bouffer pour "discuter" tranquillement, avec la carte bleue de la boîte).
Règle d'or :
ne jamais paraître étonné(e) ! (si tu ne connais pas, regarde attentivement "itinéraire d'un enfant gâté" : un grand moment entre Bébel et Anconina). Quand il va te vendre une augmentation substantielle de salaire, tu lui réponds "j'ai une fortune familiale". Stupéfaction de ton interlocuteur ! Alors, il va te vendre le pouvoir (poste de direction), tu lui réponds "ça ne me fait pas bander (ou mouiller)". tu vas lire le désespoir dans ses yeux ! (normal, ce sont les 2 moteurs qui l'ont fait avancer). Après un petit silence, il va te dire " qu'est ce que tu veux ?". Banco : tu énonces tes conditions : un chouïa plus que dans tes espoirs les plus fous, mais pas totalement déconnantes (personne ne connaît mieux ta valeur que toi-même ...). L'important n'est pas ce que tu dis, c'est le ton sur lequel tu le dis ... S'il bluffe ("c'est inacceptable", tu bluffes aussi (" bon, je me casse"). Aucun danger, s'il est venu en personne te brancher sur place, ce n'est pas pour repartir sans t'avoir convaincue, et encore moins t'avoir perdue ...
C'est une technique vieille comme le monde : la provocation de partenaire !