"cheval de sa vie" : mythe ou réalité?

moi j'ais connu les chevaux de ma vie .A l'achat les critères :caractère,accepte le maréchal ,froid et bien dans sa tète ,que de la ballade .La couleur ,race,papiers ne m'interressent pas ET le Fealing .D'ailleurs j'ai dejà fait des visites et rien qu'au ressenti sans mème l'essayer repartir .

Celles que j'achète s'est dans mon esprit pour toujours .Sauf a ma séparation ou j'ais du me séparer de 2 ,je les gardes.

La première Sandy m'a beaucoup apprit sur le comportement des chevaux ,elle est décédée a plus de 27 ans apres 7 ans de retraite .

cONDER PSA(a ma fille) elle m'a démontré qu'un pur sang anglais sorti des courses n'est pas forcément fou et ne disjoncte pas et qu'un cheval peut s'attacher a son propriétaire (décédée euthanasiée suite a une torsion j'ai du rester aupres d'elle pour qu'elle cesse de hennir)

Dany cob une perle que j'ais mis 4 j a approcher ,un ange une boule de gentillesse,coule depuis 5 ans une retraite paisible dans une super pension,loin de moi malheureusement elle va sur ses 26 ans

enfin la dernière Platine percheron:je vais voir je réserve et le jour de l'achat je dis a ma fille :zut je la sent pas! tant pis on part avec.


Effectivement elle est "spéciale" j'en ais bavé mais elle aussi m'a beaucoup appris.

Elles sont toutes différentes,mais elles sont toutes classées au méme rang dans mon coeur

On tombe dessus ou pas sur ce fameux cheval...et tant qu'on ne l'a pas recontré un peu dur de croire un truc pareil !

J'ai choisi un poulain par défaut, je voulais un cheval, je n'avais pas assez d'argent, juste assez pour avoir un poney...et seulement un poulain...
Je n'ai même pas vraiment eu le poulain que je souhaitais...l'éleveur avait décidé de garder le pouliche que je lorgnais pour en faire une poulinière, donc je me suis rabattue sur le copain de la pouliche...et moi qui voulais un cheval de couleur, je me suis retrouvée avec un poulain...bai !

J'ai dû mettre 2 semaines avant de pouvoir l'attraper, sûrement encore autant pour pouvoir le déplacer avec ce fameux licol...et encore à pas plus de 10 de la stabulation des copains...
Je n'ai jamais eu un niveau fantastique, mais il n'a jamais voulu faire quoi que ce soit avec quelqu'un d'autre.
Je savais exactement où chacun de ses pieds allaient se poser, et lui savait exactement quel chemin prendre quand on partait en balade
On a été au bout du monde ensemble, on a fait tout et n'importe quoi....tout ce que j'avais envie de faire, il l'a fait...sauf partager ça avec quelqu'un d'autre...même pas avec mes gamins, ils ont eu le droit d'apprendre à monter au pas et au trot avec lui...point barre, et toutes les personnes qui l'ont monté ont eu le même problème...quelque soit leur niveau (galop 7 on s'en fout) ils ont fini...au tas ...dés qu'ils en voulaient un peu...+

Je pouvais l'appeler de n'importe où, il venait...si il devait franchir/ casser / démolir portes/murs/ clôtures...aucun soucis...il arrivait. Et comme je le sifflais...il pouvait venir de très très loin ! (le pré où il était à l'origine faisait 40 hectares).
Je pouvais le monter en reprise sans rien, ou partir en balade pareil...jamais eu de soucis, pourtant il avait du jus.
En rando, même tout seul, je pouvais le laisser en liberté brouter, j'avais juste l'habitude de lui laisser une cloche, histoire de le repérer tout de suite.
La nuit, je l'attachais, mais il se détachait systématiquement pour venir se coucher...le long de mon duvet (grosse panique pour ma pomme la 1ère fois qu'il a fait ça), il se relevait juste vers 4h du matin pour aller brouter...
Des anecdotes avec lui, j'en ai des milliers, l'histoire a duré plus de 20 ans, c'était mon ombre.
Mon ombre est partie...le 5ème jour du 5ème mois de la 5ème année du nouveau millénaire...
Colique, il était en clinique véto, je n'étais pas là quand il a été euthanasié vers 7h le matin ...j'avais un gamin a emmené en stage...je suis arrivée vers 11h, mon portable ne passait pas là où j'étais, je n'avais reçu aucun message du véto, pour moi pas de message, c'est que la nuit c'était bien passée...donc non seulement j'étais venue tard, mais en plus, j'avais ma gamine de 12 ans avec moi...

La piqûre n'avait pas fait effet...ou bien je ne sais pas...bref...il était toujours vivant, il était couché, quand il m'a entendu, il a essayé de se lever, bien sûr il n'a pas réussi...et puis il est mort...
Le véto qui était parti se coucher à 7h après sa nuit d'enfer n'a jamais cru qu'il était encore vivant lorsque je suis arrivée...

C'était il y a 12 ans, j'avais 2 autres poilus à l'époque, depuis j'en ai eu un certain nombre, j'en ai encore 5, la plupart depuis leur sevrage, certains depuis plus d'une dizaine d'année. Je les adore, je les connais bien, ils me connaissent bien...

Et même si je m'entends très bien avec son demi frère (que j'ai acheté pour ma gamine pour qu'elle aussi croise un jour un cheval comme ça...)....je n'en ai pas un qui arrive à la cheville de Solfège...

Je pense qu'on a pas "le cheval d'une vie" mais le bon compagnon au bon moment. On peut en avoir plusieurs en même temps ou l'un après l'autre.

Rubis et moi c'est une histoire qui dure depuis 2013 et qui fonctionne très bien! Celle qui m'apprend à etre proprio, qui m'a vu etre petite g2 pétocharde et qui m'apprend à prendre confiance et progresser au fil des jours. Maintenant je n'exclue pas dès que ma situation me le permettra d'acheter un 2ème cheval plus axé concours. J'aurai alors 2 bébés bien différents et que j'espère j'aimerai pareil.

bonsoir.

Beaucoup de chevaux sont passés dans ma vie de cavaliere, certains sont restés quelques mois, d’autres en sont à 25 années de vie commune (et j’espère encore beaucoup d’autres )
Je n’ai eu que deux coups de cœur qui sont inexplicables, juste une osmose parfaite à pied comme en concours et pourtant 20ans se sont écoulés entre.
Je pensais le premier possible car j’étais adolescente, que le cheval en question avait marqué un tournant de ma vie. Il m’a quitté de façon soudaine , j’ai pleuré des journées car il me manquait une partie de moi, mais je continuais à monter et à acheter des chevaux. Par contre jamais je n’ai recherché son double, car chaque être vivant est unique.

Puis 20ans sont passés, avec des dizaines de chevaux, avec des affinités plus ou moins fortes mais sans cette alchimie incroyable.

Puis un jeune est rentré dans ma vie il y a 2ans, sans que je le choisisse et de nouveau j’ai été frappée par cette sensation incroyable.
Nous en sommes à notre première saison de concours, et je peux dire qu’a pied comme monté c’est incroyable.

Je ne ferai pas de parallèle avec les humains, mais c’est inévitable.

Bonne soirée.


LDD.

Le cheval d’une vie, j’y crois... mais il est encore trot tôt pour dire qui ce sera pour moi.

Mon premier poney, c’était simple, il m’a appris tellement de chose, j’ai grandi avec lui. C’était le premier poney de ma vie. J’ai tout fait avec, sauter, dresser, se déguiser, la plage, les concours, les balades, me faire embarquer, jouer en liberté, l’avoir plus concentré sur moi que sur son cavalier. On était un couple, on se connaissait par cœur. Je l’aimerais toujours pour tout. C’était un cadeau, je n’osais même pas rêver d’avoir un poney, j’avais 9 ans à peine quand il est entré dans ma vie. Mon petit prince m’a quitté l’année dernière, je n’étais pas là, j’aurais aimé lui offrir plus que ces quelques années de retraite, il en méritait plus.

Dans ma progression équestre et ma croissance, il était venu un moment où mon petit prince ne pouvait plus me suivre. C’est là que j’ai rencontré Poney. Et je pense pour l’instant que Poney est plus le cheval de ma vie que petit prince. Poney ce sont des galères. Poney, quand je l’ai vu pour la première fois, il a allumé une étincelle. On est bien que quand on s’écoute, on prend le temps de faire attention à l’autre. Si l’un de nous se perd ailleurs (et c’est plus souvent moi que lui), c’est tout notre équilibre qui ne va plus. Sans lui j’ai vraiment le sentiment qu’il me manque quelque chose d’essentiel à mon équilibre. Je n’imagine pas le voir partir... Je ne l’explique pas avec lui, c’est lui et puis c’est tout. Est-ce que c’était un coup de cœur? Pas vraiment, il avait ce qu’il fallait pour me plaire (mais ça c’est pas compliqué), c’est plus la relation qu’on a construit depuis un peu plus de 7 ans qui lui donne cette place importante. Est-ce que le cheval d’une vie doit être un coup de cœur? Je ne pense pas.

Il y a 5 ans, on a acheté une jument, un peu sur un coup de tête, un peu sur un coup de cœur. Je l’adore mais je n’ai pas avec elle ce truc en plus que j’ai avec Poney. Elle est géniale, adorable, une vraie crème. Elle peut faire un peu tampon quand c’est un peu trop fort avec Poney, elle est beaucoup plus stable et classique. Mais même si je l’adore, elle n’a pas le truc en plus.

L’année dernière, l’arrivée de mon grand bébé. Fils de notre jument. Et peut-être que ce sera lui le cheval de ma vie, on verra. Je sais qu’aujourd’hui, je ne peux pas choisir entre Poney et le grand bébé. J’attends de voir ce que nous réserve l’avenir. C’est très fort depuis le début avec lui, et le début c’est sa naissance. Pour l’instant, on est encore dans le rêve, j’ai cru à un cauchemar quand j’ai cru l’avoir perdu mais ce n’est pas le cas. C’est le seul cheval dont je trouve vraiment qu’il a SON odeur.

Alors je vais pouvoir très bien témoigner sur ce sujet.
J'ai eut pas moins de 7 chevaux a moi et avant cela une jument en dp.
Et bien sur les 7 je n'en ai eut qu'une qui a été une réelle symbiose! mais la symbiose totale! j'en ai eut deux autres (dont ma première dp) qui ont été des vraies accroches affectives énormes que j'ai adorée et dont j'étais très proche....mais pour les 4 autres rien ne se passait niveau affectif, ou du moins pas grand chose....je les aimaient bien mais y'avait pas ce truc en plus....
Résultat ma première dp j'ai pas pu la racheter ça a été un vrai drame pour moi de la voir partir, des années après je la cherchais encore jusqu'a voir récemment qu'elle avait du mourrir....
Les 2 autres sont encore auprès de moi, elles sont tout pour moi, je pourrais aller au bout du monde pour elles, les veiller s'il fallait, je serais malade a crever s'il leur arrivait un truc....
Les 4 autres j'ai pu m'en séparer et les vendre ou les donner sans trop de soucis, j'y étais quand même attachée suffisament pour faire en sorte qu'ils partent bien, mais l'attache affective ne se faisait pas....

Ma jument de trait est aujourd'hui celle que je considère comme mon double, ma moitié de centaure, et je ne sais pas si j'aurais un jour cette sensation avec un autre cheval car au bout de 27 ans a monter a cheval c'est celle qui me prend le plus au tripe...et pourtant y'a une sacré caractère.....

Je pense que lorsqu'on est cavalier on croise souvent un cheval qui ne nous laissera jamais indifférent.

Pendant mon parcours équestre jusqu'à aujourd'hui je n'est croiser qu'une seule ponette qui pour moi etait pour moi la jument de ma vie.

Quand j'étais plus jeune j'étais une cavalière de club lambda et j'ai eu bien sur des poneys préférés que je disais " mes poneys d'amour pour la vie " j'ai croiser un poney qui m'a marqué par sa gentillesse et ma remise en confiance mais il n'y avait se feeling qui fait que.

J'ai changer de club il y a 5ans. J'ai croiser en 2014 la route d'une jument pie pas très grande, qu'on m'a proposée de monter. LorSque je suis arrivée devant le box il y avait à l'intérieur une jument moche, un ?il terne, au fond du box, au premier cours j'en ai eu peur car s'est une jument compliquée. Depuis ce jour là je n'est monter que elle, j'étais pratiquement la seule à la monter, elle a énormément progresser j'ai même réussie à la sortir en concours une fois ( je suis tombée sur le dernier mais chuuuut ). Notre relation était réciproque, on se connaissait par c?ur. Je travaille pour mon club, il devait me la donner si je la voulais. C'est une jument qui a eu un passer pas facile et qui est très fragile (elle faisait de grosse colique régulièrement). Je n'ai malheureusement pas eu le temps de l'acheter, elle a du être euthanasier en clinique à cause d'une colique le 6 juin 2017. On en a parcouru du chemin et j'en suis tellement fier... elle restera ma jument de ma vie, il y avait ce " truc " entre nous je serais incapable de l'expliquer

Voilà mon histoire avec le cheval de ma vie. Pourquoi lui, je n'en sais rien. J'ai eu un coup de coeur, pourtant il était jeune, ne savait pas faire grand chose, et malgré le boulot énorme qui m'attendais, je ne voulais que lui.
Je ne peux plus monter à cheval, mais il m'appartient toujours.

Je vous laisse découvrir nôtre histoire.