Mais à choisir si j'avais besoin d'habits chauds, ma conscience me dirigeeais vers ce qui est le moins polluant pour ma planète :
- une fourrure d'animal déjà mort pour sa consommation, un 'déchet' en soi : peau de vache, mouton, chèvre et lapin si j'étais dans le grand Nord ?
- une usine qui pollue à tout va avec l'utilisation de produits pétroliers ?
Alors certes, perso ça me ferait chier d'avoir à choisir... je ne mange pas de viande, ce n'est pas poir en porter sur le dos... pour les chaussures à part quelques exceptions pour des questions de qualité, j'ai majoritairement du synthétique.
Mais tant pis, si ma planète est en danger et que les peaux sont moins polluantes, je m'y ferais...
Je rebondis là-dessus car je trouve cet état d'esprit intéressant et essaye moi-même de l'avoir autant que je peux.
Les choix sont très difficiles de nos jours, car quoi qu'on consomme pour nos vêtements, il y a toujours une victime en bout de chaîne, à moins d'avoir ses animaux angora, ses champs de coton, ses vers à soie et de faire son propre tissu.
Je voyais l'autre jour un reportage sur Samantha, jeune fille de 20ans, toute mignonne dans sa lutte pour le veganisme.
Et Samantha, fière d'exhiber ses baskets en polyuréthane acheté chez l'asiat' du coin de la rue, de celles qui sentent le pétrole à 3m.
"Vous voyez, je n'achète plus mes chaussures en cuir, tant pis si ça tient moins longtemps, au moins je fais ça pour les animaux !"
Et moi, devant ma télé, un haut le cœur devant l'image malaisante de cette jeune fille pleine de bonne volonté qui sacrifie des gosses de 14ans au Bengladesh ou en Éthiopie, pour protéger les animaux.
Car il y a en France des marques s'approchant des prix de luxe, made in France ou made in Europe, aux conditions de travail tout à fait humaines, et produisant des vêtements à base de cuir.
Elle est mignonne et pense bien faire, mais le cas montre bien que quel que soit notre choix, il y a toujours une victime vivante au bout : un humain, un animal ou la planète.
Pour ma part j'ai fais mon choix.