totox a écrit le 04/04/2018 à 19h02:
@couagga sincèrement je veux bien lire toutes les théories de la terre qui disent qu'un cheval dressé n'a pas besoin d'artifices, est léger, ne bouge pas d'une oreille... et avoir besoin d'utiliser n'importe quel outil c'est se précipiter et vouloir gagner avant de travailler m'enfin franchement... un cheval ça vit, ça bouge, ça a du caractère.... et heureusement!
Alors je préfère un cheval avec un peu de personnalité, qui s'exprime... quitte a (au grand malheur) devoir lui mettre une martingale pour gerer de temps a autre sa fougue qu'avoir un cheval amorphe et blasé de tout qui ne s'exprimera jamais.
Pardonne-moi mais je trouve ta description un peu caricaturale
Pourquoi partir du principe que le cheval expressif nécessitera d'être enrêné et que celui qui ne l'est pas est amorphe ? Pour moi, ça n'a pas de réalité

Ou alors je ne comprends pas ce que tu expliques.
Et il ne s'agit pas de théorie mais d'expérience.
Personnellement, lorsque j'observe un cavalier qui gère un cheval chaud sans artifice et qui le gère bien, avec tact et technique, ça m'inspire bien plus que celui qui monte un cheval chaud enrêné. Après je m'interroge sur les raisons du choix de l'outil et si les raisons sont des "cache-misère", ça m'attriste dans le meilleur des cas, et me révolte dans l'autre si le cavalier s'avère, en plus, incompétent et brutal.
Dressé ou en cours de dressage, l'enrênement n'est pas une réponse normale. C'est un choix particulier qui doit se justifier pour des raisons particulières, entre des mains plutôt expertes, sur une durée courte, comme élément contributif dans un travail précis. Quand on épluche tous ces critères pour chaque utilisation observée, on se rend vite compte des lacunes et des dérapages

Je n'ai pas l'impression qu'en disant cela je fasse preuve d'une condamnation sans appel. cependant, j'ai déjà eu l'occasion de le dire, donc je vais me répéter, sur un forum, sans connaitre réellement ni les gens ni les chevaux, jamais je n'approuverais ou conseillerais le recours à ce tels outils. La majorité d'entre eux étant en plus, des saucissonnages commerciaux tous plus "miraculeux" les uns que les autres et éloignant les cavaliers de l'équitation.
Inspirée par les adeptes du sans, j'ai donc travaillé au maximum en ce sens, j'ai choisi mes enseignants en ce sens et je m'attache à avoir une cohérence entre ma pratique et mes principes.
Bref, ce qui semble être théorique pour toi, et une réalité pour moi et je suis loin d'être un ovni à défaut d'être une bête rayée en voie de disparition
