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Effet du diamètre des anneaux du mors
Posté le 11/06/2009 à 15h11
LES GRANDS ANNEAUX :
C’est ici l’endroit de parler de la spécificité, unique, d’un type de mors qui ne doit rien à la forme ou la matière de ses canons, de leur brisure ou de leur type d’articulation avec ses anneaux, mais bien à la simple taille de ceux cis (70cm et plus de diamètre intérieur.)
L’usage en a été initié principalement par les joueurs de polo, ces filets à grands anneaux, qu’ils soient simples,de type Chantilly, ou releveurs, sont connu et utilisés depuis plus de trente ans pour leur grande puissance « d’arrêt », puissance bien venue pour une utilisation sportive à une seule main.
Cette puissance par les anneaux ne s’expliquait pas, jusqu’à ce que soit mis en lumière la géométrie de leur très puissante action : d’appui sur la nuque, cumulée, par l’effet de nœud coulant du frontal,avec une action de compression : sur le front.
L’action de l’ensemble met en danger la jonction Co-C1, par compression insupportable entre les deux surfaces articulaires vertébrale (zone du bulbe rachidien).
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Cette même intolérable compression s’est fait jour dans la mise en œuvre expérimentale de rênes à double fixation , interagissante sur le frontal et le mors ) de sorte que tout supplément de tension :
poussée exercée par le front du cheval vers l’avant ,
soulage d’autant la tension ( traction ) exercée sur le mors et la bouche par la main du cavalier,et vice versa .
L’expérience était menée dans le cadre des recherches qui devaient déboucher sur la conception du : Ear Band.
Cet appareillage a généré un échec total de l’expérience dont les prévisions attendaient : un effort de poussée frontale des chevaux pour diminuer d’autant la tension exercée sur le mors et la bouche.
C’est en effet l’inverse qui s’est produit, les (trois) chevaux testés tirant désespérément sur leurs mors et vers le bas pour soulager la pression exercée sur la zone :frontal/ nuque.
L’état de stress dans lequel se sont mis les chevaux au cours de cette expérience (défenses violentes, polypnée ou inversement apnée, sudations abondantes et immédiates dans des zones atypiques, immobilité, rétivité, brisure posturale de l’encolure à 90°, vertèbres saillantes…) a témoigné du caractère alarmant pour l’organisme des compressions exercées par Co sur C1.
On peut en faire, l’essai, à pied, au box :
face au cheval ,l’application par la main, d’une poussée, lente mais continue sur le chanfrein, fera reculer la masse (après fermeture de l’angle de la tête sur l’encolure) celle-ci ne pouvant s’opposer à votre effort qui comprime C0 sur C1.