Scoudi,
Merci

... Mon talent sur Photoshop reste limité, le pauvre cheval a une sacrée bascule de la nuque, il aurait bien besoin de l'ostéo
On peut procéder comme je l’ai proposé à Leif en corrigeant certains points de sa propre position.
Et puis, comme à chaque fois, on travaille les exercices habituels avec ce souci d’avoir soi-même une position et un fonctionnement le plus juste possible, et le cheval viendra correctement.
Il faut imaginer la colonne vertébrale du cheval comme une grande tige de roseau flexible… ou une canne à pêche. Dont la base (correspondant à l’arrière main) est plus rigide que le sommet. Les mains et le haut du dos du cavalier, via les rênes, vont orienter le bout de devant. Si mains et dos sont dans des positions basses, reculées, enfermées, le devant du cheval sera identique : bas, embouti, enfermé… C’est aussi ce que produit un enrênement en entrainant le bout du devant vers le bas et l’arrière.
Si le cavalier projette son sternum vers le haut et l’avant, bombant sa poitrine, ouvrant ses épaules, redressant son dos, tendu vers le ciel, ses mains ayant le sentiment d’aller toujours vers les oreilles du cheval et non vers la selle, toute l’énergie peut s’orienter vers l’avant et le haut. Donc, la nuque étant le point de sortie de cette énergie, elle s’oriente conformément à ce que permettent main et le haut du dos du cavalier
Ensuite, l’assiette et le dos vont agir comme des robinets, régulant la force propulsive, augmentant le rebond, raccourcissant ou allongeant l’allure.
ensuite, il faut toujours être très à l'écoute de chaque cheval, tout au long de sa progression. car pour trouver ce point d'équilibre juste de la nuque, la hauteur des mains et la dynamique de la posture du cavalier peuvent être variables. Certains chevaux vont facilement trouver le point d'équilibre, d'autres moins, certains chevaux vont naturellement pouvoir tenir cette attitude avec des poignets à peine soutenus, d'autres seront mis en difficulté et réagiront différemment.
La morphologie du cheval et sa disponibilité mentale sont déterminants pour savoir adapter la bonne posture au bon moment.
En étant très à l'écoute du cheval, en lui donnant la possibilité d'explorer suffisamment différents réglages, on repère facilement ce qui lui convient le mieux.