La position idéale

Bonsoir ,

Les talons descendus sont indipensables pour une bonne fixité du bas de la jambe .
Il vous suffit d'en faire l'expérience pour vous en apercevoir .
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gabardan Donc tous les pauvres cavaliers qui ont une cheville qui ne leur permet pas de descendre les talons sont condamnés à avoir les jambes qui font l’essuie-glace... ?

À vous lire descendre le talon résulte pour beaucoup d un effort....

Or la descente de talon résulte de la décontraction de la jambe, l avant du pied reposant sur l étrier... On ne contracte pas on décontracte.... Après la souplesse du cavalier naturelle ou acquise accentuera cette descente.... Le talon remonté sera le signe de contraction de la jambe en partie ou en totalité ce qui empêchera la fixité.

Le plus difficile c est d ouvrir l articulation de la hanche pour tenir la position dite académique... Qui est spécifique à certaines disciplines.

Les équitations imposant de longues heures continues à cheval auront les jambes souvent plus en avant permettant de soulager cette articulation...

Le talon reste une finalité de la décontraction de la jambe, et de la position de l étrier sous le pieds, certains descendront de quelques mn d autres cm ....

Bah évidemment que ça demande beaucoup d'effort quand ça provoque des douleurs carrément à la limite du soutenable ! (coucou la décontraction ! )

Y'a des conformations, des souplesses, des accidents aussi qui font que c'est pas possible de descendre le talon. C'est tout c'est comme ça. Tant que le pied est à plat et que le talon ne remonte pas y'a pas forcément besoin de critiquer...

Encore une fois, je ne vois pas trop comment faire une jambe isolée avec 35 kilos dans chaque jambe. Si mon poids est dans mes talons alors une jambe isolée va modifier mon centre de gravité, alors que si mes pieds tombent naturellement, comme s'il n'y avait pas d'étriers Je peux reculer la jambe sans conséquence sur l'équilibre

Non, mais descendre ses talons, ce n'est pas bourriner comme un âne, à se crisper dans une position figée. En chaussant ses étriers en bout de pied, c'est naturel et sans douleur. Et pourtant, je suis atteinte d'une maladie orpheline auto-immune qui se caractérise, entre autre, par une usure prématurée et grave des articulations. Les médecins m'ont promis un fauteuil roulant et la douleur est mon quotidien - cheville, genoux, hanches, bassin, coudes, poignets, phalanges...
Et on arrive à fonctionner sur une jambe isolée. Laquelle ne se recule pas exagérément, d'ailleurs. Sinon, on est dans le faux.
Sinon, pour en revenir à la question initiale : la meilleure position à cheval en extérieur, n'est pas forcément académique. Il faut que soi-même on puisse fonctionner et que le cheval puisse fonctionner. Avec un minimum de tenue cependant : impossible d'engloutir les km en étant avachi et en vrac sur son cheval. Là, on devient un poids pour le cheval et on prend le risque de la boiterie et/ou de la fatigue prématurée du cheval.
Je me souviens de mon premier départ sur une 160. Un de mes amis, cavalier international au palmarès bien plus impressionnant que le pauvre mien, m'a donné ce conseil : "Concours complet... Tu fais de l'équitation : rênes ajustées, au dessus de tes pieds, en équilibre. Tu es là pour piloter à chaque seconde, soulager et aider le cheval". A chaque point d'assistance, il n'était même pas à portée d'oeil que je l'entendais hurler : "descend tes talons ! Raccourcis tes rênes ! C'est quoi cette équitation de merde !"
Exactement ce que m'ont répété tous mes instructeurs et moniteurs depuis que je suis môme !

Pourquoi mettre une photo de couverture avec des talons non descendus alors puisque le pied est à plat ? ^^

spiritdancer Je suis tout à fait d'accord avec toi et avec ton ami, et je monte dans une écurie qui prône d'ailleurs la bonne équitation, malgré les kms.

Mais quand on va en concours et que je vois les 3/4 des cavaliers, les pattes en avant, rênes longues et vas-y qu'on y va le cul dans la selle en toutes circonstances, quelque soit l'allure, que ça monte ou que ça descende... Et que les chevaux passent quand même à la fin C'est à se poser des questions sur l'utilité de faire des efforts pour monter bien... Bon cela dit, je pense qu'une position telle que décrite ci-dessus passe jusqu'à un certain moment (40, 60 km ?), il y a un moment où ça ne doit plus passer... Quoi que...

spiritdancer le but n'est pas du tout de critiquer la position de qui que ce soit, excuse moi si tu l'as pris comme ça :) Juste d'évoquer des principes généraux.

Pour reparler des talons, je vous conseille la lecture de cet article https://demivolteface.com/2017/03/27/balancier-global/
Je ne dis pas qu'elle tranche le débat (il ne le sera sans doute jamais) mais apporte une contribution qui me semble assez juste.

rinkui merci pour ce blog, une source inépuisable de contenus

michiwa non heureusement.
Ce n'est pas un concours à qui descendra le plus ses talons, les morphologies variants d'un individu à l'autre.
Et surtout, le talon descendu est le résultat de la décontraction du cavalier donc pas besoin d'appuyer comme un fou furieux.
Plutôt que baisser ses talons, je préfère l'idée de remonter ses pointes de pieds. Comme pour trotter enlevé sans pédales .... et sans s'accrocher avec les mollets évidemment

Parce que j'adore cette photo, elle est liée à de super souvenirs : c'était ma première 120 à Uzès et le cheval a été extraordinaire avec d'excellentes récup et le meilleur ridgway qu'il ait jamais fait. Vu ma pathologie, aller sur ce genre d'épreuve était un défi physique et personnel. Finir cette course a été une magnifique victoire pour moi.
En revanche, je venais d'acheter des étriers randocal. Avec mes étrivières anatomiques, impossible de mettre l'espèce de boucle en métal qui va avec. Du coup, les étriers piquaient du nez vers l'avant en vrillant et j'ai passé presque 8h à les retenir en les agrippant avec les orteils et à me pencher pour les remettre en place à la main. Une horreur. Depuis, j'ai acheté des flex-on.

Ah je comprends mieux !




Purée la tuile pour les étriers ! Personne n'avait pu te prêter une paire en rab histoire de sauver les meubles pour finir la course sans trop douiller ? Ou c'est interdit de changer en pleine compétition ?

michiwa

J'avoue ne pas avoir pensé à demander des étriers autour de moi... En revanche, j'ai taxé pas mal de bouffe : le Poney avait décidé de me faire la grève de la faim la veille ! J'ai donc emprunté à tous les gens que je connaissais des rations et aux intermédiaires, Monsieur avait 5 gamelles différentes de bouffe sous le nez et puisait dedans selon son bien-vouloir !
Les Randocal ont été mis au placard (après une seconde tentative sur 60km quand même... Dans le genre "non, mais, je dois pouvoir y arriver, merdum!"). Quelques mois plus tard, je les ai prêtés à une connaissance qui voulaient essayer avant d'acheter. Elle les a utilisés une fois, sur une séance de galop : la semelle s'est détaché du reste (la photo est dans mon album, j'avais évoqué cette mésaventure dans un autre post avec illustration du résultat).
Avec les flex-on, clairement, je revis !

spiritdancer Ah mais c'était la journée de merde jusqu'au bout quoi !

Super les étriers... Comme quoi toujours tester à la maison le matériel avant d'avoir une mauvaise surprise le jour J...
Les flex-on ont l'air top oui ! Après pour le prix y'a quand même plutôt intérêt !