Citation :
(sauf dans le cas de l'endurance je ne crois pas qu'il y ai une catégorie Pro)
Si, il y a une licence pro en endurance. Elle est obligatoire pour courir en CEI 2* et 3* (et 4 et 5*, mais ces épreuves sont celles des JEM, des championnats du monde et d'Europe). On peut courir 1* avec une amat.
On peut courir les mêmes épreuves, en prenant le départ en même temps que les pros avec une licence amateur, mais dans ce cas, on court en CEN.
Courir en CEI a deux avantages :
1/ les qualifications durent plus longtemps
2/ pour vendre des chevaux : un cheval qui court en CEI est dans la base FEI (qui ne recense que ces épreuves). Le marché de l'endurance étant assez particulier, les courtiers et les acheteurs étrangers, lorsqu'ils cherchent des performeurs déjà en haut niveau, ont toutes les infos et perfs disponibles sur FEI database. Pas besoin d'éplucher les sites des fédérations nationales les uns après les autres. Ce boulot-là, à une échelle nationale, ce sont plutôt généralement les courtiers qui le font, en plus d'aller voir des chevaux sur les courses et les présentations qui sont souvent organisées (sans compter les réseaux puisqu'on sait qui cherche quoi ou qui propose quoi).
Il y a une 3e raison pour laquelle on prend sa licence pro (valable du moins jusqu'en 2017), c'est pour aller courir Montcuq, course mythique qui jusqu'à l'an dernier était réservée aux seules licences pro. Mais, cette année, Montcuq est ouvert aux licences amat. Sachant qu'il y a un nombre limité d'engagés (en raison du lieu où c'est organisé et parce que c'est une course en ligne avec des vet déportés) qui est de 60 cavaliers sans les étrangers, je pense que la sélection va être encore plus drastique que les années précédentes.
Bref, la licence pro, comme pour toutes les autres disciplines, c'est beaucoup de frais (licence pro en elle-même, n° FEI pour le cheval et le cavalier et passeport FEI pour le cheval obligatoire pour courir en 3* et obligatoire en 2* pour courir à l'étranger), ce qui explique que ce sont surtout des cavaliers qui valorisent et font du commerce qui courent en CEI.
fandada - le 09/08/2018 à 00h05
comme je soulignais, elle est rentrée dans ses frais, mais rapporté au nombre de chevaux nés et vendus par des éleveurs, ça reste une activité à haut risqueet même pour elle, cela représente combien d'années de travail ? combien de chevaux nés, élevés et valorisés qui n'ont pas atteint le seuil de rentabilité ? combien ça lui a rapporté à l'heure de travail (depuis la conception du poulain jusqu'à sa vente,depuis les heures à veiller la jument au poulinage jusqu'aux heures passées en concours et sur la route pour y aller... ) ?