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Prêle ? plante toxique ?
Posté le 22/09/2018 à 14h52
kaskade
Posté le 22/09/2018 à 14h52
En complément à brax
Les prêles se rencontrent dans les terrains humides et marécageux et se trouvent mélangés aux foins récoltés sur ces terrains. Elles se caractérisent par leur tiges fistuleuses, divisées en articles, séparés par des Noeux médullaires donnant des rameaux verticillaires de même organisation, que les tiges.
Les deux variétés les plus importantes sont : Equisetum maximum ou palustre dite prêles des marais et l’Equisetum arvense ou prêle des champs : toutes deux sont susceptibles d’entraîner des intoxications mortelles, mais la plus toxiques est Equisetum palustre.
Espèces sensibles
Le cheval est de loin le plus sensible ; le mouton et le bœuf présentent une sensibilité moindre.
Principe toxique
On a retiré d’Equisetum palustre de l’acide aconitique et un alcaloïde, la palustrine, dont on connait peu de chose quant à son action organique. Mais, tout comme Pteris aquilina, les Equisétinées renferment de la thiaminase, de sorte que l’intoxication par les prêles est superposable, du point de vue symptomatique et pathogénique, à l’intoxication des Fougères.
Symptômes
Ils apparaissent après 4 à 5 semaines de consommation d’un fourrage contenant des prêles et reproduisent chez le cheval le tableau de l’avitaminose B 1 : dépression, difficulté de la progression, paralysie du train postérieur. Les bovidés présentent de l’hémoglobinurie et une réduction de la lactation : les muqueuses sont pâles et le cœur faible.
Traitement
Administrer des purgatifs, des stimulants cardiaques et nerveux (caféine, strychnine, vératrine). Changer la nourriture et chez le cheval administrer soit 100 à 200 mg de levure de bière per os ou 250 à 500mg d’aneurine par voie parentérale.
Extrait de Derivaux & Liégeois « Toxicologie vétérinaire » (1962) 231-232
G. Lorgue, J. Lechenet, A Rivière dans leur Précis de toxicologie clinique vétérinaire (1987) en page 162 précisent :
Ils relativisent ce qui a été dit plus haut.
Ce seraient les bovins les plus concernés. Il faut une ingestion sur une longue période et se serait surtout sur l’absorption de fourrages, de foins ou d’ensilages contaminés.
Quant aux symptômes :
Ataxie, mydriase, hyperexcitabilité, affaiblissement, amaigrissement. Lors d’ingestion abondantes : colique, hyper salivation… évolution possible jusqu’à la mort.
Traitement chez les chevaux : vitamine B 1