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Mon petit lapin (

) a développé une encéphalitozoonose, c'était en 2016 et il avait donc 6 ans ½ ; c'était assez impressionnant, il alternait des périodes d'agitation violentes (il sautait, se jetait au sol et se tapait dans tout) et de léthargie profonde avec une respiration très faible. Il avait aussi la tête de travers.
Mon père l'a emmené chez le vétérinaire, nous avons appris le nom de l'affreuse bête qui le perturbait puis nous sommes ressortis avec des antibiotiques et un anti-inflammatoire. Nous avons cessé les AI au bout de 3 jours sur indication du véto car cela rendait le lapin complètement amorphe et nous nous sommes rendus compte qu'il respirait bizarrement ; nous avons donné les antibiotiques durant 10 jours. Il s'en est très bien remis sur le plan général mais nous avons senti qu'il avait changé de caractère, il était plus calme, dormait plus et surtout qu'il était devenu sensible des oreilles.
En 2017, il s'est de nouveau dégradé en faisant des sortes de crises d'épilepsie, suivies de périodes de somnolence. Le vétérinaire nous a d'abord parlé de saletés glissées dans les oreilles et nous avons donc repris un traitement en ce sens. Il ne se secouait plus la tête mais il continuait à péter ses câbles, donc le vétérinaire s'est résigné à explorer la piste de l'épilepsie ou quelque chose de proche ; il a contacté un de ses confrères à Maisons-Alfort qui lui a dit que l'encéphalitozoonose pouvait produire des comportements épileptiques après la survenue d'une crise intense. Cependant, il parait qu'il pouvait vivre avec ça. Donc nous avons traité et effectivement, ça s'est amélioré.
Puis un jour, il a arrêté de manger puis de boire. Nous avons rappelé le vétérinaire qui nous a dit que les antiépileptiques pouvaient occasionner des pertes d'appétit, qu'il fallait laisser des légumes crus, du foin et de l'eau à proximité et que ça reviendrait. Au final, le petit loup a fait une crise en pleine nuit et il est mort dans les bras de mon père.
Lors du Salon de l'Agriculture 2018 à Paris, j'ai discuté avec une vétérinaire qui m'a expliqué que c'est un peu quitte ou double, que certains lapins vivent bien avec cette pathologie et que d'autres y succombent rapidement. Les petits lapins sont moins résistants. Cependant, elle m'a dit que notre vétérinaire avait un peu tardé à s'inquiéter, que peut-être des examens immédiats après la première crise auraient permit de prévenir les comportements épileptiques et faire en sort que mon lapin puisse vivre un peu plus.
Bon, moi je dis toujours qu'avec des si...
Donc j'ai pris note et je ferai attention pour le prochain.
J'espère que ton petit bonhomme va se remettre.