petiteloup
ok. Merci pour tes réponses.
Tu peux le monter un peu, pas longtemps et régulièrement. Mais il faut que tu gardes en tête que c'est un enfant en croissance et donc que pour lui la concentration c'est encore difficile et c'est normal. Et, que son corps est encore en pleine croissance, donc, il n'a pas encore les ressources pour se tenir correctement comme le ferait un cheval adulte un peu travaillé.
Il faut privilégier son envie d'aller en avant et s'il est bien la tête en l'air laisse le faire sans crainte. Plus tu lui descend la tête plus tu charges les épaules. PLus on charge les épaules plus on perd l'impulsion. Si tu sollicite plus d'impulsion alors qu'il est sur les épaules, il va se précipiter dans son allure ce qui va encore aggraver le problème de la charge des épaules... Au final tu risques d'avoir un cheval qui s'appuie de plus en plus sur la main...
Donc étape un du jeune cheval encourager l'impulsion naturelle en libérant l'encolure et la tête. Se contenter de le guider dans sa trajectoire en ayant un couloir des aides stables (jambes au contact sans être pressantes et contact égal dans les 2 rênes). Ensuite, en carrière comme en extérieur, chercher à avoir des allures cadencées. c'est à dire très régulières, rythmées comme des métronomes.
Une fois que le cheval a apprivoiser et compris le couloir stable des aides et la cadence, il va progressivement se décontracter, et en se décontractant il va pouvoir laisser aller la belle mécanique de sa locomotion
.... ce qui va produire un contact sur les rênes posé, malléable, perméable. La main va pouvoir commencer à dialoguer et... très progressivement, lorsqu'il sera un peu plus solide dans sa morphologie, tout cet ensemble mis en place va te permettre de le guider progressivement dans une attitude de portage plus efficace.
tant que le cheval n'est pas impulsé, cadencé et décontracté il n'est pas en mesure de construire une attitude de travail. Si en plus, c'est une jeune cheval en croissance, il lui manque des ressources physiques pour être capable de le faire.
Donc étape 1 on mets en place les ingrédients (impulsion, cadence, décontraction, contact stable dans les rênes). Pour cela on utilise le grand cercle et l'extérieur.
Etape 2 : on modélise progressivement l'attitude en utilisant des exercices appropriés : cessions, agrandissement/rétrécissement de cercles, 8 de chiffre, transitions douces, deux-pistes)
Chaque fois que les choses semblent régresser ou que la difficulté semble trop grande, on revient aux fondamentaux avec bienveillance : impulsion, cadence, décontraction sur de grands cercles.