Il faut que cela cesse ! Drive, Facebook et Cie :)

Ou plus explicatif et plus long (pas terminé)

En général l'animal est monté à l'aide d'un filet ou du bride, pièce de cuir placé sur la tete, plus ou moins complexe, et reliée à des rênes. Le cheval se servant de l'encolure comme balancier, la maitrise de sa tête conditionne la maîtrise de l'animal.

Le mors relié aux rênes, quand il existe, peut-être plus ou moins rude suivant le cas, mais les accessoires associés à la bride ou au filet participent également en grande partie à la coercition exercée par le cavalier.

On peut voir, actuellement, une très importante augmentation de l'usage de la force, concernant des équipements qui étaient jusqu'à présent traditionnels.

Le cheval n'est pas un animal exprimant la douleur par des sons, de là peut-on avoir l'impression vu d'un ?il extérieur et néophyte, que le dispositif est accepté.

Toutefois, l'extraordinaire surenchère des équipements actuels, associés à la multiplication des blessures de harnachements, fait craindre plutôt l'acceptation par la résignation de la monture incapable d'échapper de quelque manière à cette agression, plutôt que d'un matériel adapté.

Quelques exemples de ce qui se pratique


Jusqu'à présent il était courant de croiser des muserolles. Cette bande de cuir est placée autour du chanfrein (partie " allongée " de la tête, entre les yeux et des naseaux) pour empêcher le cheval d'ouvrir la bouche est de se soustraire  au mors, ce qui diminue la maîtrise du cavalier et peut être dangereux. Toutefois la manière de monter dans les comptétions équetsres est devenue si agressive, l'animal souffre et se défend tellement contre des rênes maintenant trop tendues et en permanence, qu'il a fallu trouver un moyen plus efficace.

Les cavaliers observent désomais, ébahis, sur les grandes compétitions, des animaux affublés de muserolles ressemblant à des dispositifs infernaux.

Le cuir ne suffit plus, les muserolles sont en corde. La rugosité du matériau, son manque de souplesse, ses fibres, occasionnent de grandes souffrances.  Les muserolles sont désormais serrées à bloc, là où auparavant chacun apprenait à laisser l'espace entre le chanfrein et le cuir : à l'heure actuelle, l'équipement est tellement serré pour augmenter la contrainte, qu'il est devenu courant de voir des éléments en coton ou caoutchouc pour protéger la peau qui sinon saigne, le frottement étant trop intense.

En dressage, la corde étant un matériaux interdit, on a vu fleurir les muserolles dites " pull-back ", permettant de serrer avec un effet de levier.

Le filet et la bride ne sont pas les seuls éléments ayant changés. Nous voyons désormais des éléments destinés à maintenir la tête et l'encolure dans une certaine position. En général reliés au mors, elles empêche l'animal de relever la tête car occasionne une douleur immédiate dans la bouche.

Ces équipement, habituellement destinés aux cavaliers débutants, et aux entraînements, sont normalement réglés très lâches pour permettre la liberté relative de l'encolure sans limiter les mouvements extrêmes.

Ces éléments, appelés ?enrênements?, sont devenus extrêmements sévères. Réglés dans certains cas si cours que l'animal doit enrouler l'encolure pour échapper à la souffrance, ils entraîne un phénomène appelés ?résignation passive? chez le cheval. Celui ci, souffrant en permanence, maintenu dans une position contrainte et artificielle, s'habitue et ne lutte plus.


En dressage, les enrênements étant interdits, les cavaliers tirent autant que possible sur des rênes tenues incroyablement courtes, avec des mors d'une sévérité absolue conçus pour augmenter et démultiplier la force du cavalier (utilisation de gourmette, mors à bras de levier étendu, mors très fin diminuant la surface d'appui et donc augmentant l'impact?)


Les tentatives de moralisation de la filière


Le monde équestre n'est pas resté sans voix devant toutes ces dérives.

De nombreuses voix se sont élevées, parfois de cavaliers extrêmement connus et pour certains illustres.

Les impacts sur le bien être


La banalisation du mal

Les jeunes cavaliers ne reconnaissent pas l'amoralité de ces actions. Le monde équestre est divisé en de multitudes de filières et groupes, il n'y a pas de position claire sur certains sujets. Et peu de communication, ni officielle ni officieuse. Il est tout à fait possible de pratiquer l'équitation sans avoir jamais fréquenté de centre équestre, ni connaître les besoins vitaux d'un cheval.

Ainsi, le monde de la compétition est un vecteur essentiel de diffusion des pratiques, bonnes ou mauvaises. Les cavaliers amateurs sont souvent peu capables de déterminer la justesse d'une méthode. La formation ?sur le tas? est la règle, même dans le monde des courses plus réglementé.


Les photos des magazine équestres diffusent largement ces dérives, en se répandant de qualificatifs élogieux sur ces cavaliers.

Les cavaliers utilisant ces méthodes gagnent. Ils sont encensés et l'utilisation d'un enrênement ou d'une méthode douteuse n'est jamais abordé par les médias.

Ils ne subissent aucune opprobre, d'aucune sorte, y compris en dressage, ou l'utilisation de ces pratiques génère une reprise de dressage avec des mouvements du cheval parfois défectueux et qui auraient été sanctionnés à une époque.


Désormais, les dérives concernant les équipements du cheval et son dressage se multiplient. Ces cavaliers sont devenus la norme.

La généralisation de ces pratiques barbares font que c'est le cavalier qui refuse de les utiliser, qui paraît anachronique et étrange. Le monde équestre s'habitue à voir cette équitation faussée, sur des chevaux en grande souffrance.


De là vient la genèse de cette pétition : cette photo, présentée ci dessous. Cette photo est la page de garde d'un magazine très connu de compétition équestre de haut niveau.


Nous autres cavaliers amateurs sommes sidérés par le fait que le comité de rédaction n'ait vu aucun problème à afficher, en gros plan d'illustration pour une interview d'un cavalier international, une jument dont le chanfrein est déformé par la muserolle, avec du scotch autour des cordes pour serrer plus, un mors de bride associé à une martingale à anneaux, et des rondelles à pic entre les montant de filets et le mors.  

Il s'agissait de maltraitance, il s'agit désormais de torture. Il ne peut pas être utilisé d'autres mots.



La contamination des amateurs

Sponsors

Magazine

Photos

Equipements

Les muserolles combinées devenues la norme


Les tentatives de moralisation de la filière


Le monde équetrse n'est pas resté sans voie devant toutes ces dérives.


L'échec patent de toute essai de maîtrise


L'impuissance des amateurs

Les propositions


Interdiction sur les terrains de concours d'obstacle des enrênements autres que martingale à anneaux.

Une martingale à anneau ne pourra plus être utilisé fixée sur les rênes de brides.


Interdiction des doubles muserolles et des muserolles pull-back.


Augmentation des pouvoirs du surveillant de paddock.


Généralisation du contrôle de serrage des muserolles.

Tout cheval au comportement outré lors du passage de la main sur le smembres sera éliminé.


Augmentation des sanctions concernant les cas avérés de maltraitances.

argamelle comme tu veux, FFE ou FEI. Perso je me dis que ça aurait plus d'impact sur la FFE peut être ?

je pense que le court est mieux avec plus de photos, et un lien qui amènerait vers le long pour ceux qui veulent plus d’explications. Mais sinon c’est top, bravo !!

powlet
Concernant la version courte :

Ben toutes mes félicitations c'est précis et très bien écrit

Pour ça :

"À la FFE de prendre des mesures concrètes pour garantir le bien-être animal sur les pistes, en interdisant les guêtres postérieures, en vérifiant systématiquement le serrage de la muserolle pour amateurs et professionnels..."

Je rajouterais peut-être: "entre autres / comme..." en interdisant les guêtres postérieures, en vérifiant systématiquement le serrage de la muserolle pour amateurs et professionnels...

La version longue serait bien en addition effectivement pour ceux qui veulent en savoir plus (que ça ne decourage pas ceux qui n'aiment pas lire)...
Pour moi à envoyer FFE, FEI, assos de protection style PETA + média non équestre (ils aiment bien ça et ça fait une pub de ouf)...
Peut on faire une version anonyme ou collective ? Tout comme vous mon futur métier me permet pas de publier ça en mon nom...

De mon côté, je supprime la publi.

lenahaha je pense qu'on est daccord sur les 4 rênes et la martingale, le texte parle bien de "combinaison" et non de chacun utilisé individuellement :)

Pour les revendications, oui on peut en ajouter carrément ! Tu as des idées ?

venusdu29 oui, ça sent le communiqué

Lapuscalami

Pour la pétition, je précise que je vais la signer. Juste que je ne peux pas la publier sous mon propre nom

Je suis entièrement d'accord avec vous, alors les juges ne disent rien.

lapsuscalami
Presque 2500 partages, c'est impressionnant

powlet

Alors c'est mal tourné parce que j'ai compris point par point, que tout était un problème en soit. Et je ne dois pas être la seule.

Pour la publication de lapsuscalami, je trouve ça dommage de supprimé, ça fait un peu pavé jeter dans la mare.

Le problème, c'est que la publication n'a pas été assez préparée et encadrée. On sait le pouvoir des réseaux sociaux, a peine 3h après ta publi', ton article était déjà repris par les sans mors, sans fers, ...
On est passé d'un extrême a l'autre. Tu m’étonnes que les pro "haut niveau" restent dans leurs croyance. Faut arrêter 2 minutes, un mors et des fers n'ont jamais tué un cheval.
Il y a toute une nuance de gris entre les deux. Nuancier qui regroupe 90% des cavaliers!

lenahaha je propose qu'on ne rentre pas dans le débat mors/fers sinon on n'a pas fini :)

Bon, dans les demandes... Est ce que ceci vous convient?

«Nous demandons à ce que, en vertu de l'article 257 1.1 de la FEI, l'utilisation d'oeillères, quelque soit leur forme, soit interdite.
Nous demandons à ce que l'utilisation des embouchures et enrênements combinés ensemble soit justifiée auprès du jury de terrain qui pourra prendre les décisions qui lui incombe, en se basant sur l'article 257 1.4.
Nous demandons que l'article 429 7.6 de la FEI, surnommée «blood rule», qui provoque l'élimination de tout cavalier présentant un cheval sur lequel est visible du sang frais, soit appliqué a toute discipline et à tout niveau.
De même et en vertu de l'article 429 7.7, nous demandons à ce que tout cavalier attentant à l'intégrité physique de son cheval ou ayant recours à une équitation coercitive soit éliminé.
Nous demandons également à ce que les paddocks de détente ou warm-up soit surveillés et que tout acte contraire aux règlements de la FFE ou de la FEI soit immédiatement sanctionné.»

J'ai pas lu toutes les pages que les 8 premières !) Et un truc m'a traversé l'esprit : et si c'était fait EXPRÈS, cette photo ? Si ça avait choqué aussi le journal qui l'a mise en couverture, justement pour que ce soit vu, remarqué, commenté, pour qu' il y ait des réactions, des réflexions, pour que ça remonte à FEI..... Z'allez me dire que c'est un peu capillotracté comme idée ! Mais justement : si c'est UNIQUEMENT la revue qui remonte ça à la fédération, ça fera pas le poids. Mais si TOUS les cavaliers réagissent ....... C'est peut-être une façon de dénoncer les mauvais traitements ? Les montrer ... C'est juste ce qui m'est passé ds la tête (après une furieuse envie de vomir sur ce cavalier...)