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Tapis : marque ou pas marque, rapport qualité prix
Posté le 31/12/2018 à 11h32
elysia
Posté le 31/12/2018 à 11h32
Non mais vous rêvez ?
Je suis mordue de matos d'équitation, et j'ai connu l'époque où on sortait des couleurs "vintage" en concours (le blanc, le noir, le marine...) et où RG et son personnalisable a commencé à se pointer sur les terrains, suivi par HFI pour les "pauvres".
UN RG, c'était déjà facile 80/100€, un HFI, on était à 40€ environ, et c'est toujours le cas aujourd'hui pour un Privilège Equitation qui en est un équivalent.
En 2007, un SCAPA c'était pas 50€.... On était plus dans les 60€. La marque n'existe même plus, elle a été largement détrônée par HV POLO, qui est dans des prix à 60/70€ selon là où on les commande...
Chez Decath on avait la marque Geologic, le premier tapis pas trop moche, c'était autour de 25€... Comme aujourd'hui !
Equithème a largement augmenté, oui. Mais c'est parce qu'ils s'amusent à copier les grandes marques : tapis coupés, ou autres figures de style qui font qu'on paye un tapis 40€.... Quoi que le plus basique des Equithème doit toujours couter dans les 30€, et je me souviens de mon premier tapis de la marque, payé pas loin de 45€ à l'époque, qui rappelait vaguement la marque Pessoa.
L'engouement pour les tapis "à la mode" (Penelope, HG, Sliver Crown), ce n'est autre que des tapis Paddock Sport, soit 80€, auxquels les marques ont ajouter un joli logo.... +10€.
Et les tapis de selliers (Antares, Voltaire, etc.) c'est généralement offert avec la selle pour peu qu'on sache négocier. Si on aime le côté goodies et qu'on l'assume plus que de payer très cher un tapis de selle qui vaut 25€ en réalité, on vient pas se plaindre de l'avoir payé trop cher.
Les seuls vrais tapis qui se démarquent au niveau technique ces dernières années, ce sont les Lemieux et cie (je pense à Mattes notamment)... Qui eux, oui, ont largement augmenté. Cette année en tout cas ! Parce que justement ils ont compris que certains cavaliers préféraient la qualité au bling bling, et il seraient bien bêtes de ne pas en profiter (pour le malheur de nos portefeuilles).