lucile22
J'ai un cheval froid à la jambe.
Donc, le truc efficace, une fois que tu auras re-vérifié que tout va bien physiquement, c'est d'être exigente avec
toi-même dès la détente.
Il ne faut pas croire, ton cheval, froid à la jambe est très sensible. Garde à l'esprit, qu'il est capable de sentir une mouche qui se pose sur lui.
Donc à toi d'avoir
1. l'attitude
mentale : on bosse !! [
mon loulou me testait dès le début pour voir dans quel esprit j'étais et des fois, j'étais endormie et il me le faisait bien savoir...
]
2. faire attention à ta position, à tes actions, tu lui demandes d'avancer, ok, mais suis-tu avec ton bassins, tu restes bien derrière afin de ne pas surcharger ses épaules et du coup, avoir le résultat inverse, idem les mains, tu cèdes bien ? Ton regard porte lui et non pas sur ses oreilles ou parterre ? Es-tu crispée, décontractée, est-ce que tu respires ?
Bref, tous ces petites choses qui font que tu fonctionnes, et que donc, ton loulou dessous, il fonctionne aussi...ou pas.
3. astreins-toi à te passer de la cravache/stick ou si tu t'en sers => tu ne tapes pas avec, tu "appuie" ton action de jambe. Voire tu montes sans stick, ni cravache, encore moins éperons, pour mieux faire avancer ton cheval.
Là, je m'explique car la 1ère fois, j'ai regardé ma mono avec les yeux ronds.
Pour elle, la cravache et le stick, c'était la facilité pour beaucoup de cavaliers.
=> Si on fait une ou 2 leçons de jambes et ensuite, surtout pour les chevaux de proprio, elle est acquise pour longtemps... si et seulement si, le cavalier-proprio sait entretenir cette mise en avant et non "ré-endormir" son cheval avec ses actions parasites, contradictoires, répétitive, ou un laisser-aller (rayer les mentions inutiles).
Se passer des aides artificielles, mènent à penser à bien se metter en place, à bien agir au bon moment pour faire avancer le cheval, ne pas être contradictoire dans ses aides et du coup, apprendre à être plus précis, à vraiment "monter" le cheval (bassin, dos, décontraction, attitude mentale, exigence, bref, tout réunir pour le travail).
Parce que tu peux monter, mettre régulièrement des jambes et donc "porter" ton cheval, sans t'en rendre compte. Lui, se laisse bercer et ralentit à sa convenance et hop, tu mets un petit coup de cravache pour qu'il ré- avance, ce qu'il fait pendant 2 minutes, avant que... re re belote.
Alors que sans cravache, tu t'aperçois que tu endors ton cheval, au lieu d'avoir tes jambes au contact, tranquilles et qui n'agissent que lorsqu'il y a besoin d'agir. Et du coup, d'avoir un cheval qui "écoute" , qui sait qu'on le laisse tranquille à l'allure demandée, mais que s'il ralentit, il va être remis aux ordres plus ou moins sèchement, le pire du pire, étant un coup de talon avec protestation verbale avec le ton approprié.
C'est juste un exemple. Tu peux aussi ne pas le "laisser passer" dans t'en rendre compte, avoir trop de laisser aller (sur une monte, tu veux qu'il avance et celle d'après, tu acceptes qu'il se fasse tirer les oreilles pour avencer), bref, pleins de possibilités possibles.
Mais comme tu dis que ton cheval essaie avec ton coach, mais ne discute pas plus avec lui. Je pense que ça peut être une bonne chose, si tu pouvais prendre un ou 2 cours particuliers, justement avec ton caoch, axés sur la mise en avant et les actions correctives que tu dois apporter à ta position, façon de faire, actions ou réactions.
Ensuite, si tu as un cheval "diésel" un peu lent à la mise en route, à toi de t'organiser pour qu'il ait une bonne détente, peu importe cours collectif ou pas.