Difficile à développer mais interessant tout de même. La preuve, il suscite des réactions dans la foule.
Perso je ne suis ni pharma ni VT, donc mon corps de métier est totalement à l´écart de cette "guerre" (vu que nous, de toute façon on vend pas de médocs, c´est passage chez le pharma obligé pour nos patients). je viens donc échanger ici de façon totalement désinteressée, car la problématique m´interpelle.
En tant qu´usager, on va à la clinique véto, on repart avec notre ordo, nos petits médocs, on fait d´une pierre 2 coups et on est super contents de pas avoir à courir chez le pharma en sortant de consultation.
En plus notre véto a vu notre animal, il a prescrit en fonction de plein de paramètres qui échappent au pharmacien qui n´a pas connaissance du dossier de l´animal, donc on sort certain que l´on repart avec un traitement adapté et une poso adaptée également.
Et, point de vu financier, on est gagnants car notre véto, si on lui achète autre chose que des actes, il peut se permettre de proposer les dits-actes à des tarifs sympas, parce que c´est pas sa seule source de revenu (enfin, c´est ce que je pense moi, du coté de ma petite lorgnette de proprio qui, hélas, passe sa vie chez le véto car y´en a toujours un qui a un pet de travers).
En officine, je vois des dérives, du conseil peu avisé donné aux clients, de la fraude, un mépris des règles. Mais ça c´est ce que JE vois moi, dans mon mini village de région parisienne, donc représentatif de rien du tout. (et encore une fois, chez moi c´est 2 pharmacies/3, donc pas 100% de fraudeurs non plus, faut pas déconner.)
Un travail de fond permettrai effectivement de voir si le souci est effetivement national ou pas, et permettre de mettre en lumière les problématiques de terrain afin d´ouvrir sur des pistes de travail pour y remédier (durcissement ou même simplement application des sanctions ? modification de la maquette de formation pharma afin de mieux former les futurs pharmaciens sur le domaine, si jamais le manque de conaissances est mis en avant ? etc... etc... que sais-je encore.)
Tous les corps de métier ont leur "dark side" ("chez nous" on n´est pas mieux sur d´autres points, faut pas croire...
), mais du coup c´est parfois en mettant le doigt là où ça fait mal que les choses bougent (alors elles ne bougeront peut-être pas en faveur des pharmaciens d´officine, mais en définitive, ce qui importe c´est la bonne prise en charge du patient, quelle que soit son espèce, et le bon usage du médicament).
Sur-ce, par respect pour l´auteur, j´arrete le HS.