kaskade a écrit le 25/01/2019 à 14h17:
@spiritdancer
Parler le français, le corriger aussi souvent que l’on le peut, discrètement sans froisser les auteurs ni les lecteurs, contribue à maintenir sa pureté. Merci à Spiritdancer.
Face à l’invasion de mots et pire d’abréviations en langues étrangères voire en langage sms, il de notre devoir de réagir. Ce n’est en aucun cas une pathologie voire une névrose, rassurez-vous Spiritdancer !
Dans mon domaine, je suis sans cesse confronté à corriger de jeunes auteurs qui rédigent des textes scientifiques, qui par flemme de chercher les termes employés par des auteurs de langue française, nous balancent des volées de termes anglais voire américains. Dans quelques années ce sera peut-être du mandarin… Il faut espérer que le barrage des idéogrammes nous en protégera.
Peut-être qu’alors on pleurera notre belle langue ?
Belle langue qui a déjà assimilé un paquet de mots anglais qui nous paraissent bien franco-français (bol, paquebot ...), tout comme le japonais a pris de nombreux mots français (pain -> pan par exemple).
J'ai récemment entendu une linguiste expliquer que les anglicismes étaient parmi les mots qui perdaient le plus rapidement la faveur du public, on en sera peut-être débarrassé sous peu
Jules Verne ou Alphonse Allais employaient de nombreux anglicismes, dont beaucoup ne sont plus du tout employés, comme quoi ! :)
Pour le sujet, j'imagine que c'est peut-être aussi tout simplement des déplacements et/ou l'arrêt du travail qui peut faire évoluer un peu le comportement ?