Je n'ai pas tout lu. Mais je voulais t'apporter mon soutien.
J'ai un rapport spécial avec la mort. Je l'ai toujours connu. Humains comme animaux. Des amis de la famille, souvent. Des proches, parfois. Mes animaux, des animaux d'amis. Parfois brutalement. Souvent injustement. Quelques fois, on savait que c'était proche. D'autres fois, on était écoeurés que la vie puisse faire cela. Mais malheureusement, on vit pour mourir.
Aujourd'hui, je ne dirais pas que je n'ai pas peur de la mort. Disons que je n'ai pas peur de la mienne, mais de celle de mes proches. De ceux que j'aime du plus profond de mon âme. J'en parle peu, voir pas. Mais j'ai failli perdre ma maman ces dernières années. Malade, plus envie de se battre. J'avais envie de pleurer. D'hurler. Je l'ai fais. Mais j'ai du rebondir dès que j'ai touché le fond. Pour elle. Pour lui redonner ce goût à la vie qu'elle a toujours eu. Et elle l'a retrouvé. Elle va bien. Elle vit sa vie avec joie.
Les morts que je redoute le plus, ce sont celles de mes deux animaux. Mes amours, mes piliers. Ma chienne m'a soutenue de longues années scolaires difficiles. Un chien, ça ne juge pas. Aujourd'hui, elle prends 11 ans. Elle prends de l'âge, et moi j'en prends conscience. Mon chat est plus jeune, il va sur ces 5 ans. Lui aussi, est spécial pour moi... Arrivé tout petit, pas bien gros. A la veille d'une énorme dépression.
Bien sûr, j'ai peur de perdre mes proches. Mais c'est différent... J'ai toujours trouvé plus de force et de réconfort dans mes animaux que dans mes amis. Ceux qui me connaisse le savent très bien. J'ai perdu un ami, que dis-je, un ange gardien. Il y a 5 ans (cause de la dépression). Je viens juste de m'en remettre. C'est la seule perte pour laquelle j'ai pleuré. Parce qu'il avait 17 ans. C'était un gamin qui avait la vie devant lui. Et il aimait cette vie. Alors aujourd'hui, je vis en son honneur. Et je sais que je le reverrai.
Alors oui, la mort peut faire peur. Elle est inévitable. Mais c'est un processus. Et rien ne peut l'arrêter.
Tu as perdu tes animaux, tes amis, tes âmes sœurs comme j'appelle les miens. Mais dis toi que tu les a connu, aimé, choyé. Qu'ils ont connus cela au près de toi. Et qu'ils t'en sont reconnaissants.
Je ne sais pas si ça apaisera ta douleur, mais je te soutiens, et je te comprend. Totalement.