ramboderetz
oh je suis désolée pour ton cheval. j'espère que tu vas trouver à le soulager rapidement.
je suis seulement satisfaite d'avoir pu contribuer encore à limiter la casse par mes alertes
Oui inlassablement.
Il y a plusieurs décennies maintenant, mon premier chien a été contaminé dans le sud, il était un des premiers et j’ai eu beaucoup de chance qu’il soit diagnostiqué à temps et traité. A l’époque cette maladie n’était pas connue du tout en France, c'était un pur concours de circopnstance que je tombe sur le bon véto au bon moment au bon endroit !
Lorsque j’ai eu près de moi il y a quelques années et en Bourgogne un cas de forme équine alors que la maladie n’était pas sensée y sévir, ça m’a interpellé. Le diagnostic était difficile, le traitement laborieux pour sortir définitivement le cheval de ce très mauvais pas.
Puis au hasard des rencontres, un cheval aux portes de l’euthanasie tellement il était dégradé et en souffrance et alors que le diagnostic de l’ehrlichiose n‘avait pas été posé, j’ai insisté auprès de la proprio car son cheval présentait les mêmes symptômes que j’avais déjà vu, en bien plus avancés, ça faisait des mois que ça trainait. Les vétos qui n’ont pas encore été confrontés à ça, aussi bons soient-ils, n’ont pas toujours en tête les maladies du syndrome puisqu’elles ne sont pas censées être répandues dans la plupart de nos régions. Au final, le cheval était porteur, il a été traité et a échappé au pire. Depuis, ce fut une leçon pour moi, je guette et je lance toujours cette hypothèse aux personnes décrivant des pertes de poids, de tonus, des raideurs, des oedèmes, de la fièvre, etc… relativement inexpliqués et persistants malgré des diagnostics et traitements habituels.
J’y tiens à ces alertes. C’est tellement absurde, la maladie se soigne, il suffit de la détecter. Si non, c’est la mort après une longue dégradation et bien des souffrances. Ces maladies sont en plus bien vicieuses ! Les analyses peuvent donner de faux négatifs selon le stade d’activité/propagation des bactéries. Ainsi un animal peut aussi être porteur sans développer de symptômes. C’est un peu le principe des maladies auto-immunes, où le système immunitaire est dégradé et permet l’expression de tout un tas de pathologies « sans rapport » avec l’infection initiale. D’où la difficulté à poser le diagnostic exact.
Donc, j’insiste : mieux vaut faire le test le plus tôt possible lorsqu’un cheval présente un état dégradé et que les premières investigations véto ne semblent pas matcher. SI le cheval est détecté tôt, il existe un traitement qui épargnera bien des souffrances. Si le cheval est négatif, ouf ! au moins pour ça et ce n’est pas rien. Et je pense que si c’est négatif, que le véto n’arrive pas ensuite à poser de diag et de traitement concluant à moyen terme, refaire le test… On ne sait jamais.....
Saletés de tiques